Hamidou Mhoma, gérant de Graphica : « arrêtez de nous accabler comme si ça n’arrive jamais » Le patron de l’imprimerie Graphica est certaine...
Le patron de l’imprimerie Graphica est certainement excédé par les attaques tous azimuts dues à la rupture de papier pour les journaux écrits. En effet depuis hier lundi 21 juin, aucun journal écrit n’apparaît aux Comores, du moins à Ngazidja. La faute à Hamidou Mhoma qui n’arrive pas à gérer son entreprise alors qu’il garde depuis des lustres le monopole. L’épicier comme le surnomment les éditeurs de Moroni ne résiste pas face aux critiques les plus véhémentes qu’il essuie depuis hier. Il s’est fendu d’un long commentaire pour répondre à un de ses destructeurs :
« Je n'aime pas verser dans la polemique surtout si ceux qui commentent ignorent la genèse des choses. Je vais déroger à la règle pour expliquer certaines faits. De 1, Graphica n'a bénéficié d'aucune machine offset de l'imprimerie nationale. Ensuite, apres notre installation en 2003, Alwatwan n'etait pas imprimé chez nous plutôt chez Simpage, celle ci tombée en faillite à cause des difficultés de ses clients plus particulièrement Alwatwan.
Nous avons repris Alwatwan et avons investi pour répondre à la mutation d'Alwatwan de passer d'un hebdomadaire à un quotidien. Chose que nous avons assumée depuis à ce jour. Vous qui demandez des dédommagements, savez vous que jusqu'à une periode recente Alwatwan pouvait devoir jusqu'à 4 mois d'impayés.
Vous qui êtes tous des expers en gestion d'entreprise, pour vous Graphica ne fournit aucun effort. Sans nous, il y aurait pas eu de presse. Maintenant, il faut reconnaître que depuis l'arrivée du Président Azali, les paiements sont reguliers. Maintenant, lorsqu'une panne survienne, les gens montent sur leurs grands chevaux et veulent donner des leçons.
Quelle machine ne subit de la maintenance. Et pour finir, nous n'avons aucun monopole. Le marché est ouvert. Ceux qui pensent investir dans ce marché de la presse, rien ne leur interdit. Bien sûr qu"un arrêt un handicapant, mais arrêtez de nous accabler comme si ça n'arrive jamais ».
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