Le collectif des étudiants et élèves a tenu une assemblée générale ce lundi. Le but de cette rencontre était de discuter sur la conduite à ...
Le collectif des étudiants et élèves a tenu une assemblée générale ce lundi. Le but de cette rencontre était de discuter sur la conduite à tenir devant la grève persistante des enseignants. Les écoliers ont interpelé l’assemblée nationale mais les députés semblent impuissants.
Lundi, au lycée Said Mohamed Cheick de Moroni, les élèves et étudiants ont répondu en masse, à l’appel du collectif.
Devant leurs camarades, le bureau de cette organisation des élèves a procédé d’abord à un compte-rendu des démarches engagées pour tenter de désamorcer la crise qui oppose gouvernement et syndicat. « Depuis le déclenchement de la grève, le collectif n’a pas baissé les bras, dans le but de trouver des solutions.On a eu plusieurs entretiens avec les responsables sur cette question, mais jusqu’alors, on n’a rien trouvé comme réponses», informe Saifillah Mze Ali, le superviseur du collectif.
Devant leurs camarades, le bureau de cette organisation des élèves a procédé d’abord à un compte-rendu des démarches engagées pour tenter de désamorcer la crise qui oppose gouvernement et syndicat. « Depuis le déclenchement de la grève, le collectif n’a pas baissé les bras, dans le but de trouver des solutions.On a eu plusieurs entretiens avec les responsables sur cette question, mais jusqu’alors, on n’a rien trouvé comme réponses», informe Saifillah Mze Ali, le superviseur du collectif.
Selon lui, « les syndicats et le Gouvernement ont tenté de trouver une issue, mais rien n’a été convenu. L’Etat veut que les enseignants acceptent d’être payés sur la base de l’ancienne grille, en attendant, alors que les enseignants eux, maintiennent leur position ». Comme pour justifier cet appel, le collectif a fait savoir « qu’il ne peut y avoir de chemin à suivre, sans partager les idées ». Pour Saifillah Mze Ali, « il n’y aura pas d’année blanche et on espère que les examens ne seront pas faits comme l’année précédente sans les enseignants ».
Pendant que certains membres du collectif étaient reçus à l’assemblée nationale, le reste du bureau a ouvert une séance d’échanges pour récolter les idées des élèves. Mais quelques minutes plus tard, les élèves étaient de retour. La déception était visible sur leurs visages. « Avec tout ce qu’on nous a expliqué, nous regrettons que la réponse soit négative », a annoncé un des membres du collectif. Les écoliers étaient suivis par des députés, chose qui n’a pas plu à la plupart des élèves et a provoqué une interruption de leurs discussions.
« La solution ne viendra pas de l’assemblée nationale », nous lance Abdéremane Cheick Abdallah, président de la commission chargée de cette affaire. Selon ce député, « nous sommes là afin de vous aider à la recherche des solutions ». Près de quarante représentants des sites, les coopératives, ainsi que les membres du collectif se sont rassemblés à la fin de la réunion « pour réfléchir sur ce qu’on devrait faire en tenant compte des interventions de tout un chacun », nous a expliqué Youssouf Ali Hamid, du collectif. Et lui de conclure, « rien n’est encore prévu mais nous allons essayer dans un bref délai de faire connaître notre prochaine étape ».
A.A.M.
(Source : Malango Actualité)
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