Nous devons donc faire preuve de prudence quand on.Mayotte : La ligne rouge de la haute trahison, on risque de ne pas la voir quand on va la traverser
Nous n'avons pas pour l'instant les moyens de récupérer Mayotte. Nous le savons parce qu'on n'est pas des idiots. Mais nous savons que c'est une partie de notre territoire national. Ce n'est pas parce qu'un mensonge à été répété longtemps qu'il devient une vérité.
Nous savons également que les peuples, quelque soit leur fortune, ne renoncent jamais à leur intégrité territoriale. Les exemples abondent : la Chine pour Taïwan, l'Égypte pour le Sinai, Madagascar pour îles éparses, Maurice pour les Chagos, le Maroc pour le Sahara occidental, l'Angola pour le Cabinda....
Nous savons aussi que, de très nombreuses fois à travers l'histoire, les nations occidentales, pour se donner bonne conscience, ont fait signer des traités et des accords apparemment incolores et inodores aux chefs africains qu'elles ont interprétés ensuite à leur avantage exclusif comme cette fameuse vente effectuée par un roi malgache déchu, Andrantsoly, accueilli à titre humanitaire dans l'archipel.
Nous devons donc faire preuve de prudence quand on nous propose de signer des accords apparemment anodins concernant Mayotte. La ligne rouge de la haute trahison, on risque de ne pas la voir quand on va la traverser.
Tout ne s'arrête pas avec nous. Il n'a jamais été dit que les générations actuelles devaient à tout prix régler notre litige territorial avec la France. L'édification de cette nation engage aussi les générations à venir qui sauront porter le flambeau encore plus loin.
Donc gardons nous de leur léguer des "accords d'Andriantsouly." Ayons foi en l'avenir. Rome, l'empire mongol du grand Gengis Khan, les Perses et les Ottomans n'ont pas eu l'éternité.
Par Ali Moindjié
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