L’ancien secrétaire général de la Commission de l’océan indien Hamada Madi alias Boléro est loin de déclarer forfait dans la scène pol...
L’ancien secrétaire général de la Commission de l’océan indien Hamada Madi alias Boléro est loin de déclarer forfait dans la scène politique. Le fait qu’il n’occupe pas un poste au sein du gouvernement ne fait pas forcément de lui un simple observateur.
Il est bel et bien un acteur. Preuve s’il en faut, il fait des navettes chez les différents opposants au régime pour essayer de les faire retrouver autour d’Azali Assoumani.
Pour faire passer la pilule, cette éminence grise d’Azali Assoumani qui s’affiche publiquement avec un costume d’opposant pacifique, voire équilibriste, sifflé à l’oreille de ses interlocuteurs que pour parvenir à déloger Azali il faut d’abord être à ses côtés. Ainsi, tente-t-il de convaincre, ils vont « le détruire de l’intérieur ». Le président du Conseil national de transition Mouigni Baraka Saïd Soilihi a mordu à l’hameçon selon nos informations tandis que le président d’honneur du Front commun des forces vives, Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, ne s’est pas laissé embarquer.
Pas plus que Fahmi Saïd Ibrahim, un opposant qui a, depuis un peu plus d’un an, appelé l’opposition à se restructurer autour d’un seul bloc pour s’opposer intelligemment et efficacement au régime...Tout le monde sait en réalité qu’une fois à l’intérieur, ce qui prendra feu ce n’est pas le régime d’Azali mais plutôt la maison opposition, ou du moins de ce qu’il en reste. Cela va sans dire mais c’est encore mieux en le disant, Bolero est l’incarnation parfaite de la stratégie de division et d’affaiblissement de l’opposition, voulue par le chef de l’État Azali Assoumani.
M. Mchinda
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