Comme en 2001 : Boléro appelle à casser les murs d’amertume et de rancœur dans la société comorienne L’appel du principal négociateur de l...
Comme en 2001 : Boléro appelle à casser les murs d’amertume et de rancœur dans la société comorienne
L’appel du principal négociateur de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001
La sagesse collective doit mettre à l'avant-plan ce qui nous unit « l'Accord cadre de Fombi » et non ce qui nous divise « les murs d’amertume et de rancœur ». Ainsi se résume l’appel au dialogue de celui qui était le principal négociateur de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001.
Aux Comores, le regroupement de ces trois malfaisants : Les mensonges généralisés, la corruption et la politique mendiante, caractérise et fonde une croyance limitée dans la société comorienne : « la misère est tellement rodée et cimentée qu'il ne disparaîtra jamais de l'archipel des Comores.
Et que, tous les hommes et femmes politiques sont des pourris ! ». Et ben non ! Dites-leur que c’est une croyance limitée. "Dites-leur que je ne suis pas le diable." Les Comores a des potentiels et peuvent s’en sortir malgré tout.
Pour se faire, le préalable c’est le dialogue entre comoriens. Surtout n’attendons pas une révélation divine « وحي » ou que l'union Africaine, l’Union Européenne ou même l’ONU viennent réfléchir à notre place en nous disant ce qui serait bon pour nous. Non. Cela serait encore une colonisation morale et une dépendance intellectuelle.
C’est justement dans cet angle, que l’ancien Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (Coi) Hamada Madi Boléro, appelle de ses vœux des initiatives comoriennes pour dépasser cette crise qu’il qualifie de « crise existentielle plus que politique ». Dans son message du 5 juillet 2021, Boléro fait appel d’abord, le Président Azali à se rappeler de la crise anjouanaise qui n’a trouvé de solution que par le dialogue.
Il convient de noter que la société civile ainsi que toute la classe politique comorienne, s’accordent sur un point : l’Accord Cadre de Fomboni du 17 février 2001, c’est un point acquis qui peut et qui doit nous rassembler tous. Nous vivons actuellement non pas seulement une crise politique, mais aussi une véritable crise existentielle qui dresse devant nos yeux « des murs d’amertume et de rancœur ».
Alors oui, qu’on se regarde yeux dans les yeux et qu’on se le dise ! Qui, de mieux pour nous rassembler autour de notre point commun nommé Accord Cadre de Fomboni du 17 février 2001, que le principal négociateur de cet accord ? Qui ? Où vous acceptez (20 ans après !?) que cet accord nous unit et, de facto vous acceptez l’ingéniosité du principal négociateur dudit accord, ou alors, vous rejetez cet accord de Fomboni. Soit l’un soit l’autre.
Boléro appelle tous les comoriens et comoriennes à participer à la construction d’une solution nationale « je demande à ce que les exilés politiques soient autorisés à rentrer pour participer à la construction de la solution nationale ». Des pourparlers pour se mettre d’accord sur ce qu’on veut construire comme solution, et ensuite la méthode et le comment parvenir.
Les Comores ! « Cet ensemble humain auquel nous sommes tant attachés comme l’est l’enfant à sa mère » les murs d’amertume et de rancœur doivent tomber ; le dialogue s’impose à nous et l’initiative de ce dialogue ne viendra jamais d’une révélation divine « وحي » ou de l'union Africaine. Non. L’initiative viendra de nous ou rien.
Lecteurs et lectrices, voilà pourquoi le camarade Mrimdu soutient l’appel solennel lancé par Boléro. L’influence de l'appartenance groupale ou individuelle, ne doit pas conduire à bruler la maison familiale quel que soit le degré de mécontentement. Le Dialogue s’impose à nous !
Mrimdu
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