Est-il utile de participer à des élections lorsque la défaite par fraude est certaine ? Et comment réagir lorsqu'un énième scrutin a été manipulé ? Un
LES ELECTIONS AUX COMORES
N.B : Nous revoici à nouveau, nous sommes venus parler aux amoureux de la lecture dans cette ère que bon nombre zappe les écritures longues et se reposent aux vidéos insultantes et blasphématoires avant de s'en dormir sur les commentaires.
Il est plus facile de tromper quelqu'un que de le convaincre qu'il a été trompé ; comme il est clair de mentir à quelqu'un que de lui convaincre qu'il a été menti. On leur dira la vérité dans les livres et on leur mentira dans les discours…
Si ces démagogues dispersent des millions d'argent pour se faire élire et d'aller récupérer des milliards par la suite ; pourquoi vous les initiateurs à l’absentéisme de ne pas dilapider des centaines d'argent pour freiner les girouettes à ne pas masser leur meeting.
Je pense que nous sommes vraiment déconnectés du reste du monde et beaucoup d'entre nous sont coupables. Nous pensons avoir le droit d'inséminer une vache, et quand elle donne naissance, de lui voler son bébé ; même si ses cris d'angoisse sont indéniables. Et on lui prend son lait destiné à son veau pour le mettre dans nos cafés et dans nos riz aux papis (MAYELE YA WANDRU WABABA).
Ils pensent que ce scrutin ne changera rien, que les candidats ne sont pas à la hauteur ou que la campagne n'a pas été convaincante.
Les jeunes Comoriens ne trouvent pas du travail, ceux qui y trouvent sont inquiets pour sa durée avec des salaires misérables et sans la possibilité de perfectionner leurs compétences ou d’avoir une certaine sécurité de l’emploi.
On rencontre souvent de jeunes diplômés qui font de petits boulots. Ils sont des vendeurs ambulants, taximan ou vendent des cartes de recharge téléphoniques ou sont même ouvriers... Le chômage des jeunes est une bombe à retardement, qui semble maintenant dangereusement proche de l’explosion.
Les élections ne riment pas forcément avec démocratie. Est-il possible pour un parti d'opposition de remporter des élections quand le gouvernement en place est déterminé à rester au pouvoir à tout prix ?
La fraude électorale devient démocratiquement au sens ou les dictateurs s'accommodent désormais du suffrage universel dont les résultats sont avalisés par l'opinion internationale. D’où le terme démocrature qui est souvent accolé à ces nouveaux régimes, mais qui ne saurait se justifier sans faire l'amalgame entre démocratie et élections.
Est-il utile de participer à des élections lorsque la défaite par fraude est certaine ? Et comment réagir lorsqu'un énième scrutin a été manipulé ?
Certains partis et dirigeants sortants pillent les ressources publiques pour mener campagne.
Des partis au pouvoir sollicitent les organismes de sécurité du pays tels que la police et les services de renseignement pour soutenir leur campagne. Tous ces éléments font lourdement pencher la balance en faveur du parti au pouvoir et du dirigeant sortant au détriment de l’opposition.
Une triste vérité ce sont les partisans qui changent de parti du matin au soir, puisqu'ils ne sont des adhérant par convictions ni par idéologie mais juste par promesses individuels à court-terme. On nous avait longuement chanté que : '' UFUKARA KAU PWA MILA''. Mais à nos jours, c'est une habitude normal que le mot pudeur même a disparu des les manuels. Personnellement je m'en fiche de qui voter car c'est comme on me dit de choisir entre la peste, l'Ébola, la Parkinson, le cancer ou la poliomyélite.
On ne peut pas prétendre un réveil de ses nouveaux diplômés aliénés et asservis dans la politique. Ceux qui sont échoués dans la vie essayent de se racheter en embrassant la politique.
Au nom même de la raison…
Bien que la démocratie ne s’y résume pas, elle est le fondement du contrat social par lequel les dirigeants élus acquièrent la légitimité de gouverner qui leur est octroyée par les électeurs. Ce soupçon généralisé à l’endroit des élections, en Afrique notamment, est lié au fait qu’elles sont organisées souvent, dans des contextes conflictuels et dans des conditions de transparence douteuses, malgré l’existence de standards universels en matière d’élections auxquels les États ont adhéré.
En réalité, le refus de vote s’explique par le fait que les élections sont perçues comme une duperie, comme un acte dépourvue de sens.
Pour ceux qui m'écrivent en privé pour les solutions que j'apporte face a ces enjeux ; je vous réponds que la tache est loin de là ; mon objectif premier et de réveiller et conscientiser mes semblables après les solutions viendront automatiquement.
Hachim Said Itchi
Économiste et future poète de la Lune
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