«J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer chers compatriotes, nous avons assez d'argent pour mener à terme tous nos projets. Le budget de l'Etat est d»
SAANDI Assoumani a porté une clairvoyance sur un bref bilan de l'indépendance des Comores et de la conjoncture politique actuelle.
Que ce qui vous a donné l'envie de participer à cette élection? A interrogé le journaliste. "J'ai l'ultime confiance que ce pays peut se développer, peut être à la hauteur des enjeux actuels face à la mondialisation. Il ne faut pas ignorer les efforts fournis pour acquérir l'indépendance. C'est un grand pas de pouvoir décider notre sort sans contraintes d'une loi étrangère qui ignore notre culture. Ce n'est pas rien, si aujourd'hui les Comores sont président de l'Union Africaine", a-t-il répondu.
"Il n'est pas acceptable que le comorien d'Anjouan et le comorien de Mohéli ne touchent pas la ferveur de celle-ci autant que leurs compatriotes de la Grande-comore, il faut absolument créer les conditions adéquates afin que tous les comoriens et toutes les comoriennes où ils font vie se sentent fiers de leur indépendance", a-t-il poursuivi. Oui, malgré les petits pas réalisés ici et là bas, les minuscules bricolages arrangés, l'Etat a échoué les grands rendez-vous de notre histoire.
"Le chef de l'Etat met à sa possession tous les biens de l'Etat, son empreinte est palpable dans la finance, dans le parlement, dans la justice et transforme l'appareil de l'Etat en une boîte familiale. Le pire, au sein de cette enclos, une guerre sans merci, une guérilla entre bandits... Je ne vise personne car celle-ci est la culture de nos dirigeants, tout régime confondu. Le pays se trouve parmi les treize pays les plus corrompus de la planète" a-t-il ajouté.
Sur le volet politique, tout d'abord, que voulez-vous dire par Badili Comores? A-t-il questionné le journaliste.
"J'appelle à mes vœux les plus solennels la rupture nette avec le passé, fermeture définitive des robinets de l'État qui arrosent, sans cesse, les proches du pouvoir et leurs bandits... Il nous faut une action politique. Personne n'ignore que les accords de Fomboni soient détournés, on a maintenu juste la tournante alors que cette constitution ait prévue beaucoup de choses tel l'équilibre des îles... Une capitale économique et une capitale touristique verront le jour à Anjouan et à Mohéli... Aéroports régional à Anjouan comme à Mohéli... les sièges des grands projets seront en partie installés à Anjouan et à Mohéli", a-t-il exclamé.
Où vous allez trouver tout cet argent pour financer tous ces projets? A-t-il continué son interrogation le journaliste.
"J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer chers compatriotes, nous avons assez d'argent pour mener à terme tous nos projets. Le budget de l'Etat est déjà à 100 000 000 000 de francs comoriens, cette somme vous sera utile, elle ne servira qu'à vous chers compatriotes, en plus de cela avec la confiance, notre pays sera un champ de compétition pour les investisseurs de la diaspora et de l'étranger... J'espère de mon investiture à la fin de mon mandat de porter la somme initiale à 300 000 000 000 FC de budget annuel" a-t-il rajouté avec un sourire éclatant.
Il a fini son interview par dire qu'il ne s'agit pas de changer, de faire de petits aménagements, mais de transformer le pays. La grande transformation des Comores telle l'ambition de l'irrésistible ascension de Président, SAANDI.
MMADI MALIK Hakim
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