Le ministre de l'intérieur a de facto rejoint le CNT par son appel à la désobéissance civique, lui qui est chargé de faire régner l...
Le ministre de l'intérieur a de facto rejoint le CNT par son appel à la désobéissance civique, lui qui est chargé de faire régner l'ordre.
Par l'acte de rébellion manifesté par le rejet de l'arrêt de la cour suprême notoirement celui relatif à l'élection du maire de la capitale, le ministre de l'intérieur ne reconnaît pas l'actuelle constitution, serait-il en train de préparer soigneusement 2021 ou 2024 ?
Tout porte à croire que dans ces deux cas de figure, le ministre de l'intérieur est en compétition ouverte avec Azali.
Les soubresauts liés à cette mairie un peu spéciale ne sont que la face cachée de l’iceberg, la principale raison est l'échéance présidentielle à venir.
Un peu plus âgé que Macron, le ministre de l'intérieur veut jouer le « le Macron-Hollande » pour mieux préparer cette échéance et, laisser moi vous qu'il est prêt.
Toute perturbation politique à venir, il demeure le principal bénéficiaire. L'homme est pressé, bénéficie d'une certaine accalmie auprès de l'opposition, par son arrogance face à Azali et, d'ailleurs, cette accalmie se ressent au niveau des réseaux sociaux, ces derniers ne targuent des éloges tous à son endroit.
Le ministre de l'intérieur est perçu aujourd'hui comme un homme, mais en définitif et s'il n'était qu'un hors la loi ?
Par Daoud Halifa
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