Pour le parti Ridja, le soutien apporté par le président des Comores au colonel Kadhafi est “un dérapage qui ne peut ...
Pour le parti Ridja, le soutien apporté par le président des Comores au colonel Kadhafi est “un dérapage qui ne peut être cautionné”.
VISITE. Les membres du parti Ridja* n’iront pas accueillir, ce soir, le président de l’archipel des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, attendu pour une visite non officielle de trois jours à La Réunion.
C’est d’ailleurs sur ce point précis qu’Issa M’Bae, secrétaire fédéral du parti d’opposition, s’est concentré lors de son point presse tenu depuis l’hôtel Austral. “Sambi vient ici en tant que chef religieux, selon nos sources, a-t-il clarifié. Quelles que soient les raisons de sa venue, Sambi ne peut en aucune façon engager le peuple comorien car il n’a aucune légitimité pour le faire”.
Le président Sambi,
également surnommé "l’Ayatollah", viendra pour la première fois rendre visite à la communauté comorienne de La Réunion, en quatre ans de présidence. Une présidence qui conformément aux résultats des dernières élections devrait s’achever le 25 mai, date à laquelle le chef spirituel et temporel devrait passer la main à Ikililou Dhoinine, actuel vice-président des Comores, conformément à la constitution comorienne instituant une présidence tournante entre les représentants des trois îles de la République (Grande Comore, Anjouan, Mohéli). Une partie du programme de sa visite est d’ores et déjà connue : samedi, le politicien-théologien posera la première pierre d’une mosquée qui sera construite dans le bas de la rivière Saint-Denis. Il ira ensuite à la rencontre de la diaspora comorienne. Une grande cérémonie religieuse est également prévue dimanche à Saint-Denis.
également surnommé "l’Ayatollah", viendra pour la première fois rendre visite à la communauté comorienne de La Réunion, en quatre ans de présidence. Une présidence qui conformément aux résultats des dernières élections devrait s’achever le 25 mai, date à laquelle le chef spirituel et temporel devrait passer la main à Ikililou Dhoinine, actuel vice-président des Comores, conformément à la constitution comorienne instituant une présidence tournante entre les représentants des trois îles de la République (Grande Comore, Anjouan, Mohéli). Une partie du programme de sa visite est d’ores et déjà connue : samedi, le politicien-théologien posera la première pierre d’une mosquée qui sera construite dans le bas de la rivière Saint-Denis. Il ira ensuite à la rencontre de la diaspora comorienne. Une grande cérémonie religieuse est également prévue dimanche à Saint-Denis.
Le parti Ridja manifestera pacifiquement contre cette visite, samedi à 15 heures, devant le parvis des Droits de l’Homme, à Saint-Denis (Champ fleuri). Selon le porte-parole de ce parti, “l’alternance politique, la liberté et la démocratie” ne sont pas garanties par l’intrigant pouvoir Sambien. Dernièrement, le président Sambi s’est fait remarquer pour son soutien apporté, au sein de la Ligue Arabe, au colonel Mouammar Kadhafi, en dépit des décisions prises par la communauté internationale. En février 2009, "l’Ayatollah" avait reçu en visite officielle Mahmoud Ahmadinejad, président iranien, et s’était singularisé au sommet de la Ligue arabe le 29 mars 2009 en proposant de décerner le prix Nobel de la paix au président soudanais inculpé par la Cour pénale internationale Omar el-Bechir.source:clicanoo
Y.G *Ridja : Rassemblement des initiatives pour le développement avec la jeunesse avertie
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