A Moroni, on assiste à des mouvements de foule et des bousculades dans les magasins et stations service. Certains comoriens n'hésiten...
A Moroni, on assiste à des mouvements de foule et des bousculades dans les magasins et stations service. Certains comoriens n'hésitent pas à vider les magasins de produits de première nécessite. Une situation qui risque de provoquer une pénurie dans la pays alors l'Etat parle d'un stock suffisant.
Des journalistes tirent la sonnette d'alarme :
« Comment les autorités peuvent-elles laisser les vendeurs de pétrole-lampant prendre le pays en otage comme ça ? On nous dit qu'il y a un stock suffisant mais acheter du pétrole dans une station-service relève de l'impossible.
Des journalistes tirent la sonnette d'alarme :
« Comment les autorités peuvent-elles laisser les vendeurs de pétrole-lampant prendre le pays en otage comme ça ? On nous dit qu'il y a un stock suffisant mais acheter du pétrole dans une station-service relève de l'impossible.
Des foyers ne peuvent plus manger faute de pétrole-lampant parce que certains constituent des stocks avec l'espoir de nous le survendre. Changeons de mentalité. Ce qui se passe n'est pas normal surtout en cette période chaos.
Je ne parle même pas des mesures barrières : distanciation d'un mètre, évitez les regroupements...
Abdallah Mzembaba»
« Je crois qu’il est temps de mobiliser la police dans les différents points de vente des produits de première nécessité. Une seule personne peut se procurer jusqu’à 20 cartons d’aile de poulet, 60 litres de pétrole lampant, 20 sacs de riz de 50 Kg... À ce rythme, on risque une pénurie dans quelques semaines seulement pour des produits censés suffire pendant « trois mois ».
Toufeyli Maecha»
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