Référendum en Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron accueille avec "reconnaissance" et "humilité" la victoire du non à l...
Référendum en Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron accueille avec "reconnaissance" et "humilité" la victoire du non à l'indépendance
Le chef de l'Etat s'est exprimé lors d'une allocution depuis l'Elysée, quelques minutes après l'annonce des résultats du scrutin.
Le "non" à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie l'a emporté avec 53,26% des voix, dimanche 4 octobre, selon les résultats définitifs du deuxième référendum d'autodétermination annoncés par le ministère des Outre-mer. "J'accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance", a aussitôt réagi Emmanuel Macron, saluant une "participation exceptionnelle" et "un deuxième grand rendez-vous démocratique réussi".
"Mais j'accueille également ces résultats avec humilité parce que j'entends la voix de celles et ceux qu'anime la volonté de l'indépendance et je veux leur dire que c'est ensemble que nous construirons la Nouvelle-Calédonie de demain, a poursuivi le président de la République, dans une allocution depuis l'Elysée. L’avenir, c’est la dernière étape des accords de Nouméa. Un troisième référendum est possible. C’est à vos élus du Congrès de le décider. L’État, fidèle à sa parole, se tient prêt à l’organiser si c’était leur choix."
"Nous regardons en face notre histoire en Nouvelle-Calédonie"
Le chef de l'Etat a également évoquée la sortie de l'accord de Nouméa, "qui interviendra d'ici 2022. "A terme, les dispositions transitoires inscrites dans la Constitution devront soit céder la place à des dispositions pérennes, si le choix du maintien dans la République est confirmé ; soit être retirées, si la Nouvelle-Calédonie choisit l’indépendance. Il nous revient tous ensemble de préparer cet avenir", a insisté Emmanuel Macron, appelant "les partisans du 'oui' [à accepter] d’envisager l’hypothèse et les conséquences du 'non'" et "les partisans du 'non' [à accepter] d’envisager l’hypothèse et les conséquences d’un 'oui'".
"Depuis plus de 30 ans, nous parcourons ensemble un chemin inédit. Nous regardons en face notre histoire en Nouvelle-Calédonie, qui est une histoire coloniale, a reconnu le chef de l'Etat. Et nous cherchons à la dépasser, pour ne pas qu’elle nous enferme."
©Franceinfo - France Télévisions - En Nouvelle-Calédonie, le "non" l'emporte de peu, selon les résultats partiels. Photo AFP
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