Intégralité de la traduction du "Discours de Missiri" prononcé en langue nationale par le Président de la République, à l'occa...
Intégralité de la traduction du "Discours de Missiri" prononcé en langue nationale par le Président de la République, à l'occasion de la cérémonie du Maoulid Barzangui organisée à Mutsamudu Anjouan le 20 mai 2011.
Traduit du comorien par les services de la communication de la Présidence de l'Union des Comores
Traduit du comorien par les services de la communication de la Présidence de l'Union des Comores
الله أكبر . الله أكبر . الله أكبر أعوذ بالله من الشيطان الرجيم. بسم الله الرحمن الرحيم. الحمد لله رب العالمين والعاقبة للمتقين ولا عدوان إلا على الظالمين. والصلاة والسلام على أشرف الأنبيآء والمرسلين . وحبيب رب العالمين. سيدنا محمد وعلى آل بيته الطيبين الطاهرين. وأصحابه الأوفيآء المنتحبين. وسلم تسليما كثيرا. أما بعد.
Autorités de l'Etat et guides communautaires ;
Membres de l'actuel et du prochain gouvernement ;
Honorables Ulémas ;
Honorables pères ;
Honorable mères ;
Chers frères, grands et petits et vous les enfants ;
Vous qui nous voyez et nous entendez en ce moment, à Anjouan, Mwali, Ngazidja, Mayotte et à l'extérieur du pays, notamment en France ;
Honorable assistance ;
Membres de l'actuel et du prochain gouvernement ;
Honorables Ulémas ;
Honorables pères ;
Honorable mères ;
Chers frères, grands et petits et vous les enfants ;
Vous qui nous voyez et nous entendez en ce moment, à Anjouan, Mwali, Ngazidja, Mayotte et à l'extérieur du pays, notamment en France ;
Honorable assistance ;
Que Dieu vous assiste, protège tous, vous honore et fasse de vous ses fidèles serviteurs dans ce monde et qui hériteront de son paradis dans l'au-delà.
Je n'ai pas la moindre doute, que certains d'entre vous s'interrogent sur ce qui est arrivé et se demandant certainement :
« qu'a donc le Président SAMBI à nous dire, au point d'organiser un Barzangui matinal qu'on a jamais vu et de rassembler l'actuel et le prochain gouvernement, les députés, les directeurs, les ministres, les Ulémas, les mères de famille et les enfants, tout ce monde ? Pourquoi les avoir fait venir dans la ville de Mutsamudu, le matin, sous le motif d'un Barzangui ? Qu'à-t-il donc à nous dire ? » Je suis certain que vous vous posez ces questions.Je vous répondrai qu'il est de mon droit que solliciter vos pas, pour lesquels je vous remercie, pour venir ici. Dieu a voulu que vous soyez les témoins de ce que je vais déclarer en ce lieu, convaincu que, s'il plait à Dieu, vous appuierez ce que je vais dire et plaiderez pour notre pays, les iles Comores.
J'ai en effet une bonne nouvelle à vous annoncer dont je suis certain qu'elle vous réjouira tous. C'est une nouvelle réjouissante pour laquelle, il fallait que je vous convie dans l'honorable ville de Mutsamudu qui m'a vu naitre, qui m'a éduqué et instruit, pour la délivrer.
Toutefois, avant de vous la divulguer, je vous demande de m'accorder un petit moment pour vous donner certaines informations que vous devez connaitre.
Honorable assistance,
Vous m'avez fait un grand honneur dans ces iles, depuis le jour où vous avez accepté que je sois, avec mon turban, le Chef de cet Etat. Je voudrais alors vous dire, que trois jours à peine depuis que j'étais devenu Président, le 26 mai 2006 et après avoir formé le Gouvernement, j'ai interrogé le Ministre des Finances sur l'état de lieu de nos finances publiques. Par Allah Le Tout-Puissant, mon cœur fut rempli de peine et de chagrin. J'ai eu en effet des nouvelles qui, même si je m'en doutais, même si je savais que la situation du pays n'était pas bonne, m'ont effrayé. Je me suis rendu compte, que nous étions dans une extrême pauvreté. J'ai appris que notre Etat ne vivait que sur les maigres recettes de la Douane et des Impôts dont les montants se mensuels se situaient, plus ou moins, entre 300 et 800 millions ou parfois un milliard.
Je me suis alors demandé, comment faire vivre l'Etat et trouver des financements, d'autant plus que les institutions financières internationales qui ont aidé notre pays par le passé, l'ont répudié les Comores par deux fois. Je veux citer les banques et les Fonds qui ont aidé notre pays, dont la banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Monétaire International (FMI). A mon arrivée, j'ai trouvé que depuis les années 90, ces institutions avaient déserté le pays, réclamant le règlement de nos dettes avant leur retour.
J'ai observé la situation de notre pays et les conditions de vie que nous avions, avec une misère généralisée, des citoyens qui vivent dans des habitations indignes d'un être humain.
J'ai observé notre pays et je me suis interrogé sur l'héritage de la France. Nous savons tous, que l'Etat français, avec sa puissance et sa richesse avait colonisé ce pays plus de cent ans.
Qu'avons-nous hérité en 1975 ? Ni école, ni routes, ni hôpitaux, mais quelques bâtiments encore debout aujourd'hui. Tenant compte de la richesse de la France, qu'avons-nous eu cent ans durant ? Nous savons tous que nous n'avons rien hérité. Sans les Moudiriya construits depuis l'époque Ali Soilih, nos enfants n'auraient pas de lieu pour faire leur classe. Nous n'avons rien hérité, rien du tout, de la France. Quelques lycées ici et là, quelques bâtiments, quelques bureaux. Quels hôpitaux, quelles écoles, quels routes avons-nous trouvés ? Qui avait de l'électricité en 1975 ? Chacun dans cette assistance connait la réponse.
Ainsi, mes frères, quand je suis devenu Président de l'Union des Comores en 2006, j'ai compris que si nous ne trouvions pas des financements, nous risquions de passer trente ans encore sans voir aucune réalisation.
J'ai compris dès mon premier mois de présidence, que si j'ai quelque chose à faire pour aider le pays, c'est d'user de mon image, de mon instruction, de mon savoir, de mes connaissances, de ma culture et de mon éducation, et de frapper à toutes les portes pour rechercher des fonds, les faire venir et les utiliser en faveur de là population pour éradiquer ses problèmes.
Mes frères, je l'ai dit et souvent répété, les recettes qui parviennent aux mains de l'Etat, ne satisfont même pas la moitié de ses besoins. Si je vous dis que les recettes des impôts et des douanes s'élèvent à, disons un milliard, ses besoins par contre, notamment en matière de salaires, devraient être d'au moins deux milliards. Or, les recettes ne sont que d'un milliard.
Ayant compris cela, mes frères, j'ai, à chacun de mes voyage à l'extérieur, fait un plaidoyer en faveur du pays. J'ai discuté avec de nombreux chefs d'Etat et j'ai eu l'occasion de m'adresser à de nombreuses chaines de télévisions, notamment dans le monde arabe. C'est ainsi que de nombreux arabes qui ignoraient le pays le connaissent aujourd'hui. D'autres qui en entendaient parler n'y comprenaient rien. Ils ont alors cherché à mieux le connaitre. C'est pourquoi, quand je les ai appelés à venir aux Comores, pour y fructifier leurs affaires dans un esprit gagnant-gagnant, j'ai été entendu.
Nous discutions souvent au sein du Gouvernement sur les moyens de trouver des fonds. Dieu sait si les problèmes des comoriens sont nombreux : certains d'entre eux, n'ont pas d'école, manquent de lieux pour soigner leurs maladies aux Comores ; On dit à ce sujet, c'est n'est pas moi qui le dit car chacun meurt à son heure, que certains meurent avant l'heure. Les gens restent encore dans le noir, dans des cases en pailles ou en tôles ; L'eau potable fait défaut. Que fallait-il faire alors ? Nous n'avions d'autre choix que celui de nous adresser aux institutions financières internationales.
Certes, certaines de ces institutions sont venues, notamment la BAD, lorsque nous réglé les dettes. Mais je me suis rendu compte, qu'on nous refusait même de nous prêter. Le FMI y opposait son refus. Même quand nous trouvions le consentement d'un préteur, il fallait qu'on nous donne l'autorisation d'emprunter. Cela signifiait qu'en matière économique et financière, notre pays était sanctionné.
C'est pourquoi, mes frères, je suis parti à la recherche de financements. Vous connaissez tous les efforts que nous avons déployés pour payer les dettes, hier et aujourd'hui encore. Gloire à Dieu, ces efforts ont été récompensés car aujourd'hui, la BAD est revenu. Nous avons payé leurs dettes au point qu'elle a recommencé à nous octroyer des aides.
Je me suis rendu à Washington et j'ai demandé au FMI d'entrer en négociations avec nous et de nous accorder un programme pour sortir de notre endettement. Le FMI m'a donné son accord et nous sommes entrés dans ce programme. Nous payons beaucoup d'argent. Alors que les régimes successifs de ce pays ont cumulé des emprunts depuis les années 70, 80 et 90, c'est le Gouvernement dont j'ai fait partie qui a payé ces dettes et qui continue encore à le faire.
L'intérêt des programmes avec le FMI, c'est que si nous les réussissons, nous pourrons un jour bénéficier de l'effacement de la dette extérieure qui s'élève aujourd'hui à plus de 96 milliards de francs comoriens, sans compter les dettes intérieures.
En tout état de cause, je vous dis tout cela pour que vous compreniez pourquoi nous devons nous réjouir aujourd'hui quand je vous aurai fait l'annonce que je souhaite vous faire. Je suis certain que vous êtes impatiens de m'entendre faire cette annonce mais je ne le fais pas encore.
Honorable assistance,
j'ai voulu vous dire que j'ai frappé à toutes les portes susceptibles de nous mener vers des fonds. Nous avons motivé les investisseurs dont certains ont accepté de venir. D'autres nous observent encore. D'autres encore sont en chemin. Vous avez constaté qu'après la libération d'Anjouan, qui fut aussi une grosse montagne, l'appel que j'ai lancé pour que le pays bénéficie de financements a été entendu.
En effet, l'éloignement d'Anjouan nous avait fait perdre beaucoup de temps. Sa libération m'a renforcé et m'a donné plus de crédibilité pour m'adresser au monde.
Une semaine à peine après cette libération, lors du Sommet arabe de Syrie, j'ai apporté la bonne nouvelle pour annoncer la réunification des Comores. J'ai déclaré à ce Sommet : « ce pays a, plus que jamais besoin de vous, aidez-nous ». C'est alors qu'une proposition a été retenue : l'organisation d'une conférence en faveur des Comores qui s'est finalement tenu à Doha au Qatar.
Loué soit le Seigneur des mondes, nos frères arabes et de nombreuses organisations, ont aidé notre pays. Comme vous l'avez appris, près de 540 millions de dollars sur cinq ans, ont été annoncés à cette conférence. Nous avons applaudi et dansé car cela, nous l'avions pas. Par la suite vous avez su que ces annonces ont augmenté, pour atteindre les 600 millions. Ce fut une bonne chose.
Je dois vous dire, cependant, qu'après le Conférence de Doha, je n'ai cessé de prier pour ce pays, demandant à Allah de nous couvrir de sa miséricorde, de nous protéger et de nous sortir de la misère et de l'ignorance. Alors que je me rends compte de la beauté de notre pays, de sa verdure, de sa situation géographique d'importance, entouré de l'Océan en plus de nos saines traditions, je pense que nous ne devrions pas vivre cette pauvreté extrême.
Ce qui nous manque le plus, ce sont les infrastructures de base pour attirer les investisseurs. Bien avant d'être Président je rêvais de cela. Combien de fois j'ai parlé de projets que d'aucuns qualifiaient de « rêves de SAMBI » ? Je dis toujours dans ce cas, mieux vaut un Président qui rêve qu'un président qui n'a aucun rêve pour son pays.
En tout état de cause et pour ne pas vous faire perdre trop de votre temps et éviter des palpitations à vos cœurs, j'ai rencontré parmi les nombreux frères arabes intéressés par le développement de notre pays, un frère qui était présent à la Conférence de Doha et qui est parmi nous aujourd'hui : Issam El Fahin à qui je demanderais de se lever pour que vous puissiez le voir et faire sa connaissance.
Ce frère, comme d'autres qui sont venus prospecter aux Comores et évaluer les possibilités d'y investir, y a découvert la beauté de ce pays. Tout en continuant ces démarches, il m'a dit un jour : « j'ai vu combien les comoriens étaient heureux d'obtenir les 500 millions de Doha. Voulez-vous que je vous dise ? Je connais une institution qui a des fonds que vous pourriez obtenir, vous Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, Président des Comores, avec votre notoriété, la crédibilité qu'on vous accorde et l'amour qu'on vous reconnait pour votre pays. Si vous alliez demandez ces fonds, il y a de fortes chances que vous les obteniez. Il y a également de fortes chances que vous obteniez plus que ce que vous avez eu à Doha » Quand il m'a dit cela, je lui ai demandé : « plus que 500 millions de dollars ? Dans une Fondation ? Il m'a répondu par l'affirmatif.
Je ne vous le cache pas : au début, j'ai eu des doutes, me demandant s'il ne s'agissait pas d'une de ces histoires, comme on m'en a racontées, et qui n'ont pas été réalisées. Il est revenu à la charge pour me confirmer ces dires, ajoutant que ceux qui détenaient ces fonds les donneront si je les demandais au nom de l'Union des Comores. « Allez les demander, a-t-il insisté. J'en ai alors parlé à mon épouse, Madame Hadjira, un jour. Dois-je prendre cela à deux bras ou pas, lui ai-je demandé. Elle m'a alors dit : « qu'auriez-vous à perdre ? Même si vous n'obtenez pas ces fonds quel perte y-t-il à les demander ? C'était l'évidence même. Je me suis alors adressé aux concernés pour demander des aides, je précise bien des aides, au nom de l'Etat comorien. Je répète qu'il ne s'agit pas d'un prêt mais d'un don. A cette réponse, on m'a annoncé que nous avions eu un accord.
Qu'avons-nous donc obtenu avec la Fondation Fatuma ? A cette question, on me répondit 700 millions d'euros.
Jusque-là, mes chers frères, je me disais que je n'oserai pas divulguer cette nouvelle tant que je n'en n'aurai pas eu la confirmation et les preuves.
Nous sommes ainsi entrés en négociations avec les dirigeants de cette Fondation parmi lesquels, un honorable Monsieur, qui sera parmi nous dans quelques jours à l'occasion de l'investiture de Dr Ikililou DHOININE : Dr Reza Bir Zaman, que je remercie au nom de la République. Il est de nationalité iranienne mais n'allez pas penser qu'il y a un lien avec le Gouvernement iranien. C'est le Responsable de la Fondation Fatuma dont je vais vous révéler ici le don qu'elle nous a accordé.
De premier abord, on nous a donc accordé 700 millions. J'ai exprimé mes remerciements et j'ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR, Ministre des Finances, sans en parler à personne d'autre, non pas parce que je souhaitais une dissimulation, mais pour attendre la certitude avant d'oser en parler. Je lui ai alors dit d'entrer en négociation et de signer les conventions entre l'Etat comorien et la Fondation. Ce qui a été fait. Quand les représentants de cette Fondation sont venus ici pour la dernière fois, j'ai rencontré le Dr Reza, qui la dirige ainsi que ses collaborateurs, le 4 novembre 2010.
Notre frère Issam m'avait dit à cette occasion : Faites la preuve de votre force de persuasion et de votre culture, pour demander plus que ce qu'ils ont accordé. J'étais seul avec eux, même Mohamed Bacar DOSSAR n'était pas à mes côtés ce jour-là. J'ai ainsi usé de mes connaissances pour leur parler des problèmes de ce pays, de la situation du Comorien et de l'absence de perspectives d'avenir. Je leur ai parlé des difficultés des enfants qui naissent et de la jeunesse, bref, je leur ai parlé de la situation difficile de notre pays, pour leur demander de nous aider.
Je vous le dis, mes frères, nous sommes passés de 700 millions à un milliard - gardez votre calme- De un milliard, nous sommes passés à un milliard 500 millions et de là, nous sommes arrivés à 2 milliards d'euros !
Mes frères, je ne me suis pas laissé abuser par ce chiffre. Je ne suis pas victime d'une erreur. Je vous le dis aujourd'hui, en qualité de Président de l'Union des Comores, que l'Etat comorien a bénéficié d'un don de la Fondation Fatuma basée à Dubaï, aux Emirats, dirigée par des iraniens, d'un montant de 2 milliards d'euros.
Je suis certain que même à ce stade, certains d'entre vous doutent encore mais je vous confirme que cela est vrai. Pas 2 milliards de dollars ou de francs comoriens, mais je dis bien Deux milliards d'euros soit 2 milliards 800 millions de dollars. En faisant un petit calcul et en prenant en compte le budget annuel de notre pays, cela représente 33 ans de notre budget actuel. Le budget des Comores, multiplié par 33 ans !
J'ai donc aujourd'hui l'honneur et le prestige de vous faire part, Comoriens, de cette nouvelle. Si j'ose aujourd'hui vous en parler, c'est que j'en ai aujourd'hui la certitude.
Pourquoi cette certitude ? Quand nous nous sommes mis d'accord sur les 2 milliards, j'ai demandé à Mohamed Bacar DOSSAR d'aller signer le protocole dont j'ai ici un exemplaire. Quand il l'a lu, je lui ai donné l'ordre de signer au nom de l'Etat et de donner notre acceptation de cette somme dans les conditions stipulées. Je lui ai alors répété les propos de mon épouse : « qu'avons-nous à perdre en agissant ainsi ? » Mohamed Bacar DOSSAR a donc signé ce protocole le 5 novembre 2010.
Malgré tout cela, je n'ai pas osé vous en parler. Jusque-là, c'était la Fondation qui nous avait donné son accord. Je voulais en plus avoir la certitude que ces fonds étaient placés quelque part au nom de l'Etat comorien.
Ce sur quoi je voudrais insister, c'est sur les conditions de l'octroi de ces fonds. Parmi ces conditions, bien entendu, il fallait primo, que ça soit l'Etat qui en soit le demandeur. ; Secundo, il fallait que ces fonds soient destinés à aider la population comorienne et aux infrastructures de base de notre pays dont je ne cesse de parler, dans des secteurs où nous avons le plus de difficultés. Parmi les conditions, il ya tertio, la réalisation des projets par des sociétés étrangères. Que les comoriens me comprennent : on nous a accordé des fonds mais on ne nous remet pas des fonds, entendu par là que ces milliards nous parviendront sous formes de réalisations de projets mais pas sous la forme de remise de fonds. J'ai accepté cela car l'essentiel est là. L'essentiel pour nous est de voir se réaliser les ports, les aéroports, les hôpitaux, les écoles, les routes. J'ai donc accepté qu'on ne nous remette même pas un petit sou.
En acceptant ces conditions, j'étais conscient des autres conditions, notamment les procédures connues pour débloquer des fonds. Je sais que même pour des montants moindres, les procédures sont innombrables entres Etats. Si aujourd'hui l'OMS, le PNUD ou l'Union Européenne, par exemple, nous accordent le moindre fonds, les procédures et les conditions sont nombreuses.
Prenant cela en compte, je me suis adressé à notre frère Issam pour lui dire : « Dieu a voulu que vous soyez notre intercesseur (notre Djibril) » A Anjouan un adage dit que le Djibril d'un être humain est un être humain comme lui. Gloire à Allah, cet adage est partagé par tous les Comoriens. J'ai donc dis à Issam : « je sais que même une petite somme n'est pas facile à décaisser. Qu'en sera-t-il avec une somme considérable. Conseilles-nous donc et accompagnes-nous dans le cadre d'un partenariat, pour rechercher ce qui nous a été accordé et, par la suite, aides-nous jusqu'à la réalisation des projets ».
J'ai donc suggéré qu'il ait un partenariat et une stratégie entre lui et ses amis d'une part et l'Etat comorien d'autre part. Car cette recherche n'est pas facile non plus.
Sachez en effet, que ces fonds ont un propriétaire. Si le Dr Reza le souhaite il vous dira de qui il s'agit. Mais il ya ceux qui sont chargés de la gestion de ces fonds. Notre protocole a été signé entre nous et les gestionnaires. Comment avoir l'aval des propriétaires, après avoir obtenu l'accord des gestionnaires ? Je redoutais encore de longues démarches à faire. J'ai donc demandé à notre frère Issam de s'associer avec nous.
Je vous disais qu'on nous a accordé ces deux milliards pour la réalisation de six grands projets seulement, retenus par le protocole, sans possibilité de les utiliser pour autre chose.
Il est de votre droit de connaitre quels sont les projets que j'ai choisis. Au début, même le Docteur Ikililou, je ne l'ai pas tenu informé des négociations. C'est seulement quand j'ai reçu la première correspondance m'annonçant la disponibilité des fonds que je lui en ai parlé. Au début, j'étais seul avec Mohamed Bacar DOSSAR seulement. Non pas pour cacher quoi que ce soit mais par crainte des tentations (فتنة) si courantes dans notre pays.
En parlant de Mohamed Bacar DOSSAR, permettez-moi de dire quelque chose. Il n'est pas dans mes habitudes de jeter facilement des fleurs aux gens. Mais aujourd'hui, et puisque dans une semaine je dois céder le gouvernail de notre pays à celui que nous avons tous choisi, j'aimerai vous dire que j'ai été accompagné par de nombreuse personnes, depuis que je suis Président, dont certains, depuis le premier jour. D'autres sont venues par la suite. Allah soit loué, nombreux sont ceux qui m'ont aidé, nombreux sont ceux qui m'ont été utiles même si certains m'ont fait subir des avanies. Il y a un certain nombre qui m'ont poignardé et qui m'ont trahi.
Mais je voudrais vous citer trois personnes. J'écrirai certainement mes mémoires et je parlerai des nombreuses personnes qui mont accompagné mais aujourd'hui, et cela est mérité, je cite des personnes qui m'ont accompagné de 2006 à aujourd'hui, en 2011, soit cinq ans de fidélité dont je souhaite témoigner ici. Si j'ai pu résister à quelque chose, ces trois personnes, entre autres, dans mon entourage proche, m'y ont beaucoup aidé :
La première personne c'est mon épouse, Madame Hadjira. Je vous le dis car elle a fait preuve de beaucoup de patience. Je ne sais pas comment vous dire. Elle vous a été utile si moi-même je l'ai été. Elle a enduré des situations pour lesquelles vous ne pourriez résister. Elle m'a exhorté à la patience, comme vous ne pourrez pas l'imaginer. Vous n'ignorez pas les crises qu'a vécues le pays.
La deuxième personne qui m'a été d'une très grande utilité, je le dis pour que tout le monde le sache, c'est Mohamed Bacar DOSSAR ; Si vous le connaissez je vous le dis. Ceux qui ne le connaissent pas je les informe. Au moment des grandes crises que nous avons vécues ici, c'est lui qui m'a aidé, plus que tout autre personne.
La troisième personne, je ne sais pas si elle est là ou si elle s'est cachée car elle fuit les foules, une jeune dame appelé Nakchamy NAILANE. Je voulais faire cette déclaration, pour que le monde sache que cette jeune dame m'a été d'une grande utilité et m'a beaucoup aidé. Ces personnes m'ont été très utiles. Si j'ai accompli quelque chose de bien, ces personnes m'y ont aidé. Cela ne signifie pas qu'il n'y en a pas eu d'autres, qui sont nombreux, parmi les ministres, les directeurs, en place depuis plus longtemps ou nouveaux venus et que je regrette de n'avoir pas connus avant. Dieu nous donnera l'occasion d'écrire un livre sur ma présidence. Mais, dors-et-déjà, je voulais vous parler de cela.
Ainsi, Mohamed Bacar DOSSAR s'est impliqué depuis le début et en l'occurrence c'est une réussite. Ce que vous devez retenir, vous comoriens, c'est que nous avons demandé et obtenu cette aide et il n'y a aucun doute à avoir. Il est alors de notre devoir de suivre pas à pas l'évolution de ce dossier et l'exécution de ce protocole dont je vais vous lire quelques extraits.
A propos du protocole signé avec la Fondation Fatuma basée à Dubaï, je voudrais d'abord vous dire qu'il n'y a rien de d'occulte. Tout est transparent et sachez que même les Nations Unies sont au courant. Il n'y a rien de confidentiel ni de secret. Je pense que Dr Reza saisira l'occasion de sa visite pour parler de sa Fondation.
Je souhaite donc vous en parler, puisque les gens instruits sont en grand nombre ici.
Ce protocole porte le numéro « KBC Comoros 261 02 010/150 » pour tous ceux souhaitent obtenir de plus amples information.
Ce protocole est passé « entre le Gouvernement de l'Union des Comores », avec les cordonnées téléphoniques, le fax, « sous la présidence de Son Excellence Monsieur Abdallah Mohamed SAMBI, représenté par Monsieur Mohamed Bacar DOSSAR. Les deux groupes sont collectivement appelés, etc.
« Attendu que KBC dont le siège est sis au Emirats Arabes Unis Dubaï, boite postale numéro untel, avec numéro du fax, « représentant du siège principal de la Fondation d'auto suffisance Fatuma qui sollicite un financement conjugué du montant de deux milliards d'euros »
« Attendu que l'Union des Comores s'engage à exécuter de bonne foi le présent protocole d'entente par lequel l'Union des Comores se dit prête et disposée à recevoir une aide financière sur deux ans » Ce délai est important et c'est moi qui ai souhaité cette rapidité.
Ainsi ces fonds doivent être décaissés sur deux ans) pour la réalisation de « six projets majeurs et essentiels selon les besoins de l'Union des Comores comme cela a été présenté par Son Excellence le Président Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI à KBC Consortium lors de leur entretien au Palais présidentiel à Moroni le 4 novembre 2010 » Voilà don quelques extraits de ce protocole.
Je vous cite les projets retenus pour lesquels Dr Ikililou et les ministres auront le temps nécessaire de vous donner les détails :
1. développer un système éducatif complet pour le pays allant de l'école jusqu'à l'université pour assurer l'éducation suffisante aux future générations.
2. développer plusieurs certes dans l'Union des Comores capables d'assurer un minimum de soins de santé pour la population.
3. Développer un système public mature et robuste de transports maritimes entre les iles de l'Union, améliorer de nouvelles routes dans les iles de l'Union
4. Développer l'énergie géothermique et hydraulique pour assurer une énergie propre et verte
5. Développer un réseau de transports aériens mature et robuste
6. Ce projet fournira à la population des moyens de communication au niveau national et international.
J'ai personnellement défendu ces six projets car l'expérience que j'ai vécue sous ma présidence m'a montré que dans tous ces domaines, nous sommes encore très loin.
J'ai ainsi défendu en priorité l'éducation. Par conséquent vous verrez la construction d'écoles, dans toutes les iles, non seulement pour ceux qui vivent aujourd'hui mais également pour les générations futures, les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants. Cela englobe tous les niveaux de l'enseignement, de l'école primaire à l'université.
En ce qui concerne la santé, des centres hospitaliers seront construits dans toutes les iles. J'ignore encore les sites qui seront retenus pour ces constructions mais sur ce point, nous avons seulement arrêté le principe. Le Gouvernement se mettra d'accord avec les promoteurs.
Ce n'est pas tout. Vous connaissez mes ambitions pour mon pays, ce que d'aucuns appellent les « rêves de SAMBI ». Vous savez toute l'importance que j'attache aux transports entre les iles. Dès lors que j'ai compris que l'insularité de notre pays, qui a fait que des fils de ce pays se sentent les enfants de leur ile avant d'être ceux de leur pays, constitue un handicap à l'unité de la Nation. Celui-ci est grand-comorien, celui-là est mohélien et cet autre est anjouanais ou mahorais. Certes, c'est une réalité et ce n'est pas une honte à se réclamer d'une île. Toutefois, cela conduit certains, au lieu de donner la primauté à l'Etat, à mettre leurs iles en avant.
J'ai donc toujours rêvé de voir notre pays disposer de petits ports et de bateaux, permettant au natif d'Anjouan de se rendre à Ngazidja ou Mwali ou inversementet de rentrer le même jour dormir chez lui. Cela renforcerait le sentiment d'appartenance à un même pays et faciliterait bien des choses et des démarches. Ainsi, parmi les projets retenus, c'est la construction de quatre petits ports dans les iles.
Vous savez aussi que nous avions accordé une licence pour la téléphonie, en échange de la construction de ce genre de ports. Cela n'a pas été réalisé. Aujourd'hui, avec ces fonds, ce projet verra le jour. Bientôt, vous verrez le lancement des travaux pour ces petits ports. Je vous informe d'ailleurs, et cela est la preuve de la réalité de ces projets, que nous irons à Moroni aujourd'hui, Ikililou et moi, pour poser la première pierre du port de la capitale. Dans deux ou trois mois, les mêmes projets commenceront à Mwali et Ndzouani.
Il ne s'agit pas seulement de ces projets. Il y a dans ce protocole -le Gouvernement vous fournira les détails- des bateaux rapides et confortables qui relieront les iles.
Mes frères, je vous ai fait part de mes rêves et je suis pour ma part convaincus que tous deviendront des réalités.
Nous devons promouvoir le tourisme car c'est un secteur pourvoyeur de recettes.
Nous avons des problèmes d'énergie. Or, je sais que dans notre pays, il y a des potentialités pour l'énergie géothermique. Jadis on se posait des problèmes sur la faisabilité. Aujourd'hui, dans l'ile de Ngazidja, il n'y a plus de doute. Les études déjà faites confirment la faisabilité. A ce sujet, même à Anjouan et Mwali, des photos satellites font apparaitre des potentialités géothermiques dans ces iles.
Le protocole prévoit également la construction d'aéroports internationaux. Sur ce point, voici une partie du protocole y est consacrée et je sais que cela fait partie des revendications de mohéliens et des anjouanais. Il y aura donc un grand aéroport à Mwali d'une piste de 3 km qui pourra accueillir directement sur l'ile, des avions en provenance d'Europe, d'Asie et des pays arabes. Un autre grand aéroport sera construit à Ndzouani de niveau international qui permettra d'accueillir ici des cargos.
Mes frères, j'ai souhaité vous tenir informés de tous cela. J'ajouterai une chose pour aider Ikililou : parmi les projets, il y a la création d'une compagnie aérienne du nom de Mohéli Air International - Comores pour désenclaver notre pays. Je vous le dis dès à présent pour que vous n'alliez pas critiquer Ikililou demain.
Pour ceux qui souhaitent le savoir et puisque le Gouverneur de Mwali est parmi nous, je voudrais vous dire que depuis que je suis là, de nombreux étrangers ont fait du tourisme à Mwali. Nous avions donné notre accord à des investisseurs pour leur donner cette ile entière afin qu'ils en fassent un petit paradis mais la crise financière les a fait reculer.
Aujourd'hui Mwali est connue dans le monde pour sa beauté et la pureté de son air. Cette ile est peu peuplée et sa population est accueillante. J'ai donc accepté, Ikililou et le Gouvernement également, que Mwali soit transformée en régions touristique. C'est pourquoi nous avons voulu faire la publicité et la promotion de cette ile avec Mohéli Air International-Comores. Je donne ainsi les rasions de cette appellation, pour que vous n'alliez pas penser que c'est parce que Ikililou est mohélien. Nous avions déjà discuté de cela bien avant les élections.
En plus transports maritimes et aériens, les bateaux et les avions, il y a bien d'autres projets dont je n'ai pas besoin de parler mais pour lesquels vous pouvez dors-et-déjà faire des rêves avec ces fonds. Je vous ferai toutefois une petite confidence : on m'a assuré que si tout se déroule bien, il y a des chances pour qu'un nouveau don nous soit accordé.
J'ai donc souhaité la présence du Gouvernement, du Dr Ikililou, de Messieurs Mohamed Soilih son Vice-président de Ngazidja, Nourdine Bourhane son Vice-président d'Anjouan, Fouad Mohadji son Vice-président de Mwali car ce sont eux qui prêteront serment après-demain pour prendre le gouvernail de notre pays. J'ai voulu qu'ils soient là, avec vous tous comme témoins, pour leur dire qu'il s'agit d'un dépôt (امانة). J'ai accompli ma part du devoir. C'est un dépôt et j'espère que vous le rendrez à leurs ayants-droit. Ce dossier, qui ne souffre d'aucun doute, est déjà prêt. Il vous reste à instaurer l'attente entre vous et lui.
Parmi nous, il y a enfin des étrangers, arabes, tucs et européens. Ce sont ceux qui vont nous aider à la mise en œuvre de ces projets si Dieu le veut.
Mes chers compatriotes,
Je pourrais vous en dire davantage car vous devez être tenus au courant de beaucoup de choses. Mais je vous ai rassemblés tous ici pour que vous soyez mes interprètes auprès des Comoriens qui ne sont pas là, pour leur dire avec force : « aimons ce pays, épargnons-le de la discorde. Notre richesse, c'est la paix, la stabilité et la sécurité dans ce pays. Méfions-nous de ceux qui souhaitent notre mésentente. La prospérité est à notre portée. Les projets ont déjà commencé. Nous espérons que nos difficultés passées ne nous causeront plus de soucis. »
Je vous vous répète qu'il s'agit d'un don qui n'a pas été facile à obtenir. Nous l'avons eu. Nous devons nous mobiliser, comme le dit l'adage, à Ndzouani et Mwali, « naritriye li pessi mwiri » - à Ngazidja on dit « naritriye ze nkabwa mbondzi » car le moment est venu. Avec l'aide de Dieu les choses se passeront bien.
Je ne saurai clore mon propos, sans lancer un appel aux cadres de notre pays et les autorités de l'Etat, d'aujourd'hui et de demain, pour leur dire : « ayez pitié de ce pays » aussi bien vous qui serez dans les bureaux, que vous qui aurez des responsabilités. J'ai souhaité la présence de Gouverneurs et ils sont là : le Gouverneur Mouigni Baraka de Ngazidja, le Gouverneur de Anissi de Ndzouani et le Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mwali. Ils se sont mis d'accord pour aller de concert avec le Président Ikililou et ses Vice-présidents pour diriger ce pays que nous leur avons confié en dépôt.
C'est également de notre devoir de veiller pour que notre pays sorte des difficultés, car nous n'avons que trop souffert. je suis certain que la mise en œuvre de ces projets dans les deux ans, notre pays aura la capacité d'attirer d'autres fonds et notre pays va avoir, enfin, des ailes pour voler.
Je remercie Dr Reza qui viendra bientôt ici. Il vous parlera probablement de la fondation Fatuma. Vous entendrez et vous verrez. Aujourd'hui nous allons poser la première pierre de la série de ports à construire. Vous verrez les avions, vous verrez la bateaux et vous verrez les écoles, l'université, les hôpitaux. Nous ne vivrons plus des difficultés d'électricité. La réalisation de ces six projets que nous avons retenus, constitue notre bien-être à tous.
Dr Ikililou souhaite que je vous dise que les engins destinés aux travaux sont déjà arrivés à Moroni et que ceux-ci ont déjà commencé. D'autres matériels arriveront bientôt à Anjouan et Mwali.
Je souhaiterais à ce propos féliciter les Mohéliens. Nous savons aujourd'hui que l'ile de Mwali est très prisé de part le monde pour sa nature, ses senteurs et sa beauté, sa tranquillité et l'accueil de sa population. Je voudrais prévenir les mohéliens contre la vente de terrains à des étrangers car le sol mohélien sera très précieux dans un proche avenir.
Cela ne signifie pas que les autres iles sont oubliées. Du moment que l'énergie géothermique sera produite à Ngazidja, cela attirera d'autres industries et aura des bonnes répercussions sur le tourisme. Ici à Anjouan, il y a également de bonnes choses. Les rivières et cours d'eau qui coulent ici pour se perdre dans la mer, seront retenus par des barrages pour obtenir de l'eau et produire de l'électricité.
Voilà ce que j'ai pu faire.
Pour terminer, je vous pose une question pour savoir si j'ai pu aider ce pays ou pas. Que croyez-vous que je souhaite avoir comme récompense de votre part ? Je sais qu'aux Comores, il y a des gens qui ne m'ont jamais aimé, qui ne m'aiment pas et qui ne m'aimeront jamais. Ceux-là, je m'en détourne. Je m'adresse à vous qui m'aimez et qui me souhaitent du bien. Ce que je souhaite de la part des habitants de ce pays, c'est de prier pour que j'entre au paradis. C'est tout. Le reste vous appartient.Aujourd'hui, j'ai une immense joie car les doutes que j'avais au début pour ces projets se sont dissipés. Une anecdote : J'étais à Anjouan quand je reçus les formulaires, pour demander ces fonds, à signer et faire retourner en urgence. J'étais avec notre frère « Garçon » ici présent ainsi que son épouse. C'est une partie de l'histoire, je dois en parler. Ces documents me sont parvenus alors que je n'étais pas dans mon bureau. Je devais les signer de toute urgence. J'ai prononcé la formule du « Bismillah » et j'ai signé. J'ai dit à Garçon : « depuis que je suis Président, je n'ai jamais signé un document relatif à autant d'argent. Si je vous en disais le montant, vous ne me croiriez pas. Son épouse a souri. Je suis certain qu'elle songeait aux « rêves de SAMBI »
Même en ce moment, je sais que l'esprit de certains n'arrive pas à intégrer cette idée : deux milliards d'euros ! Cela fait parie des choses que vous n'avez jamais entendus ni jamais vus à ce jour.
Je vous disais souvent, qu'un jour, de petits voyants Verts clignoteront dans ce pays. Je vous dis ici, que ces feux verts sont aujourd'hui allumés. Vous qui avez choisi ce Turban Vert, merci à vous le jour où vous avez voté pour moi. Merci à vous aujourd'hui et merci encore pour demain.
J'implore Dieu et j'espère que je ne vous ai pas causé du tort car j'ai fait de mon mieux. J'ai peut-être commis des erreurs mais je suis certain de n'avoir pas commis de faute. Même ceux qui m'ont lésé, je me suis efforcé de ne pas les léser. Je n'ai pas trahi ceux qui m'ont trahi. Je n'ai pas poignardé ceux qui m'ont poignardé. Il est possible que j'aie fait confiance à des gens qui ne le métraient pas. Ce sont des erreurs que j'ai commises sans le vouloir. De fautes, je n'en ai point commis.والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته.Beit salam
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