Vannes : Le tribunal condamne un comorien qui utilisait une carte d’identité volée à Mayotte. En l’espace de six mois, en novembre 2020 à Locminé et e
France : Le tribunal de Vannes condamne un homme qui utilisait une carte d’identité volée
Un homme de 22 ans usurpait l’identité d’un autre en utilisant sa carte d’identité volée. Après avoir commis des infractions à Locminé et Saint-Avé, il a été condamné par le tribunal de Vannes.
En l’espace de six mois, en novembre 2020 à Locminé et en mai 2021 à Saint-Avé, cet automobiliste a été contrôlé à deux reprises par les gendarmes, avec les mêmes infractions qui lui sont reprochées. Sans permis, sans assurance, sans contrôle technique, il roulait en ayant pris le nom d’une autre personne en ayant présenté une pièce d’identité volée à Mayotte. À Locminé, il n’avait pas respecté un stop et à Saint-Avé il avait refusé une priorité à droite aux gendarmes dans un carrefour.
Quatre identités
Cet habitant de Moustoir-Ac, âgé de 22 ans et d’origine comorienne, ne s’est pas déplacé devant le tribunal de Vannes mercredi 20 octobre pour apporter des explications sur son comportement. Après avoir fourni pas moins de quatre noms différents pendant l’enquête, le prévenu a fini par donner sa réelle identité. En situation irrégulière en France, il avait racheté la carte d’identité déclarée volée par son propriétaire, en y apposant sa photo.
« Cette situation est particulièrement désagréable pour celui qui s’est fait usurper son identité. Cela a été une source d’ennuis, notamment pour une tentative de fraude à des allocations-chômage et des droits à l’assurance maladie. Cela dure depuis 2018 et mon client aurait pu avoir des difficultés jusqu’au plan pénal », souligne l’avocate de la victime.
« Heureusement que nous avons des moyens d’investigations au niveau des empreintes digitales. Cela a permis de confondre le prévenu qui voulait travailler et circuler en France en prenant l’identité d’une autre personne », affirme la procureure.
Le tribunal a condamné le coupable à sept mois de prison avec sursis, à une amende de 600 euros et à l’interdiction de conduire tout véhicule pendant huit mois. Il doit aussi verser 2 000 € à la victime pour le préjudice moral qu’il lui a causé. ©Le Telegramme
COMMENTAIRES