Mohand Laenser, ministre d'Etat, a représenté, jeudi, S.M. le Roi Mohammed VI à la cérémonie d'investiture du nouveau Président élu ...
Mohand Laenser, ministre d'Etat, a représenté, jeudi, S.M. le Roi Mohammed VI à la cérémonie d'investiture du nouveau Président élu des Iles Comores, Ikililou Dhoinine.
A cette occasion M. Laenser a remis un message du Souverain au Président comorien, rapporte la première chaîne de télévision «Al Oula « dans son journal du soir. M. Dhoinine succède au président sortant, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, arrivé au pouvoir en mai 2006.
Le nouveau président des Comores, élu en décembre dernier, a promis une «lutte sans merci contre la corruption» lors de la cérémonie de prestation de serment, qui s'est déroulée devant environ 5.000 personnes.
Il a également fixé comme la première de ses priorités l'unité nationale et l'intégrité territoriale, ajoutant qu'»il ne faudrait plus que le séparatisme réapparaisse dans notre pays».
Le nouveau président de l'Union des Comores a été élu en même temps que trois autres vice-présidents, unpar île : Mohamed Ali Soilihi (Grande-Comore), Fouad Mohadji (Mohéli), Nourdine Bourhane (Anjouan).
Selon la Constitution des Iles Comores, chaque vice-président sera chargé d'un département ministériel. Aussi ont-il mis l'accent sur la nécessité d'une nouvelle approche dans la relation Maroc-CCG et d'un nouveau cadre de collaboration avec les pays du golfe dans un contexte marqué par les grands changements que connaît certains pays arabes. Pour faire face à la mondialisation, les pays arabes doivent promouvoir leur coopération et l'intégration du Maroc au CCG contribuera à coup sur à réaliser cet objectif, ont-ils estimé, ajoutant qu'à l'heure actuelle, il s'agit tout simplement de tracer et de définir les modalités de coopération dans l'avenir. Sur le plan économique, le Maroc et les pays du CCG sont confrontés à plusieurs défis communs, notamment le chômage des jeunes, ce qui dénote l'importance de l'adhésion du Maroc à cet espace régional qui regroupe l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Koweït, le Qatar et Oman.Le Maroc est appelé à saisir cette occasion qui constitue une «opportunité en or» en ce sens qu'elle permettra au pays de relancer une dynamique positive et de drainer les investissements en provenance des monarchies du golfe qui ont de grandes potentialités économiques et riches en pétrole, ont-ils estimé.
Les participants ont toutefois tenu à souligner que l'intégration du Maroc au CCG doit se faire de manière graduelle, ajoutant que l'Union du Maghreb Arabe (UMA) demeure un choix stratégique pour le Royaume.
Depuis l'indépendance, le Maroc a opté pour la diversification de ses relations, et une éventuelle intégration au sein du CCG devrait être abordée en premier lieu dans cette optique, ont souligné les participants, mettant en exergue les progrès réalisés par le Maroc qui poursuit avec sérénité ses efforts soutenus en vue d'édifier une société démocratique et moderne.L'adhésion du Maroc au CCG, ont-ils poursuivi, devrait aussi être analysée uniquement dans le cadre des liens séculaires et fraternels unissant le Royaume et les pays du golfe. Pour certains intervenants, l'intégration du Maroc au sein du CCG renforcera l'espace arabe de manière générale en ce sens qu'elle permettra de rétablir l'équilibre sur les plans politique, stratégique et social à travers entre autres l'échange de compétences, notant que les pays arabes oeuvrent actuellement à mettre en place un «nouvel ordre arabe» basé sur l'ouverture surtout face à «la paralysie des structures de la Ligue arabe et de l'UMA».
Plusieurs facteurs tels la mondialisation, la consolidation de la démocratie et les événements que connaissent actuellement certains pays arabes nécessitent le renforcement de l'unité arabe, ont-ils estimé. Les participants ont en outre relevé que face aux changements stratégiques intervenus dans le monde, les pays arabes démontrent à travers l'invitation du Maroc à adhérer au CCG qu'ils disposent d'une grande faculté de faire face à ces mutations sur le plan mondial.Cette rencontre initiée par l'institut Amadeus sur le thème «Le Maroc au sein du CCG: Statut avancé ou adhésion totale ?» s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences mensuelles qu'organise ce think tank.Le débat a porté sur deux axes majeurs à savoir une première lecture, à la lumière du contexte actuel qui sévit dans la région des pays arabes, sur les raisons ayant poussé les pays du golfe à faire parvenir cette invitation d'adhésion dans ce timing bien précis, et la nouvelle dynamique de coopération bilatérale qu'est susceptible d'insuffler une adhésion du Maroc au sein de ce regroupement notamment dans les domaines économique et militaire.Les débats ont été animés par MM. El Asri Said Ahmad Al Dhahiri, ambassadeur des Emirats arabes unis au Maroc, Mohamed Azeroual, inspecteur général au ministère des affaires étrangères et de la coopération en plus d'experts et de professeurs universitaires, outre le président de l'Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri. Source:le matin.ma
A cette occasion M. Laenser a remis un message du Souverain au Président comorien, rapporte la première chaîne de télévision «Al Oula « dans son journal du soir. M. Dhoinine succède au président sortant, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, arrivé au pouvoir en mai 2006.
Le nouveau président des Comores, élu en décembre dernier, a promis une «lutte sans merci contre la corruption» lors de la cérémonie de prestation de serment, qui s'est déroulée devant environ 5.000 personnes.
Il a également fixé comme la première de ses priorités l'unité nationale et l'intégrité territoriale, ajoutant qu'»il ne faudrait plus que le séparatisme réapparaisse dans notre pays».
Le nouveau président de l'Union des Comores a été élu en même temps que trois autres vice-présidents, unpar île : Mohamed Ali Soilihi (Grande-Comore), Fouad Mohadji (Mohéli), Nourdine Bourhane (Anjouan).
Selon la Constitution des Iles Comores, chaque vice-président sera chargé d'un département ministériel. Aussi ont-il mis l'accent sur la nécessité d'une nouvelle approche dans la relation Maroc-CCG et d'un nouveau cadre de collaboration avec les pays du golfe dans un contexte marqué par les grands changements que connaît certains pays arabes. Pour faire face à la mondialisation, les pays arabes doivent promouvoir leur coopération et l'intégration du Maroc au CCG contribuera à coup sur à réaliser cet objectif, ont-ils estimé, ajoutant qu'à l'heure actuelle, il s'agit tout simplement de tracer et de définir les modalités de coopération dans l'avenir. Sur le plan économique, le Maroc et les pays du CCG sont confrontés à plusieurs défis communs, notamment le chômage des jeunes, ce qui dénote l'importance de l'adhésion du Maroc à cet espace régional qui regroupe l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Koweït, le Qatar et Oman.Le Maroc est appelé à saisir cette occasion qui constitue une «opportunité en or» en ce sens qu'elle permettra au pays de relancer une dynamique positive et de drainer les investissements en provenance des monarchies du golfe qui ont de grandes potentialités économiques et riches en pétrole, ont-ils estimé.
Les participants ont toutefois tenu à souligner que l'intégration du Maroc au CCG doit se faire de manière graduelle, ajoutant que l'Union du Maghreb Arabe (UMA) demeure un choix stratégique pour le Royaume.
Depuis l'indépendance, le Maroc a opté pour la diversification de ses relations, et une éventuelle intégration au sein du CCG devrait être abordée en premier lieu dans cette optique, ont souligné les participants, mettant en exergue les progrès réalisés par le Maroc qui poursuit avec sérénité ses efforts soutenus en vue d'édifier une société démocratique et moderne.L'adhésion du Maroc au CCG, ont-ils poursuivi, devrait aussi être analysée uniquement dans le cadre des liens séculaires et fraternels unissant le Royaume et les pays du golfe. Pour certains intervenants, l'intégration du Maroc au sein du CCG renforcera l'espace arabe de manière générale en ce sens qu'elle permettra de rétablir l'équilibre sur les plans politique, stratégique et social à travers entre autres l'échange de compétences, notant que les pays arabes oeuvrent actuellement à mettre en place un «nouvel ordre arabe» basé sur l'ouverture surtout face à «la paralysie des structures de la Ligue arabe et de l'UMA».
Plusieurs facteurs tels la mondialisation, la consolidation de la démocratie et les événements que connaissent actuellement certains pays arabes nécessitent le renforcement de l'unité arabe, ont-ils estimé. Les participants ont en outre relevé que face aux changements stratégiques intervenus dans le monde, les pays arabes démontrent à travers l'invitation du Maroc à adhérer au CCG qu'ils disposent d'une grande faculté de faire face à ces mutations sur le plan mondial.Cette rencontre initiée par l'institut Amadeus sur le thème «Le Maroc au sein du CCG: Statut avancé ou adhésion totale ?» s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences mensuelles qu'organise ce think tank.Le débat a porté sur deux axes majeurs à savoir une première lecture, à la lumière du contexte actuel qui sévit dans la région des pays arabes, sur les raisons ayant poussé les pays du golfe à faire parvenir cette invitation d'adhésion dans ce timing bien précis, et la nouvelle dynamique de coopération bilatérale qu'est susceptible d'insuffler une adhésion du Maroc au sein de ce regroupement notamment dans les domaines économique et militaire.Les débats ont été animés par MM. El Asri Said Ahmad Al Dhahiri, ambassadeur des Emirats arabes unis au Maroc, Mohamed Azeroual, inspecteur général au ministère des affaires étrangères et de la coopération en plus d'experts et de professeurs universitaires, outre le président de l'Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri. Source:le matin.ma
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