Incendie criminel à Nice : « Ils ont tué nos enfants. On réclame justice ». Ya-Sin, la sourate 36 du Coran qui évoque la sagesse et la justice, résonn
Une famille d’origine comorienne a été décimée par un incendie criminel lié au trafic de drogue. Une tragédie qui a choqué la France.
Ya-Sin, la sourate 36 du Coran qui évoque la sagesse et la justice, résonne dans la pénombre du palais Nikaïa à Nice. Zhairoudine, 19 ans, et son petit frère Afouwady, 17 ans, observent en silence les sept cercueils déposés sur l’estrade. La salle est pleine à craquer. Plus de 1 500 personnes, issues en grande partie de la communauté comorienne, et des représentants de toutes les religions sont venus de la France entière rendre hommage à la famille décimée.
Les deux adolescents font partie des trois rescapés de cette terrible nuit au quartier des Moulins. Zhairoudine a sauvé son frère cadet en le faisant respirer près de la fenêtre. De ce qu’ils ont vécu cette nuit-là, il ne veut plus parler : l’odeur de la fournaise, les cris de leur mère bravant les flammes à l’arrière de l’appartement pour tenter de sauver les plus jeunes, le matelas déposé à la hâte en bas de la tour par des habitants solidaires, leur père se jetant dans le vide, mort sur le coup, suivi d’un de leurs frères qui, lui, a miraculeusement survécu à ce saut du...Lire la suite sur Paris Match
Photo : À dr. : Sitty Abdallah Saher et Mhoumadi Abdulkassim (au centre) entourés de leurs enfants (de g. à dr.): Sandjema, Oumaya, Omar et Afrady. En 2020. À g. : Chafika, 23 ans, une amie que Sitty considérait comme sa propre fille. © Bruno Bebert / Bestimage / Bruno Bebert / Bestimage
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