Au cours d une rencontre, hier, avec l'intersyndicale d l'enseignement, le gouvernement a annoncé son intention de geler les nouvell...
Au cours d une rencontre, hier, avec l'intersyndicale d l'enseignement, le gouvernement a annoncé son intention de geler les nouvelles grilles indiciaires des enseignants et de payer trois mois à tous les fonctionnaires sur la base des états de mois de septembre 2010. Cette décision provoque la colère des syndicats qui menacent de déclencher un mouvement de grève.
Les enseignants opposent donc fermement une fin de non-recevoir au gouvernement qui a envoyé, hier, trois de ses membres pour négocier un gel temporaire des nouvelles grilles.
« Nous avons proposé, en vain, au gouvernement, qui est seul responsable de l'explosion de la masse salariale, d'effectuer un contrôle pour détecter les abus qui ont eu lieu dans l'application du décret présidentiel », explique Mhadji Issa, du syndicat des enseignants de l'Université. «Nous n'allons pas accepter que cet acquis social soit bafoué», ajoute-t-il, précisant que si le gouvernement exécute sa décision, l es enseignants vont stopper l es cours et descendre dans l a rue. «Nous savons tous qu'il y a eu des abus et des dérapages, le gouvernement l e sait aussi. Pourquoi ne pas accepter d'effectuer le contrôle pour assainir les fichiers de la FOP», renchérit un syndicaliste de l'administration scolaire qui cite comme exemple des fonctionnaires des ministères des Finances et des Affaires étrangères qui ont bénéficié des nouvelles grilles enseignants. « Moi, j e connais un instituteur dont l'indice est brusquement passé de 425 à 1350. C'est un abus qu'il faut corriger », poursuit un autre enseignant qui prévient qu'en cas de grève, le mouvement sera général au niveau national. La masse salariale de la fonction publique comorienne a atteint 1,9 milliard au mois octobre 2010 dont 1,074 milliard pour l e personnel de l'Education.source:albalad
Les enseignants opposent donc fermement une fin de non-recevoir au gouvernement qui a envoyé, hier, trois de ses membres pour négocier un gel temporaire des nouvelles grilles.
« Nous avons proposé, en vain, au gouvernement, qui est seul responsable de l'explosion de la masse salariale, d'effectuer un contrôle pour détecter les abus qui ont eu lieu dans l'application du décret présidentiel », explique Mhadji Issa, du syndicat des enseignants de l'Université. «Nous n'allons pas accepter que cet acquis social soit bafoué», ajoute-t-il, précisant que si le gouvernement exécute sa décision, l es enseignants vont stopper l es cours et descendre dans l a rue. «Nous savons tous qu'il y a eu des abus et des dérapages, le gouvernement l e sait aussi. Pourquoi ne pas accepter d'effectuer le contrôle pour assainir les fichiers de la FOP», renchérit un syndicaliste de l'administration scolaire qui cite comme exemple des fonctionnaires des ministères des Finances et des Affaires étrangères qui ont bénéficié des nouvelles grilles enseignants. « Moi, j e connais un instituteur dont l'indice est brusquement passé de 425 à 1350. C'est un abus qu'il faut corriger », poursuit un autre enseignant qui prévient qu'en cas de grève, le mouvement sera général au niveau national. La masse salariale de la fonction publique comorienne a atteint 1,9 milliard au mois octobre 2010 dont 1,074 milliard pour l e personnel de l'Education.source:albalad
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