La loi du plus fort ne peut l'emporter définitivement : Leçon adressée particulièrement à la France et à sa marionnette Azali. Leçon rappelée au Monde
La loi du plus fort ne peut l'emporter définitivement
Leçon rappelée au Monde par l’héroïque peuple palestinien qui suscite l’admiration de toutes les personnes attachées au respect du droit de tous, à l’égalité de tous, personne et peuple, face à une loi qui se doit d’être équitable.
L’Occident impérialiste, maître de l’Univers, considérait la question
palestinienne comme éteinte. Après plus de 75 ans d’oppression, de répression,
de liquidation des dirigeants palestiniens, de corruption, la résistance
palestinienne n’était que l’ombre de lui-même.
De temps en temps quelques roquettes du Hamas sur le territoire israélien, peu
de dégâts mais horreur du monde occidental et « riposte disproportionnée »
d’Israël qui ravageait à sa guise la bande de Gaza. Gaza qui semblait accepter
son sort, une soumission complète aux désidératas de Tel Aviv. Quelques
protestations formelles face à la multiplication des colonies israéliennes, à
l’annexion de Jérusalem. En réalité presque rien !
La solidarité internationale à l’égard du peuple palestinien, une formalité de
moins en moins respectée. Les dirigeants arabes regardent ailleurs » et cache
leur trahison honteuse. Imaginez-donc, on n’a plus entendu parler de
négociations internationales sur la Palestine ni de proposition de plan de
paix depuis le début du XXIème siècle. La « question palestinienne » ne figure
plus à l’ordre du jour des Assemblées Générales de l’ONU. On opte pour Moyen
Orient pour faire passer la pilule.
Pour l’Occident une page était tournée. Il restait à consacrer l’état de fait
par l’établissement de relations diplomatiques entre les pays arabes et
Israël. L’Arabie Saoudite s’inscrivant dans ce processus, la boucle serait
bouclée.
C’était compter sans l’indomptable peuple palestinien. Son opération du 6
octobre interpelle le monde entier. Un peuple n’est jamais battu
définitivement. Le peuple palestinien, malgré plus de 75 ans de négation de
son existence possède encore des ressources et n’en manquera pas dans
l’avenir. Il a marqué des points. Même s’il n’a pas encore complètement gagné
la bataille, il est bien clair qu’il n’y aura pas de paix sur ses cendres.
Certaines voix averties commencent à souligner l’aveuglement d’Israël et de
l’Occident. On ne pouvait pas enterrer le peuple palestinien. C’est ce qui
explique la complexité de la situation actuelle. Elles s’interrogent sur une
voie de sortie qui puisse conduire à la paix entre les peuples palestiniens et
israéliens. Malheureusement les médias occidentaux, France 24 en pointe,
multiplient les décryptages d’experts vendus qui se répandent en sophismes sur
la vanité de Tsahal, la perspective d’une aventure au sol et autres
justifications de la brutalité sur les civils palestiniens décimés par les
bombardements massifs de Gaza par l’armée israélienne.
La question devient donc : va-t-on sortir ou non de l’aveugle loi du plus fort
?
Les innombrables expériences vont-ils instruire les dirigeants actuels
d’Israël et du Monde :
- La violence esclavagiste n’a pas perpétué l’esclavagisme
- La violence coloniale n’a pas perpétué le colonialisme
- L’armée vietnamienne n’était pas plus forte que l’américaine, et pourtant elle a gagné
- L’armée algérienne n’était pas plus forte que l’armée française et pourtant elle gagné
Mobutu, s’appuyant sur son armée, se croyait invincible, il a fini dans une
poubelle. Il en fut de même pour Ben Ali en Tunisie, pour Compaore au Burkina
et pour tant d’autres.
Azali s’instruira-t-il de ces expériences ou va-t-il persister dans la voie de
la violence autocratique, s’attribuer la victoire aux prochaines élections et
croire pouvoir continuer indéfiniment à opprimer et frustrer notre pays et
notre peuple ?
La suite nous le dira
Idriss (09/10/2023)
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