La grève lancée vendredi dernier à Mayotte par le personnel de cabine de la compagnie aérienne EWA Air est Mayotte : EWA Air en grève jusqu'à vendredi
La grève lancée vendredi dernier à Mayotte par le personnel de cabine de la compagnie aérienne EWA Air est prolongé jusqu’à la fin de cette semaine, avec possibilité de reconduction – et toujours des problèmes concentrés sur les vols vers La Réunion.
Le syndicat SNPNC-FO représentant les hôtesse de l’air et stewards de la compagnie mahoraise, basée à l’aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi, a prévenu lundi que la grève lancée vendredi dernier durera jusqu’au 23 décembre 2022, « son préavis étant reconductible ». Il rappelle dans un communiqué revendiquer depuis janvier « des améliorations portant sur l’application du code du travail et une reconnaissance de la Direction d’EWA AIR envers ses salariés concernant leur rémunération ainsi que leur santé et sécurité au travail ».
Lors d’une réunion vendredi avec la direction, le SNPNC-FO affirme que « seules des propositions méprisantes » ont été dévoiles, EWA Air se justifiant par le fait que les décisions sont prises par la maison-mère Air Austral « depuis La Réunion », une « aberration pour une société dite mahoraise, avec du personnel mahorais ». Les PNC basés à Mayotte doivent-ils « attendre Air Austral pour enfin être rémunéré sur leurs astreintes ? Avoir des toilettes salubres, ou obtenir une augmentation pour faire face à l’inflation ? », demande le syndicat.
EWA Air a selon lui « dégagé des résultats positifs pendant près de 6 ans grâce à l’investissement de son personnel qui se serre la ceinture », étant pour le SNPNC-FO l’une des seules compagnies aériennes à réaliser des bénéfices en pleine crise Covid. Et il rappelle que son directeur général avait déclaré dans la presse en aout dernier avoir « de quoi être fier, et que les investisseurs Ylang Invest et Air Austral s’en frottent les mains ». En remerciement, tout le personnel a été « maintenu au chômage partiel à 61% jusqu’à 6 mois après la fin officielle des aides du Gouvernement français, et s’est vu supprimer sa prime de fin d’année », précise le syndicat.
La Direction d’EWA Air « tente de rendre illégitime nos revendications auprès de nos compatriotes et des médias, en nous demandant de prendre nos responsabilités alors que jusqu’à aujourd’hui elle reste campée sur ses positions », conclut le SNPNC-FO. « Toutes les options ont été envisagées. La...Lire la suite sur Air Journal
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