Nous appelons Monsieur Azali à tirer les leçons de cet échec cuisant. Les 4 milliards dépensés pour cette mascarade n'ont fait que souligner le fossé.
La fête ratée de fin de mandat du colonel Azali
Le stade vide a mis en lumière le rejet clair et massif de notre peuple face à ce que nous considérons comme hold-up électoral.
Ce 26 Mai, le peuple Comorien a exprimé son désaveu en boycottant cette cérémonie. Les images de ce stade vide, où des milliers de chaises sont restées inoccupées, témoignent la volonté du peuple Comorien de ne pas cautionner cette tentative de légitimation d'un mandat contesté.
Les 4 milliards dépensés pour cette mascarade n'ont fait que souligner le fossé qui existe entre le pouvoir actuel et les préoccupations réelles de notre population. L'absence de soutien populaire est un message fort que M Azali ne peut ignorer.
C'est une démonstration éclatante de son impopularité et du rejet de ses pratiques autoritaires. Ni la présence de quelques chefs d'Etat, ni le discours pompeux ne peuvent masquer la réalité. Nous appelons Monsieur Azali à tirer les leçons de cet échec cuisant.
La gouvernance par la force et le mépris ne peuvent mener qu'à l'instabilité et à la division. Il est temps pour lui de faire preuve de modestie, de reconnaître ses erreurs et de cesser de s'accrocher au pouvoir de manière illégitime.
Nous réaffirmons notre engagement à défendre les intérêts du peuple Comorien et à lutter pour la restauration de la démocratie et de l'état de droit dans notre pays. Nous vous invitons tous à rester mobilisés et a continuer de faire entendre votre voix pacifiquement, mais avec détermination.
L'avenir de notre nation dépend de notre capacité à rester unis dans notre quête de justice, de la liberté et de dignité.
Vive les Comores, vive la démocratie.
Daoud Halifa
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