La séance de questions-réponses du lundi 23 juin au Conseil de l’île de Ngazidja s’est achevée par l’intervention des forces de l’ordre qu...
La séance de questions-réponses du lundi 23 juin au Conseil de l’île de Ngazidja s’est achevée par l’intervention des forces de l’ordre qui ont évacué de l’hémicycle trois conseillers (Idi Bacar, Chamsoudine Soulé et Imam Mohamed) accusés de “troubler les travaux du conseil“. La séance devait débuter par la question du conseiller Soudjay Yassini, mais les trois conseillers cités l’en ont empêché. “Ces troubles commençaient à agacer et en ma qualité de président de cette institution, j’ai eu recours aux forces de l’ordre pour faire évacuer les conseillers frondeurs afin de pouvoir continuer les travaux“, a déclaré le président du conseil, Hassani Massoundi. Le parlement insulaire n’en est pas au premier incident du genre. Rappelons qu’à l’ouverture de cette session 2011, le 30 mai dernier, les conseillers du groupe Baobab avaient tenté de boycotter la cérémonie d’ouverture. Selon Idi Bacar, le groupe Baobab rejette la présidence de Hassani Massoundi et son cabinet. .“Nous contestons juridiquement et politiquement sa présidence car l’élection qui l’a conduit à la tête de notre institution est illégale. Ce dossier se trouve entre les mains de la justice et tant que la justice ne nous signifiera pas que Hassani Massoundi est légalement élu président de ce conseil, nous n’allons jamais le reconnaitre comme tel“, a-t-il ajouté. Suite à ces troubles, le président du conseil de l’île de Ngazidja dénonce ce comportement qu’il qualifie d’“irresponsable“ de la part de ces élus qui ne respecteraient pas les textes qui régissent l’institution. “J’interpelle les responsables des partis politiques en l’occurrence le Parti pour l’entente des comoriens (Pec) et le Front démocratique (Fd) dont les élus, avec de tels agissements, ne sont pas dignes de représenter la population“ nous a déclaré Massoundi. En ce qui concerne l’intervention des forces de l’ordre pour évacuer l’hémicycle, à en croire le conseiller Idi Bacar, “le président Hassani Massoundi ne devrait pas agir de la sorte. Nous sommes couverts par notre immunité. Avec cette immunité, le président n’a pas le droit de nous faire expulser de l’hémicycle. Nous voyons à plusieurs reprises à la télévision des séances parlementaires au cours desquelles les élus se bagarrent or il n’y a jamais eu l’intervention des forces de l’ordre“.
Mariata Moussa:alwatwan
Mariata Moussa:alwatwan
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