L'agriculture aux Comores est un métier très rude. Tous les travaux (labourage, semence, récolte) se font manuellement. Après t...
L'agriculture aux Comores est un métier très rude. Tous les travaux (labourage, semence, récolte) se font manuellement.
Après tant d'efforts fournis par le laboureur et avec la volonté du tout puissant, la plantation du cultivateur (cultivatrice) se heurte aujourd'hui aux ravages causés par les animaux en liberté des éleveurs. Ces derniers laissent leurs chèvres ou cabris, vaches ou zébus détruire par leur passage dans les champs de culture ce qui a resisté aux alèas climatiques.
Souvent, on assiste à des scènes atroces de champs complètement dévastés par des animaux aux Comores.
Mais ce n'est pas le seul mal qui frappe l'agriculture. Individuellement ou en bande organisée, des individus se permettent de récolter les fruits d'un labeur de plusieurs mois dans une parcelle qui n'est pas la leur.
On vole les régimes de banane, du manioc, des tarots, des légumes sans oublier les produits de rente, vanille, girofle,...
La mise en place d'une brigade forestière, comme l'avait promis le ministre de l’intérieur Mohamed Daoud, aurait été une solution pour permettre aux agriculteurs de jouir de leurs efforts. Mais rien n'a été mis en place.
Et le vol dans les champs continuent de plus belle. Des vols qui peuvent tourner au drame, voir à l'assassinat comme cela s'est passé dernièrement à Mohéli.
L'agriculteur est à bout. Il lui est difficile de voir son courage et son engagement à vouloir faire de l'agriculture son moyen d'épanouissement, qu'un voleur puisse passer dans son champs et anéantir son espoir.
Dans cette vidéo, Maman Haybati, une dame de la localité de Mitsudje, se plaint que les institutions de maintien de l'ordre qui se trouvent au village ne puissent rien faire pour elle.
Soidroudine Mohamed
HaYba FM la Radio Moronienne du Monde
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