Ce qui se passe à Ntsudjini du 05/07/2020 au 06/07/2020 jour de la célébration de la fête nationale de l’indépendance des Comores, prouve...
Ce qui se passe à Ntsudjini du 05/07/2020 au 06/07/2020 jour de la célébration de la fête nationale de l’indépendance des Comores, prouve que pour la secte au pouvoir en place aux Comores, gouverner c’est martyriser. Prêt à cramer le pays en prétendant le pouvoir éternel. Comme Ikoni, Ntsudjini est cramé par les siens. Des manières différentes mais deux villes ensevelies par les leurs proches du pouvoir en place.
Dans une localité ou région, l’intervention des forces de l’ordre nécessite l’accord du préfet. Le préfet d’Itsandra l’ancien Imam des comoriens de Lyon Mr Said Djaé Karihila, le Maréchal Pétain d’Azali a une lourde responsabilité, quant au brasier de cette ville. La liste des responsables est si longue. Mbaé Toimimou, Said Ali Said Ahmed, Answari Maulana Charif ne sont pas du reste… au même titre que le préfet Marechal Pétain d’Azali, les responsabilités sont partagées.
Ce soir du 6 juillet 2020, il peut des balles… les tirs à balles réelles s’ajoutent de l’asphyxie de la journée causée aux personnes âgées de la cité à cause de lacrymogène pendant le jour. Œuvre des forces de l’ordre. Même décapitée, l’opposition prive de sommeil à Azali. Les incursions dans les localités comoriennes, l’œuvre de Youssoufa Belou, déterreront les membres de ce pouvoir pour qu’un procès se déroule.
Quarante cinquième anniversaire de l’indépendance des Comores, se conjugue avec quarante cinq coup de fusils et de grenadé à Ntsudjini. Jour historique, jour mémorable d’une nation qui se dit souveraine, est marqué par le désordre et la répression des citoyens. Sinon, constatant le talent impressionnant du régime en place aux Comores avec deux systèmes de gouvernance dont anarchie et dictature, tout s’explique.
A Ntsudjini, il tonnait comme il tonne des grenades lacrymogènes. Et même des coups des fusils à cette heure-ci, donc dans le noir totale retentiraient. Les forces de l’ordre ont mis la ville en état de siège. Sortir ou y entrer étaient pratiquement impossible. Et ce n’était pas tout. Les localités approximatives ont été aussi bouclées par des militaires armées jusqu’aux dents. A la suite, des enfants à bas âges ont été arrêtés par les milice du régime en place comme croquemorts.
Dans le but d’empêcher les gens de se rendre à Ntsudjini pour la célébration du quarante cinquième anniversaire de l’indépendance des Comores par l’opposition, cause de ce climat de terreur. Une dérive autoritaire, qui traduit comment le régime est dépassé et vie sous psychose. A l’heure où nous mettons sur papier ces lignes, la ville de Ntsudjini est toujours dans labyrinthe. Les arrestations se seraient opérées ainsi que des détonations qui bercent les habitants.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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