Par un communiqué laconique publié par habarizacomores.com (A lire ici) , la Direction de campagne de Mohamed Ali Soilihi nous apprend, apr...
Par un communiqué laconique publié par habarizacomores.com (A lire ici), la Direction de campagne de Mohamed Ali Soilihi nous apprend, après un récit de nouveaux désaccords avec tout le monde , que leur candidat ne se soumettra pas à la procédure relative aux opérations des élections partielles du 11 mai 2016.
Pour motiver ce énième revirement, l'équipe de Mamadou s'insurge contre une prétendue ingérence des organisations partenaires à notre processus électoral, s'éloignant de facto de la courtoisie habituelle tant conseillée par le Gouvernement comorien dans ses communiqués et dont on connait la proximité politique et le soutien multiforme à elle apportée, au mépris de l'équité nécessaire pour un scrutin que l'on veut transparent.
Plus rien n'est comme avant et ils seront obligés de s'y soumettre car refuser un protocole qui n'est que la traduction de la loi dans les faits, est une débandade.
Quoi de plus normal que d'autoriser les représentants des candidats à accompagner l'acheminement des enveloppes et procès verbaux issus des urnes.
Quoi de plus normal que de tout faire pour s'affranchir et dépasser la grande fraude du 23 févier 2016, laquelle nous a conduits au fameux 104% qui a fait de notre pays la risée aux yeux du monde.
Quoi de plus normal que des cas portés par le candidat et ses colistiers devant la Cour soient examinés et repris dans les mêmes termes comme le sont les listes électorales, le logiciel et autres outils logistiques.
Il leur est tout simplement rappelé que l’étau se resserre car à force de jouer sur les intérêts du pays on finit toujours par se mettre la corde au cou.
Nous sommes entrain de vivre un paradoxe dont on souviendra longtemps: des candidats du pouvoir qui se mettent en travers des décisions du Chef de l'Etat et de son Gouvernement.
Djounaid Djoubeir