Saandi Assoumani, l'homme qui veut déverrouiller le système et changer les Comores. Animé par un esprit de changement, Mr Saandi Assoumani est prêt à
Saandi Assoumani, l'homme qui veut déverrouiller le système et changer les Comores
𝐂𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐝𝐞́𝐜𝐥𝐚𝐫𝐞́ 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐨𝐫𝐞𝐬, Mr Saandi Assoumani a donné, au cours d’un entretien accordé à Comores Comornews, sa vision de l’exercice du pouvoir si le peuple comorien lui donnait l’immense honneur de diriger le pays. Le moins que l’on puisse dire est qu’il s’agira de quelque chose d’inédit aux Comores puisqu’il 𝐧’𝐞𝐧𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐧𝐢 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐧𝐢 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 𝐝’𝐡𝐮𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́.
Animé par un esprit de changement, Mr Saandi Assoumani est prêt à faire sauter tous les verrous pour installer les Comores dans les bons rails du développement. Selon lui, « Nous devons changer tout le système, la façon de gouverner le pays et les comportements. Nous devons changer tout ce dont on pense que c’est la norme » avant de s’appuyer sur ce que l’islam nous enseigne sur le changement : «Dieu ne change pas la situation d’un peuple tant qu’ils ne changent pas d’eux-mêmes ».
Selon Mr Saandi, le président doit être le premier à montrer l’exemple pour que la population suive. Ce spécialiste de la bonne gouvernance, promet que s’il est élu président, il mettra en place un statut du chef de l’Etat dans l’objectif de diminuer les largesses du pouvoir du président. « Le président de la république sera un employé à qui on a donné l’immense honneur de diriger le pays. Ce n’est ni un milliardaire, ni un Roi qui fait tout ce qu’il a envie de faire » avance-t-il. C’est « un salarié à qui on a confié les clés du pays pour résoudre les problèmes de la population comorienne, mais il ne peut pas tout se permettre. Ses moyens financiers seront diminués et contrôlés.
Il n’y aura pas de fonds spéciaux, on ne peut pas donner des valises d’argent comme ça au président pour qu’il les dépense comme bon lui semble». Pour celui qui a aidé de nombreux pays à mieux gérer leurs finances, il ne comprend pas pourquoi à chaque déplacement présidentiel, un chef d’Etat comorien est payé 2 millions de francs 𝑝𝑒𝑟 𝑑𝑖𝑒𝑚, ce qui expliquerait, selon lui, que chaque président passe plus de temps à l’extérieur. Tout comme il ne comprend pas pourquoi pour chaque déplacement à l’extérieur, c’est une grosse délégation de 30 à 40 personnes qui accompagne le président, avec toutes les dépenses qu’une telle délégation peut générer. Ces largesses ne concernent pas seulement le chef de l’Etat actuel mais c’est devenu l’habitude pour tous les chefs d’Etat comoriens. 𝐌𝐫 𝐒𝐚𝐚𝐧𝐝𝐢 𝐀𝐬𝐬𝐨𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐬’𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐞́𝐥𝐮 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭, 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐫𝐠𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐢𝐦𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, et d’ajouter «𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐮𝐭 pas 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐞́ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧 𝐠𝐚𝐢𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐭𝐞𝐫𝐢𝐞».
Il s’attaquera même à son propre salaire une fois élu président. Actuellement, « le salaire du président, c’est le président lui-même qui le fixe comme s’il était son propre patron » affirme-t-il. 𝐋𝐮𝐢 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭, 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐯𝐨𝐭𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞.
En somme, toutes les largesses financières de la présidence vont cesser si les comoriens choisissent Mr Saandi Assoumani pour diriger le pays et il entend désacraliser la fonction présidentielle au profit d’un serviteur du peuple comorien humble, soucieux de la vie de tous les comoriens. 𝐋𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐨𝐫𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐒𝐚𝐚𝐧𝐝𝐢 𝐀𝐬𝐬𝐨𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢, 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́ 𝐚̀ 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐟𝐢𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐠𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭.
Dr Youssouf Hassani
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