Image d’illustration Dans une monarchie comme en dictature, tout appartient au monarque et aux dicteurs. Par conséquent on leur doit, ...
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Dans une monarchie comme en dictature, tout appartient au monarque et aux dicteurs. Par conséquent on leur doit, le travail les nominations à tous les niveaux. Leurs sujets sont donc qualifiés d’ingrats s’ils ne se soumettent pas à ceux, à qui, ils leur doivent tout pour leur survie y compris le droit au respect et à l’honneur.
Par contre dans une république et en démocratie c’est le chef de l’état qui doit tout à ses collaborateurs et à son peuple qui l’a élu. En démocratie c’est grâce au peuple et aux collaborateurs qu’on devient président parmi d’autres prétendants.
Paradoxalement aux Comores, force est de constater que certaines personnes croient que le chef de l’état ou le gouverneur mérite reconnaissance pour ses actes et les nominations des collaborateurs. Ainsi, nombre de personnes sont, par abus de langage ou ignorance qualifiés de traitres pour avoir à un moment de leur vie changé de camp politique. Si en France le peuple pensait comme les comoriens sur les sujets politiques, il qualifierait de traitres tous les dirigeants actuels qui sont tous issus des anciens partis politiques traditionnels français.
En démocrate convaincu, je ne peux que condamner les propos immatures et inacceptables de tous ceux qui vilipendent les politiques qui refusent la soumission et qui arrivent à se libérer des dérives de mouvements grégaires d’une pensée unique, des partis derrière un seul chef qui n’a pas forcément tout le temps raison.
Ce faisant, je considère que les Comores, c’est une république et non une monarchie ni le bien d’une personne, en conséquence, un politique s’honore en changeant de camp le jour, où ses convictions ne corroborent pas avec la politique d’un chef de l’état ou d’un parti.
C’est pourquoi, je garde un grand respect pour tous les hommes et femmes qui ont pu se libérer hier des dérives de leurs anciens partis par rapport à leurs convictions personnelles, et je partagerais le même sentiment avec ceux qui le feront aujourd’hui et demain dans l’intérêt de leur pays.
Docteur Abdou Ada Musbahou
Chirurgien (France
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