Hôpital de campagne de Mulhouse © Sipa Press Alors que l’armée française a commencé le démontage de son hôpital de campagne installé à ...
Hôpital de campagne de Mulhouse © Sipa Press |
Alors que l’armée française a commencé le démontage de son hôpital de campagne installé à Mulhouse (Haut-Rhin), dix lits sur les trente que compte cet équipement seront déployés à Mayotte « d’ici la fin du mois de main », annonce la ministre française des Armées. Seul département à rester confiné, Mayotte pâtit d’une faible offre sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19.
L’armée française a commencé de démonter l’hôpital de campagne déployé à Mulhouse (Haut-Rhin), qui n’accueille désormais plus de malades du coronavirus, pour déployer dix lits de réanimation à Mayotte, a confirmé ce lundi 11 mai la ministre des Armées.
L’Élément militaire de réanimation (EMR) du Service de santé des armées (SSA) sera entièrement démonté d’ici le 21 mai, a indiqué Florence Parly devant la commission Défense de l’assemblée nationale, évoquant la fin d’une étape.
Sur les trente lits que pouvait accueillir l’EMR pour soulager les hôpitaux du Grand Est, dix lits de réanimation seront déployés au sein de l’hôpital de Mayotte et seront acheminés par deux rotations d’A400 M d’ici la fin du mois mai, a-t-elle ajouté.
Ces déclarations confirment l’annonce vendredi par la ministre des Outre-mer Annick Girardin que des moyens supplémentaires allaient être envoyés à Mayotte.
« Besoin des mesures déployées en Alsace il y a deux mois »
Ce lundi, l’ile comptait 1 061 cas déclarés, 12 décès, 50 personnes hospitalisées (dont 10 en réanimation). Mais le territoire, où 82 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, est fragilisé par une faible offre sanitaire.
Constitué à partir d’éléments habituellement utilisés lors d’opérations extérieures pour des actes de soins de chirurgie de combat, le déploiement de l’EMR dans l’Est était une première sur le territoire national pour soigner des malades civils en situation de détresse respiratoire aiguë dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, dont le Haut-Rhin a constitué un des principaux foyers français.
La directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) à Mayotte, l’ancienne ministre Dominique Voynet, avait d’ailleurs souligné jeudi que l’ile, à contretemps de la France, avait besoin des mesures déployées en Alsace il y a deux mois.
Ouest-France Avec AFP.
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