Azali Assoumani connaît son sort ! Il suffit d'un seul coup de feu pour rendre la clef de Beit Salam Le climat politique en Union des Co...
Azali Assoumani connaît son sort ! Il suffit d'un seul coup de feu pour rendre la clef de Beit Salam
Le climat politique en Union des Comores présente des dangers pour le président Azali Assoumani et pour le peuple comorien, à l'occurrence celui de l'île d'Anjouan.
Ce dernier très tendu depuis plusieurs mois, prend inévitablement source dans l'incapacité du président Azali Assoumani à influencer les uns pour intimider les autres à travers des faux prêches hebdomadaires dans des mosquées de vendredi où il n'est pas la bienvenue. Le processus est lancé et la conscience de celui qui se prenait pour un roi va tomber comme Ahmed Abdallah Abderemane. Maintenant, il appelle à la paix, une source de richesse pour le pays, plaît-il à dire depuis que sa présidence est en chute libre, depuis qu'il a compris que Mohamed Taki avait commis une grande erreur en voulant user des armes à feu.
Les événements s'accumulent et attendent le moment opportun pour réécrire l'histoire du pays et celle du président Azali Assoumani. Un président perdu dans une vision du bien à atteindre qui ne lui offre aucune garantie, car les armes vont résonner puisqu'il se remplit de haine à l'égard de ceux (les anjouanais), les considérant comme un obstacle à son aboutissement.
Il n'y a rien de mystère pour lire la crainte du président Azali Assoumani face à l'activité politique qui s'exécute actuellement en Union des Comores. Azali Assoumani se sait disqualifier en tant que président de l'Union des Comores parce qu'il est conscient du caractère dangereux qui prévaut à Anjouan. Ce n'est pas les armes en soi qui vont lui faire quitter la noble demeure de Beit Salam, mais ceux qui vont lui tomber dessus après que le son d'une arme à feu aura fait écho auprès de la communauté internationale, laquelle nous savons qu'elle est représentée par une seule entité dans l'archipel des Comores !
Ce sentiment du danger est répandu dans le cercle restreint du président Azali Assoumani et hante ceux qui croient que la politique comorienne est superficielle.
Salec Halidi Abderemane
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