Le putsch électoral d'Azali ne passera pas cette fois-ci. Les fraudes massives et l'arrogance du clan Azali ont poussé la jeunesse à la révolte créant
Le 24 janvier 2024, la Cour Suprême a proclamé l'élection dès le premier tour d'Azali et des trois gouverneurs de son clan. Un scandale au grand jour ! Lorsque la CENI a publié les résultats des présidentielles et des élections des gouverneurs, la rue s'est embrasée. Les fraudes massives et l'arrogance du clan Azali ont poussé la jeunesse à la révolte créant une situation quasi insurrectionnelle.
Imaginer des ambassades et des organisations internationales qui publient des déclarations préconisant la sincérité des scrutins et exigeant le respect du droit de manifester aux Comores, une "Communauté Internationale" d'ordinaire si prudente et/ou si encline à soutenir les pouvoirs en place et vous mesurerez l'ampleur de l'infamie d'Azali et de son clan.
Azali a néanmoins poursuivi son plan jusqu'au bout : s'autoproclamer élu dès le premier tour. Ne reculant devant rien, croyant pouvoir tout se permettre, Azali a fait disperser une réunion de notables. Des notables qui, suivant les traditions ancestrales du pays, se concertent chaque fois que des problèmes graves se posent à la communauté. Des militaires cagoulés, comme s'ils voulaient commettre des crimes incognito, ont investi leur salle de réunion et les ont mis dehors. Le putsch électoral est donc consommé.
Mais les choses n'en resteront pas là. Ce qui s'est passé en 2019, ne se reproduira pas en 2024. On ne permettra à Azali et son clan, de gérer le pays pendant les 5 prochaines années et encore moins de fonder une dynastie en supprimant la Tournante. La jeunesse poursuivra son combat patriotique et la notabilité va relever le défi que lui a lancé Azali. Le putsch électoral d'Azali ne passera pas cette fois-ci.
Idriss Mohamed Chanfi
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