Comores : Appel au Boycott de la Mascarade électorale d'Azali en 2024...Forgée le 23 décembre de cette année-là, la Constitution originelle de 2001 in
Comores : Appel au Boycott de la Mascarade électorale d'Azali en 2024...
La Constitution originelle du 23 décembre 2001 est bien plus qu'un simple texte juridique ; elle est le socle sur lequel repose la possibilité de sculpter notre destin. Avec quelques ajustements, elle peut être ciselée avec précision pour refléter les aspirations profondes des peuples de Comore, d'Anjouan, de Mohéli et de Mayotte.
Forgée le 23 décembre de cette année-là, la Constitution originelle de 2001 incarne une source d'inspiration inestimable. Cependant, ce joyau a été délibérément éclipsé par la version tronquée de 2009, un tripatouillage criminel qui a violemment ébranlé les fondations de l'autonomie insulaire, recentralisant et consolidant tous les pouvoirs à Moroni.
Cette transformation a livré nos vies entre les mains de cyniques individus tels que l'ogre sanguinaire Azali, un individu sans foi ni loi, dépourvu de toute moralité, créant ainsi un contraste flagrant avec l'idéal initial inscrit dans la Constitution de 2001, pierre angulaire de notre autonomie insulaire.
Azali, le despote sanguinaire, se présente sans équivoque comme l'ennemi déclaré des Anjouanais, les méprisant, les haïssant, et dérobant tous leurs droits constitutionnels et institutionnels. En réalité, son dédain s'étend même à son propre peuple de Ngazidja-Comore. Son affection ne va qu'à lui-même, à son clan mafieux, et à ses maîtres étrangers, faisant office de nègre de maison et vassal de l'étranger. Indifférent aux souffrances, à la misère, et au dénuement total qui affligent la grande majorité des peuples de cet archipel, il manifeste une apathie choquante, révélant ainsi son insensibilité totale à la détresse humaine.
Son désir obsessionnel de prolonger son règne, en dépit de toute considération pour la légalité et la légitimité, transparaît de manière évidente. La farce électorale de janvier 2024 se profile tel un subterfuge méticuleusement ourdi visant à légitimer un pouvoir entaché d'illégalité depuis 2018, aggravé par l'usurpation en 2021 du droit constitutionnel de la Tournante présidentielle, qui revient légitimement au peuple d'Anjouan. Azali n'est investi ni de l'autorité légale ni de la légitimité nécessaire pour orchestrer une élection aux Comores.
Face à cette supercherie, unissons-nous, tel un rempart, par une mobilisation générale, en utilisant tous les moyens à notre disposition !
Boycottons résolument cette parodie électorale, refusons de prêter main-forte à la légitimation d'un pouvoir illégitime. Unis dans une volonté claire et commune, écrivons ensemble notre destinée, loin des manœuvres manipulatrices et des mascarades politiques.
Certes, la transition vers un système confédéral suscite des résistances, en particulier de la part des élites politiques de Ngazidja-Comore. Ces dernières, ferventes partisanes du centralisme d'État, agissent toujours dans le dessein de tirer profit, non seulement pour elles-mêmes, mais aussi pour leur unique île.
Dans cette résistance, on observe également certaines franges d'Anjouanais et de Mohéliens, égarées et lobotomisées, agissant en tant que suiveurs opportunistes de ces élites politiques de Ngazidja-Comore, sans réaliser que, par leurs actions, elles ne font que servir les intérêts d'une île qui n'est pas la leur. Ces franges de suiveurs néfastes doivent être bannies et écartées. Il est désormais impératif pour les peuples de Mohéli et d'Anjouan de se dresser ensemble, d'unir leurs voix et de défendre l'idéal de leur souveraineté insulaire. Il en va de leur existence même.
L'ombre d'une farce électorale prévue en 2024, orchestrée par le démon sanguinaire Azali, ressemble à un spectacle sans fin, dirigé par un magicien des ombres, visant à entériner son maintien éternel au pouvoir. Comme le dicton sage nous le rappelle : un dictateur ne lance jamais les dés qu'il ne peut contrôler, de peur de devoir répondre de ses nombreux crimes devant les tribunaux. Azali incarne parfaitement cette triste réalité.
Il est essentiel que les Anjouanais et les Mohéliens comprennent que la plupart des élites politiques de Ngazidja-Comore ne seront jamais disposées à boycotter sincèrement cette parodie électorale de 2024. Ceux qui se portent candidats à cette élection illégale et dénuée de logique, sont des individus corrompus d’Azali, sollicités par ce dernier pour légitimer son pouvoir par leur participation. Ils doivent être classés dans la même catégorie d'ennemis des peuples.
Il est grand temps de contrecarrer cette parodie électorale prévue pour 2024 par un boycott actif !
C'est notre devoir envers les générations futures, notre engagement envers la liberté. Ensemble, nous avons le pouvoir de repousser les ténèbres de l'autocratie, de la dictature et de faire face au péril que représente ce sanguinaire Azali, et de raviver l'espoir dans tout notre archipel y compris Mayotte.
Mobilisons-nous en tant que citoyens engagés sous la bannière de la société civile pour un boycott actif de la farce électorale de 2024 !
Exigeons avec détermination la restauration et le respect de la Constitution originelle de 2001, la seule Constitution légitime et légale qui ait une valeur authentique. Notre unité et notre action sont les clés de notre lutte pour le progrès, le développement, la démocratie et la souveraineté insulaire.
Ignorons les élites politiques corrompues de Ngazidja-Comore et certaines élites politiques d'Anjouan, aliénées mentalement, décérébrées et moutonnisées !
Le fatalisme n'est et ne sera jamais la solution pour nous délivrer des griffes de ce vampire sanguinaire !
Ensemble, forgeons un avenir où la liberté et la dignité prévaudront sur l'obscurité tyrannique !
Sous la bannière de la société civile :
Levons-nous et boycottons Azali, brisons les chaînes de la servitude et de l'oppression dictatoriale !
Mohéli, Mayotte, Anjouan et Comore, notre destin est entre nos mains !
Vive la Confédération souveraine des États insulaires !
Anli Yachourtu JAFFAR
16 décembre 2023
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