Loin des rivalités politiques, j’ai choisi mon chemin celui de citoyen libre désintéressé, en contribuant par ma plume à la réussite des ...
Loin des rivalités politiques, j’ai choisi mon chemin celui de citoyen libre désintéressé, en contribuant par ma plume à la réussite des autorités successives dans leurs efforts pour le bien être de mes compatriotes.
Ainsi, il ne faut pas compter sur moi pour me réjouir de l’échec de nos politiques, quelles qu’elles soient leurs étiquettes et leurs origines géographiques.
Néanmoins ce choix ne m’empêche aunement de dénoncer sans équivoque, toute dérive ou atteinte aux droits élémentaires des individus et au développement harmonieux de notre pays.
C’est pourquoi je ne peux épargner aucun effort ni me lasser, dans ma démarche en faveur de la reprise des travaux de l’hôpital de Hombo.
La reprise de ces travaux sera un honneur pour Azali comme il l’est pour la réalisation de la route de Dindri. Et le peuple reconnaissant vous saura gré et s’en souviendra et, appréciera ce que chacun de nos présidents successifs a fait pour son pays, de l’initiateur des projets à leurs réalisateurs. Car une seule personne, un seul mandat voire une dizaine, ce n’est pas suffisant pour construire un pays où tout reste à faire. Ainsi chaque président s’honore en achevant ce qu’a commencé son prédécesseur. Sur ce, il serait intellectuellement malhonnête de ne pas reconnaître leurs mérites respectifs, dans le cadre de la continuité des missions et des engagements de l’état.
En fait, je crois savoir que le Messène qui a débuté les travaux de l’hôpital de Hombo, serait prêt d’achever les travaux dès qu’il obtiendra l’autorisation préalable des autorités comoriennes tel est le cas à Ngazidja où une fondation bénéficie d’une dérogation pour poursuivre ses activités de mise en bouteille de l’eau malgré la rupture des accords qui nous liaient avec le Qatar.
Ce faisant à travers les réseaux sociaux, la seule voie du peuple pour s’exprimer et, sans aucune intention d’ interférer sur les choix politiques du gouvernement, je lance un appel de détresse au chef de l’état, en faveur de la reprise des travaux de finition de l’hôpital de Hombo et, le peuple reconnaissant, au-delà des considérations politiques ou régionales, appréciera votre engagement patriotique dans la piété quand vous aurez évité ce gâchis dans un pays aux moyens très limités où on se saigne pour construire des infrastructures hospitalières à un moment où plus que jamais le besoin est pressant comme le rappelle la pandémie qui nous menace aussi. Comme personne ne peut prédire la fin du covid-19 c’est l’occasion d’achever cet hôpital pour recevoir les éventuels malades
Docteur Abdou ada Musbahou
Chirugien France
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