«L’heure est venue de traduire nos discours en actions afin de préserver notre planète» Le thème de l’Adaptation aux changements climatiques qui nous
Intervention de Son Excellence Monsieur AZALI Assoumani, Président de l’Union des Comores, à l’occasion du Sommet Africain pour L’Accélération de l’Adaptation
Nous avons également promulgué, en 2019, la Loi sur le système national des Aires Protégées et cinq nouveaux Aires Protégées sont en cours de mise en place.
Excellence Monsieur le Président,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement ;
Excellence, Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;
Excellence Monsieur le Président de la BAD ;
Mesdames, Messieurs ;
Le thème de l’Adaptation aux changements climatiques qui nous réunit ce matin est essentiel étant donne que la gravité de la situation qui prévaut dans notre continent n’est plus à démontrer ;
Je me permets d’ailleurs de souligner que cette situation est encore plus critique, dans les Petits États Insulaires en Développement, dont mon pays fait partie.
Mon pays fait face, en effet, non seulement à la montée des eaux, aux cyclones, aux tremblements de terre, aux inondations mais aussi aux érosions et à la menace volcanique, et par conséquent la recherche de solutions idoines à la question des changements climatiques est pour nous une question de survie.
Force est de dire que bien que des étapes importantes aient été franchies par nos différents pays, toutefois, le réchauffement climatique reste toujours une menace pour la survie de nos pays et de nos populations.
Pour des pays comme les nôtres, qui dépendent énormément de l’agriculture et des ressources naturelles, la mise en œuvre urgente de mesures d’adaptation devient, en effet, incontournable.
C’est ainsi que mon pays s’est décidé, de réduire sensiblement ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, malgré sa faible émission, de poursuivre l’objectif qu’il s’est fixé d’être un Puits de carbone et de renforcer sa politique de reboisement et de création de parcs marins.
C’est ainsi que nous nous sommes engagés dans une vaste campagne de reboisement sur environ 10 pour cent du territoire, à l’horizon 2030.
Nous avons également promulgué, en 2019, la Loi sur le système national des Aires Protégées et cinq nouveaux Aires Protégées sont en cours de mise en place.
Nous avons, en outre, pris des initiatives pour accroitre l’indépendance énergétique à travers le développement de la géothermie et du photovoltaïque, afin de relancer l’économie nationale et soutenir la croissance verte, essentielle à notre survie.
Toutefois, si nous voulons que nos pays, qui sont déjà affectés par la pauvreté et le sous-développement, et qui depuis deux ans maintenant traversent des situations économiques difficiles à cause de la COVID 19, pérennisent les initiatives prises au niveau national, nous devons concrétiser nos engagements politiques notamment en facilitant l’accès aux sources de financement.
Mon pays qui ambitionne de devenir un pays émergeant à l’horizon 2030, a besoin de cet accompagnement incontournable, et notamment celui du fonds spécial multilatéral.
Honorable assistance ;
Mesdames et Messieurs ;
L’heure est venue de traduire nos discours en actions afin de préserver notre planète qui est durement affecté par les effets des changements climatiques.
La vie quotidienne de nos populations est durement impactée par les conséquences des catastrophes naturelles qui se font de plus en plus violentes.
Sans un accompagnement conséquent, nos pays auront du mal à mettre en place, de façon pérenne, les mesures d’adaptation nécessaires, et ce en dépit de leur volonté politique.
Aussi devons-nous faire de cette COP 26, le Sommet de la mobilisation et de l’engagement, afin de donner espoir à nos populations qui n’ont que trop souffert et de laisser aux générations futures un héritage digne de nous.
Je vous remercie.
Beit-salam
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