L'heure est grave. Mes chers compatriotes; c'est vraiment malheureux de constater que chaque jour qui passe notre pays sombre...
L'heure est grave.
Mes chers compatriotes; c'est vraiment malheureux de constater que chaque jour qui passe notre pays sombre davantage. Le pire peut nous arriver à tout moment.
A titre indicatif, la déclaration incendiaire faite devant la presse il y a quelques jours par monsieur le directeur de cabinet d'Azali qui menace de s'en prendre à "quiconque réclamerait la tournante de 2021, qu'il signe son testament", selon ses propres termes, est une honte faite à la nation comorienne.
Je tiens fermement à condamner ces propos indignes de la part d'une autorité publique, et surtout chargée de la défense nationale.
Ces menaces expriment la faillite morale d'un régime aux abois, rattrapé par l'histoire et les forces de la vérité.
Comme beaucoup de mes compatriotes je crois fortement, que le seul moyen aujourd'hui de préserver la paix et la stabilité dans notre pays est le respect de nos institutions et plus particulièrement celles issues des accords de Fomboni. Les déclarations récentes de regrets et critiques de M. Anissi Chamsidine sur la gestion de l'État par M. Azali illustre parfaitement l'impasse actuelle ; que ceux qui se sont rangés derrière la démolition de nos institutions ont tort. Qu'ils comprennent qu'ils sont en train de sacrifier l'intérêt général des Comores contre rien du tout et parfois contre l'humiliation.
Mes chers compatriotes ; l'heure n'est plus aux menaces, ni aux multiples violations des droits du peuple. Je vous remercie.
Abidhar Abdallah
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