Dialogue National : Et maintenant...! Je l’ai dit, je le redis « ils auraient tout fait pour arrêter la machine en marche », mais que la barre ait été
DIALOGUE NATIONAL : ET MAINTENANT… !
Je l’ai dit, je le redis « ils auraient tout fait pour arrêter la machine en marche », mais que la barre ait été déjà fixée à hauteur surélevée qu’ils n’y peuvent rien. Ils, se sont tous ces gens qui forment le vain bloc contre Azali Assoumani, cela bien avant 2016.
Ils auraient tout essayé, tout fait pour le boycotter depuis sa candidature en 2015, mais rien n’a pu arrêter le bulldozer en action. – Non, ils n’ont rien pu faire ! Mais qu’est-ce qu’ils n’ont pas fait pour lui voler la vedette en 2016 ? Rien à faire pour contrecarrer le sens de la trajectoire dessinée, et même le fameux 3ème tour n’a rien pu faire.
Nous revoilà encore, aujourd’hui, avec la toute dernière porte ouverte à ce même vain bloc de l’opposition, après une séries d’étapes et péripéties enchaînées et franchies, avec la même vaillance et la détermination (Assises nationales de 2017, Référendum de 2018, Présidentielles de 2019). Oui, il me semble que ce soit le dernier seuil possible pour une opposition quasi absente mais dont la chaise vide ne leur a jamais servi. Bien au contraire, elle ne fait que les écarter de plus en plus, voire définitivement de la scène politique nationale pour les 10-15 prochaines années. Après tout, comme dit l’oiseau comorien, le bulbul (Sopvé manga) : « tant pis pour lui » car la prochaine porte, ce serait celle de 2024.
L’Union Africaine a opté pour la cohérence
Une délégation de l’Union Africaine s’est rendue à Moroni, il y a quelques jours et s’est entretenue avec toute la classe politique nationale, la société civile et les acteurs économiques. Le constat de l’UA est sans appel : « après avoir rencontré le Chef de l’Etat, la mouvance présidentielle et l’opposition, la communauté internationale, syndicats et patronat, nous avons constaté la stabilité, le progrès, la démocratie aux Comores », rapporte le quotidien Al-watwan de ce jeudi 16 septembre.
En effet, Monsieur Bankole Adeoye, chef de la délégation de l’Organisation continentale s’est exprimé à ce sujet, ce mercredi 15 septembre lors d’une rencontre avec la presse, à Moroni. Ce constat officiel de l’Union Africaine réduit en cendres les espoirs et les positions jusqu'au boutistes de l’opposition qui, jusqu’ici botte en touche tout ce que propose le pouvoir en place.
Or l’Organisation panafricaine n’a opté que pour la logique. D’abord parce que les réformes constitutionnelles engagées depuis 2018 n’ont été faites que pour renforcer les institutions et la stabilité retrouvée. Puis, parce qu’une fois sur place, la délégation de l’UA s’est aperçue des réalités de terrain et se contente du vécu et non des discours négativistes véhiculés ici et là à travers les réseaux sociaux.
La communauté internationale, parrain du dialogue national !
Comme on s’y attendait, l’actualité de la semaine tourne autour du séjour de la délégation conduite par le Commissaire aux Affaires politiques de l’Union Africaine, Monsieur Bankole Adeoye. Depuis leur arrivée aux Comores, on ne parlait que de ça.
Mercredi 15 septembre, avant la tenue du Conseil ministériel hebdomadaire, le Chef de l’Etat a été interrogé par des journalistes sur la mission africaine en Union des Comores que le président venait de recevoir au Palais. Pour Azali Assoumani, il a « pris en compte les conditions qui sont posées » et que le Coordinateur du dialogue devra jouer son rôle, en prenant « contact avec les gens, ceux qui veulent participer, et qu’ils donnent leurs points de vue à rajouter ».
A la question de savoir si oui ou non, s’agit-il d’un dialogue inter-comorien ou pas, Azali Assoumani précise que la communauté internationale a « un rôle à jouer », notamment en étant, soit « parrain » ou « médiateur ». Le Chef de l’Etat opte pour le premier car lorsqu'elle est médiatrice, « ce n’est pas bon », cela veut dire que « le pays est cassé en deux », ce qui n’est pas le cas. Pour le Chef de l’Etat, nous sommes dans un climat où nous pouvons nous asseoir et se dire ce que nous avons à dire pour le bien du pays.
Une autre question a été posée au Chef de l’Etat, concernant les « prisonniers politiques ». La réponse du président a été claire : il n’y pas de prisonniers politiques aux Comores. Appelons chat, chat. Ceux qui ont fomenté, commandité, cautionné des attentats, ce sont des criminels. Ceux qui sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds, ce ne sont pas des prisonniers politiques. C’est à la justice de faire son travail.
Ce que l’on peut retenir de cette actualité liée à la mission africaine à Moroni, c’est qu’encore une fois, personne ne peut empêcher le train Azali déjà en marche pour le bien de tous. C’est ce que résume d’ailleurs, unanimement la presse nationale de ce jeudi 16 septembre 2021 : « Dialogue national : le feu vert de l’Union africaine » pour Al-Watwan et « Dialogue national : L’UA ne veut ‘‘ pas de préalable’’ pour la Gazette des Comores.
Abdoulatuf BACAR
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