L'Université des Comores, établissement public à caractère scientifique et culturel jouissant de l'autonomie administrative et finan...
L'Université des Comores, établissement public à caractère scientifique et culturel jouissant de l'autonomie administrative et financière a été créée par l'ordonnance N°03 -008/PR du 8 septembre 2003 avec comme mission affirmée, de répondre aux demandes de formations supérieures des bacheliers et créer un cadre pour développer et entretenir les savoirs en rapport avec les valeurs et la culture comoriennes.
Cette création a donné lieu à un séminaire de réflexion organisé au Palais du Peuple du 26 au 28 Août 2003 à l'issue duquel ont été tracées les grandes lignes du Projet. Un comité technique, le CRASUC, organisateur de ce séminaire a ensuite été chargé du suivi et du déploiement des décisions et initiatives émanant des débats.
Des établissements d'enseignement supérieurs déjà en place, à savoir :
- L'Ecole Nationale d'Administration et de Commerce (ENAC);
- L'Institut de Formation des Enseignants et de Recherche en Education (IFERE);
- L'Institut Supérieur de Formation et de Recyclage (ISFR);
- L'Ecole Nationale de Santé
furent alors intégrés dans de structures nouvelles pour constituer l'Université des Comores avec ses 8 composantes que sont les Facultés de Droit et des Sciences Economiques, de Lettres Arabes et Sciences Islamiques (Imam Chafiou), de Lettres et Sciences humaines, l'Institut de Formation, des Enseignants et de Recherche en Education (IFERE), l'Institut Universitaire de Technologie (IUT) et l'Ecole de Médecine et de Santé Publique (EMSP). Un Centre Universitaire de Formation Permanente (CUFOP) a ensuite rejoint cet ensemble en 2007. A partir de la rentrée 2008-2009, les structures d'enseignement se trouvant à Patsy à Anjouan ont intégré l'université des Comores avec l'ouverture d'un certain nombre de filières de formation.
Désormais, plus de 80% des bacheliers que produit chaque année le système éducatif comorien, environ entre 2000 et 4000 s'inscrivent à l'UDC, alors qu'ils partaient auparavant dans leur grande majorité à l'extérieur souvent à la charge de leurs parents. Le fonctionnement initial de cette jeune institution a fait appel d'une part à un personnel enseignant et administratif comorien dont une partie non négligeable était insuffisamment qualifié. Il a bénéficié d'autre part dès son
origine de l'aide précieuse de plusieurs organisations et institutions partenaires sur le plan organisationnel, pédagogique et scientifique.
Des accords de partenariats furent signés avec plusieurs autres universités françaises et étrangères. Ces coopérations ont beaucoup contribué à la crédibilité de l'UDC et à l'adhésion de la population.
L'UDC est donc rentré après six années d'existence dans une phase de mouvement pour lequel il est devenu nécessaire de porter un regard critique, de faire le bilan du chemin parcouru et par voie de conséquence de regarder le futur.
Cette réflexion, outre le fait d'identifier les lignes de force et les points de faiblesse de l'Université des Comores, a eu comme objectif l'élaboration d'un véritable plan stratégique visant à repenser l'avenir à moyen et long terme et à poser les fondements qui vont gouverner le devenir de cette jeune institution
C'est ce qui a donné lieu aux 2ème ASSISES de l'UDC tenues le 20 février 2010 au palais du peuple.
Au cours de ces ASSISES, la communauté universitaire a pris le parti de dessiner un bilan à grands traits en passant en revue les domaines de l'Université que sont les formations et la recherche, les ressources, les relations internationales, la communication et la gouvernance de l'université.
Pour chacun de ces secteurs, les réflexions menées en atelier ont apporté un éclairage sur les faiblesses constatées mais aussi les réalisations pour en tirer les leçons et dégager les nouvelles orientations pour le futur.
Il a donc été constaté que l'UDC souffre d'un certain nombre d'handicaps, mais ceux-ci ne représentent pas une fatalité. Des voies de progrès sont possibles ; c'est là l'objet du nouveau schéma directeur qui veut faire de l'UDC une Université qui soit reconnue au niveau national, et international, qui participe au développement du pays et à sa cohésion, fortement intégrée dans la région mais qui prend soin de développer des spécificités susceptibles de lui conférer une identité.
Mais, cette volonté de formulation du futur passe d'abord par l'affirmation d'une vision, accompagnée par le respect de valeurs partagées qui vont être au centre de la mission de l'Université des Comores. à suivre
Source:albalad
Cette création a donné lieu à un séminaire de réflexion organisé au Palais du Peuple du 26 au 28 Août 2003 à l'issue duquel ont été tracées les grandes lignes du Projet. Un comité technique, le CRASUC, organisateur de ce séminaire a ensuite été chargé du suivi et du déploiement des décisions et initiatives émanant des débats.
Des établissements d'enseignement supérieurs déjà en place, à savoir :
- L'Ecole Nationale d'Administration et de Commerce (ENAC);
- L'Institut de Formation des Enseignants et de Recherche en Education (IFERE);
- L'Institut Supérieur de Formation et de Recyclage (ISFR);
- L'Ecole Nationale de Santé
furent alors intégrés dans de structures nouvelles pour constituer l'Université des Comores avec ses 8 composantes que sont les Facultés de Droit et des Sciences Economiques, de Lettres Arabes et Sciences Islamiques (Imam Chafiou), de Lettres et Sciences humaines, l'Institut de Formation, des Enseignants et de Recherche en Education (IFERE), l'Institut Universitaire de Technologie (IUT) et l'Ecole de Médecine et de Santé Publique (EMSP). Un Centre Universitaire de Formation Permanente (CUFOP) a ensuite rejoint cet ensemble en 2007. A partir de la rentrée 2008-2009, les structures d'enseignement se trouvant à Patsy à Anjouan ont intégré l'université des Comores avec l'ouverture d'un certain nombre de filières de formation.
Désormais, plus de 80% des bacheliers que produit chaque année le système éducatif comorien, environ entre 2000 et 4000 s'inscrivent à l'UDC, alors qu'ils partaient auparavant dans leur grande majorité à l'extérieur souvent à la charge de leurs parents. Le fonctionnement initial de cette jeune institution a fait appel d'une part à un personnel enseignant et administratif comorien dont une partie non négligeable était insuffisamment qualifié. Il a bénéficié d'autre part dès son
origine de l'aide précieuse de plusieurs organisations et institutions partenaires sur le plan organisationnel, pédagogique et scientifique.
Des accords de partenariats furent signés avec plusieurs autres universités françaises et étrangères. Ces coopérations ont beaucoup contribué à la crédibilité de l'UDC et à l'adhésion de la population.
L'UDC est donc rentré après six années d'existence dans une phase de mouvement pour lequel il est devenu nécessaire de porter un regard critique, de faire le bilan du chemin parcouru et par voie de conséquence de regarder le futur.
Cette réflexion, outre le fait d'identifier les lignes de force et les points de faiblesse de l'Université des Comores, a eu comme objectif l'élaboration d'un véritable plan stratégique visant à repenser l'avenir à moyen et long terme et à poser les fondements qui vont gouverner le devenir de cette jeune institution
C'est ce qui a donné lieu aux 2ème ASSISES de l'UDC tenues le 20 février 2010 au palais du peuple.
Au cours de ces ASSISES, la communauté universitaire a pris le parti de dessiner un bilan à grands traits en passant en revue les domaines de l'Université que sont les formations et la recherche, les ressources, les relations internationales, la communication et la gouvernance de l'université.
Pour chacun de ces secteurs, les réflexions menées en atelier ont apporté un éclairage sur les faiblesses constatées mais aussi les réalisations pour en tirer les leçons et dégager les nouvelles orientations pour le futur.
Il a donc été constaté que l'UDC souffre d'un certain nombre d'handicaps, mais ceux-ci ne représentent pas une fatalité. Des voies de progrès sont possibles ; c'est là l'objet du nouveau schéma directeur qui veut faire de l'UDC une Université qui soit reconnue au niveau national, et international, qui participe au développement du pays et à sa cohésion, fortement intégrée dans la région mais qui prend soin de développer des spécificités susceptibles de lui conférer une identité.
Mais, cette volonté de formulation du futur passe d'abord par l'affirmation d'une vision, accompagnée par le respect de valeurs partagées qui vont être au centre de la mission de l'Université des Comores. à suivre
Source:albalad
COMMENTAIRES