26 MAI 2016-26 MAI 2021, LE BILAN… DU REGIME AZALI Le jalon est posé par l’ouverture des vannes. Favoriser le vol et la corruption, c’est la...
Le jalon est posé par l’ouverture des vannes. Favoriser le vol et la corruption, c’est la semelle du chantier du colonel Assoumani Azali. Le 14 septembre 2016, improbe qu’il est, et par décret, Aassoumani Azali abolit la CNLC (Commission Nationale de Lutte contre la Corruption), pour donner champ libre aux infects gens.
Toujours sur le chemin des destructions, le lundi 16 avril 2018, il supprime la cour constitutionnelle et nomme pour lui une cour suprême… encas. Actes suivis de l’organisation des assises de la CRC & Cie du 5 au 12 février 2018. Des assises orientant le pays vers l’abime. Par la suite, l’organisation d’un référendum parricide du 30 juillet 2018, faisant d’Ali Radjab victime, ôté le bras par des hommes du pouvoir pour justifier des arrestations. Et le 24 mars 2019, drôles d’élections qui débouchaient à des tueries. Et le 19 janvier 2020, nomination… des députés, contre le gré du peuple.
« Série des tueries… dans le compte du pouvoir »
Depuis 5 Février 2018, le pouvoir en place met en route une série des sacrifices humains, à partir du jeune Karim Aladin, retrouvé mort à Bacha à la veille d'une réjouissance pour les Assises… organisées aux environs. Le 16 Octobre 2018, douze morts à Mutsamudu, lors d’une descente militaire dans la médina, coup monté par colonel Assoumani, et piloté par Mahamoud Salim Hafi. Les sacrifices, ne sont pas uniquement les fusillés. Le 22 Novembre 2018, quatre personnes retrouvées mortes dans une citerne à Vwadju, dont trois jeunes de Hambu ya washili et une jeune fille de Mbeni. Tous dans le compte du pouvoir en place.
Le dimanche noir d’Ikoni, du 9 décembre 2018, l’armée y a fait une descente lourde et a fusillé neuf jeunes dont un mort en l’occurrence Hamda Gazon et huit blessés dont quatre graves. Date historique, le 28 mars 2019 au camp de kandani, par ordre du chef, selon le Cdt Abdallah Salim, Fayçal Abdoussalam, Nesser Abdourazak Moutu, Nassor Salim sont affreusement assassinés. Ensuite, le 26 Septembre 2019, Mr Afretane Abdou Halidi, un huissier de justice est découvert sans vie à Mirontsy-Anjouan. Samedi 2 Mai 2020 dans son domicile à Moroni-Ambassadeur, le Dr Ahmed M.Djaza est trouvé mort.
La mort tragique du journaliste Nakidine Hassane, le 31 janvier 2020, une suspicion… le pouvoir n’est pas blanc dedans. Le samedi 2 mai 2020, le corps d’Ahmed Djaza est trouvé sans vie à son cabinet. Le 24 novembre 2020, Ibrahim Mhadjou un gendarme de Domoni Mbadjini est mort en en prison suite à des tortures. Et le samedi 12 décembre 2020, autre journaliste, Mr Ali Abdou est trouvé mort à son domicile dans une circonstance déplorable… Du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021, l’ancien ministre Bacar Mdahoma, est repêché mort dans un endroit qu’on ne peut pas imaginaire, après une disparition inquiétante.
Enfin le 8 février 2021, en différant avec la gouverneure de colonel Azali, Sitty Farouata Mhoudine, Mr Hassani Mnémoi est découvert mort à son domicile à Moroni. Et dans la nuit du 6 au 7 Avril 2021, Hakim Said alias Bapalé, est affreusement assassiné au camp militaire de Sangani, suite à des tortures, il a rendu l’âme. 8 mai et 18 mai 2021 mort respectivement de la petite Fayna Rahim et celle de Hamada Msaidié… Fayna violée tuée et ensevelie comme une petite bête.
« Les incendies rituels »
Le 4 mars 2017, incendie du trésor public. Incendie qui n’a connu aucun mot ni de la justice ni de la gendarmerie ni du gouvernement. Le 30 Octobre 2017, les habitants de la ville du commissaire au plan du pouvoir en place, Mr Fouad Goulam, sont réveillés par la flamme de se voiture incendiée. Et le 7 Juin 2018, pour dissimuler certaines vérités, la CEN «I» est cramée. Uniquement des enquêtes faciales… faisant des victimes innocentes, des hommes vulnérables. Le 30 mars 2019, à Mwali, le véhicule du gouverneur par intérim Youssouf Said Moissi, est incendié.
Les banques sont contaminées. Le Mercredi 14 Aout 2019 c’est le tour de la Banque Fédérale des Comores, qui prend feu. Et le 30 novembre 2020, à Fomboni, le bureau du procureur de la République au tribunal de Fomboni est carbonisé. C’est pour faire disparaitre des nombreux dossiers. Enfin samedi 12 décembre 2020 le bureau du ministre de postes et de télécommunication embrasé.
Un mandat au cours duquel, les efforts qui sont fournis, c’est opérer l’assignation à résidence d’A. Abdallah Sambi, le 21 mai 2018, le coup monté du 22 juillet 2018 dont l’échantillon est la voiture du Vice-président Moustadrane, comme le 19 février 2018, où la fausse affaire des clous faisait des victimes, innocentes. Le 22 juin 2018, tabassage de Moutsoifa Said Cheik, Mahmoud wadaane et Razida par la PIGN.
L’ourdi de la fausse rébellion à Mutsamudu le 16 octobre 2018, la détention du gouverneur Salami, le 26 octobre 2018. Un régime apocalyptique, qui rend la vie des comoriens amère. Ce régime qui pendant cinq ans saignait le peuple comorien, qu’il soit de l’intérieur ou de l’extérieur, est responsable de toute cette calamité… Ces morts tragiques, ces incendient et les ourdis pour la dislocation de l’archipel. Donc rendre le pays en société sans Etat où personne n’est pour personne.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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