Le président de l’Union des Comores Mohamed Abdallah Ahmed Sambi, en visite à la Réunion tout le week-end, a été accueilli hier avec ferve...
Le président de l’Union des Comores Mohamed Abdallah Ahmed Sambi, en visite à la Réunion tout le week-end, a été accueilli hier avec ferveur par la diaspora comorienne. Mais le président Sambi a aussi ses détracteurs. Cet après-midi sur la place des Droits de l’Homme à Saint-Denis, l’heure n’était pas à la liesse populaire.
Une vingtaine d’opposants se sont rassemblés pour dénoncer certains agissements du chef de l’Etat comorien. A la tête de ce mouvement : Saïd Larifou, homme franco-comorien, candidat aux élections présidentielles de la Grande Comore en 2002.
Une vingtaine d’opposants se sont rassemblés pour dénoncer certains agissements du chef de l’Etat comorien. A la tête de ce mouvement : Saïd Larifou, homme franco-comorien, candidat aux élections présidentielles de la Grande Comore en 2002.
Le président de l’Union des Comores Mohamed Abdallah Ahmed Sambi est arrivé hier soir à l’aéroport de Gillot. Des centaines de Comoriens installés à la Réunion sont venus accueillir le président Sambi avec des chants et des danses traditionnelles.
Déclarant qu’il était venu "parler de l’avenir des Comores", l’homme d’Etat a prononcé un discours ce matin devant de nombreux ressortissants comoriens, venus à la rencontre de l’Ayatollah. A un mois de la passation, le président de Sambi a tenu ce matin un discours très politique, évoquant l’Education des jeunes Comoriens et le budget de l’Etat de 60 millions d’euros.
Cet après-midi, sur la place des Droits de l’Homme de Saint-Denis, les membres du parti Ridja d’opposition au président de l’Union, ont donné de la voix. Menés par Saïd Larifou, avocat réunionnais candidat aux élections présidentielles de l’Union en 2002, ils étaient une trentaine à se rassembler en signe de protestation contre l’homme d’Etat comorien.
C’est par une prière de solidarité au peuple libyen qu’a commencée cette réunion sur cette place au nom symbolique. Reconnaissant le statut de chef religieux à Mohamed Abdallah Ahmed Sambi, Saïd Larifou lui refuse le titre de président. "Nous tenons à souligner que le président Sambi est un proche, je dirais même un collaborateur de Monsieur Kadhafi, il est le seul président au monde à avoir publiquement soutenu Mohammar Kadhafi dans son action à tuer les Libyens", a asséné Saïd Larifou.
Pour ce détracteur du président Sambi, la présence de l’Ayatollah à la Réunion est une forme de provocation. "Contrairement à ce qu’il a dit hier, si il voulait réellement venir voir les Comoriens d’ici pour leur apporter une solution, il serait venu lorsqu’il était président". Les membres du parti Ridja reconnaissent Dhoinine Ikililou comme le futur président des Comores, qui devrait prendre ses fonctions le mois prochain.Source:linfo.re
Déclarant qu’il était venu "parler de l’avenir des Comores", l’homme d’Etat a prononcé un discours ce matin devant de nombreux ressortissants comoriens, venus à la rencontre de l’Ayatollah. A un mois de la passation, le président de Sambi a tenu ce matin un discours très politique, évoquant l’Education des jeunes Comoriens et le budget de l’Etat de 60 millions d’euros.
Cet après-midi, sur la place des Droits de l’Homme de Saint-Denis, les membres du parti Ridja d’opposition au président de l’Union, ont donné de la voix. Menés par Saïd Larifou, avocat réunionnais candidat aux élections présidentielles de l’Union en 2002, ils étaient une trentaine à se rassembler en signe de protestation contre l’homme d’Etat comorien.
C’est par une prière de solidarité au peuple libyen qu’a commencée cette réunion sur cette place au nom symbolique. Reconnaissant le statut de chef religieux à Mohamed Abdallah Ahmed Sambi, Saïd Larifou lui refuse le titre de président. "Nous tenons à souligner que le président Sambi est un proche, je dirais même un collaborateur de Monsieur Kadhafi, il est le seul président au monde à avoir publiquement soutenu Mohammar Kadhafi dans son action à tuer les Libyens", a asséné Saïd Larifou.
Pour ce détracteur du président Sambi, la présence de l’Ayatollah à la Réunion est une forme de provocation. "Contrairement à ce qu’il a dit hier, si il voulait réellement venir voir les Comoriens d’ici pour leur apporter une solution, il serait venu lorsqu’il était président". Les membres du parti Ridja reconnaissent Dhoinine Ikililou comme le futur président des Comores, qui devrait prendre ses fonctions le mois prochain.Source:linfo.re
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