Qu'est-ce qui a pu se passer dans notre pays pour que Maitre Moudjahid puisse dire que « le Muftorat n'a pas sa place dans notre ...
Qu'est-ce qui a pu se passer dans notre pays pour que Maitre Moudjahid puisse dire que « le Muftorat n'a pas sa place dans notre République ? »
Le FNJ condamne fermement cette déclaration publiée hier Dimanche 12/04/2020 dans le site d'information Comores-infos.
Le FNJ considère cette déclaration comme atteinte à notre religion et à notre constitution et appelle Me Moudjahid à revenir à ses propos.
Nous rappelons à Mr l'Avocat que l'Union des Comores est un pays musulman et dans un pays musulman il y a toujours une institution de ce genre Muftorat, Conseil des Oulémas ou autres appellations. Dans de nombreux pays musulmans on peut trouver le Muftorat et une autre institution comme le conseil des Oulémas travailler ensemble.
Les comores ont jusqu'à maintenant connu trois Muftis: Alhabib Omar, Said Mohamed Abdourahmane et Said Toihir (Paix à leurs âmes). Ces trois Muftis ont presque travaillé individuellement.
A l'arrivée du président Taki en au pouvoir en 1996, nous avons proposé de mettre en place le Conseil des Oulémas. Un projet de loi était en cours de proposition mais le projet lui même n'a pas vu le jour.
Depuis ce temps là, nous n'avons pas cessé de rappeler aux présidents successifs de notre pays l'importance de cette institution. C'était même une des conditions qu'on mettait sur table pour soutenir une quelconque candidature à la magistrature suprême.
Entre temps il y a eu une petite amélioration du Muftorat dans le régime Ikililou. Pendant les assises nationales de 2018, nous avons encore rappelé l'importance du conseil des Oulémas.
Ce qui a été retenu sur ce point: " au lieu de mettre en place le conseil des Oulémas, vaut mieux améliorer et organiser le fonctionnement du Muftorat qui existe déjà".
C'est pourquoi L'article 98 de notre constitution stipule:
" le Mufti de la République est la plus haute autorité religieuse de l'État. Il est nommé par décret du président de l'Union. Les modalités d'application du présent article sont fixées par la loi."
Il faut comprendre que notre religion est au-dessus de la République car en tant que musulmans nous devons savoir que sans notre Islam il n' y a pas de République. L'Islam assure très bien aussi les droits des minorités religieuses.
Ce n'est pas parcequ'on discrédite personnellement une personne travaillant dans une institution donnée qu'on appelle à sa disparition. L'institution en tant que telle n'a rien avoir avec les erreurs qui peuvent être commises par les occupants.
Allah dit dans le Coran: "Et c'est lui qui agrée de Ses serviteurs le repentir, pardonne les méfaits et sait ce que vous faites" Al Chura, verset 25
Le Prophète (PSL) a dit :
"Tous les fils d’Adam sont fautifs et les meilleurs des fautifs sont ceux qui se repentent » reporté par Abu Daoud et autres comme Al Albani. Donc nous avons tous besoin de cette institution pour le mieux de tout le monde.
Le Bureau National du FNJ
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