La journée du jeudi 26 mai 2011 restera sans nul doute dans les annales de Mwali et des Mohéliens. Les administrations publiques ont tourné ...
La journée du jeudi 26 mai 2011 restera sans nul doute dans les annales de Mwali et des Mohéliens. Les administrations publiques ont tourné au ralenti du fait que la quasi-totalité des responsables se sont rendus à la capitale fédérale quelques fois depuis des jours et les subalternes se sont octroyés une petite journée fériée.
Dans les rues on ne parle que de l'investiture du jour et un esprit chagrin est allé jusqu'à nous faire part de sa doute sur une "très possible ruse" du président sortant à la dernière minute. A partir de 9 heures, la circulation devient de moins en moins rare dans des rues de plus en plus désertes. Les rares passants ont l'oreille collée au transistor et se hâtent vers une poste de télévision.
Vers les 10 heures et demi, on peut affirmer sans se tromper que un peu plus de 75% des îliens avaient les yeux rivés sur le petit écran. A Djoiezi la ville natale et fief de celui qu'il convient d'appeler Son Excellence Monsieur le Président de la République de l'Union des Comores, le pourcentage est à revoir à la hausse. L'école privée locale a vu ses effectifs se vider comme une peau de chagrin à partir de 10 heures.
A la poste et télécommunications, les employées ont un pied dans le bureau et un autre dans un logement privé qui y fait face et où bien sûr la télévision nationale débite en direct des images de la cérémonie de Hamramba.
"Vous savez c'est l'enfant du village et à travers lui c'est tout Djoiezi, c'est-à-dire nous qui sommes honorés, nous lance une employée d'habitude très avare en paroles".
En effet, ici, la fierté se lit dans tous les visages. Au moindre apparition "président Ikililou", des youyous fusent suivis d'une prière lue par une femme d'une certaine âge et reprise en chœur par une assistance tout à fait acquis à Ba'Halouwa. Toutes imploraient "Dieu de donner force et santé pour conduire le pays avec foi et bienveillance sans aucun esprit partisan, et lui protéger contre les malintentionnés et ennemis".
A la fin de la cérémonie, les rues et places publiques ont commencé peu à peu à trouver leur ambiance habituelle et les palabres ont repris avec un thème qui revient : "Nous, les Mohéliens devrons nous montrer à la hauteur d'un fardeau qui est loin d'être léger et, dans la foulée, à chacun de proposer sa potion naturellement magique". Alwatwan
Dans les rues on ne parle que de l'investiture du jour et un esprit chagrin est allé jusqu'à nous faire part de sa doute sur une "très possible ruse" du président sortant à la dernière minute. A partir de 9 heures, la circulation devient de moins en moins rare dans des rues de plus en plus désertes. Les rares passants ont l'oreille collée au transistor et se hâtent vers une poste de télévision.
Vers les 10 heures et demi, on peut affirmer sans se tromper que un peu plus de 75% des îliens avaient les yeux rivés sur le petit écran. A Djoiezi la ville natale et fief de celui qu'il convient d'appeler Son Excellence Monsieur le Président de la République de l'Union des Comores, le pourcentage est à revoir à la hausse. L'école privée locale a vu ses effectifs se vider comme une peau de chagrin à partir de 10 heures.
A la poste et télécommunications, les employées ont un pied dans le bureau et un autre dans un logement privé qui y fait face et où bien sûr la télévision nationale débite en direct des images de la cérémonie de Hamramba.
"Vous savez c'est l'enfant du village et à travers lui c'est tout Djoiezi, c'est-à-dire nous qui sommes honorés, nous lance une employée d'habitude très avare en paroles".
En effet, ici, la fierté se lit dans tous les visages. Au moindre apparition "président Ikililou", des youyous fusent suivis d'une prière lue par une femme d'une certaine âge et reprise en chœur par une assistance tout à fait acquis à Ba'Halouwa. Toutes imploraient "Dieu de donner force et santé pour conduire le pays avec foi et bienveillance sans aucun esprit partisan, et lui protéger contre les malintentionnés et ennemis".
A la fin de la cérémonie, les rues et places publiques ont commencé peu à peu à trouver leur ambiance habituelle et les palabres ont repris avec un thème qui revient : "Nous, les Mohéliens devrons nous montrer à la hauteur d'un fardeau qui est loin d'être léger et, dans la foulée, à chacun de proposer sa potion naturellement magique". Alwatwan
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