Quand Sambi était Président Quand on reprochait au Président Sambi de ne pas faire appliquer le Coran comme Constitution, tel qu'...
Quand Sambi était Président
Quand on reprochait au Président Sambi de ne pas faire appliquer le Coran comme Constitution, tel qu'il l'enseignait dans ses prêches, il déclarait en réponse qu'il n'était pas élu par l'Islam mais par la démocratie; quand Sambi était Président il déclarait encore en réponse à ceux qui le reprochaient sur l'Islam en soulignant que s'il soumettait la question du Coran à l'Assemblée, les députés n'allaient pas l'adopter (il ne faut pas penser qu'il pouvait les acheter comme avec la citoyenneté, car la croyance doit émaner de la conviction du cœur ).
De ces deux déclarations, on affirme que la démocratie n'est pas l'Islam, que ce sont les députés que nous votons qui légifèrent les lois mécréantes qui nous gouvernent, malgré tout, nous les votons;
Alors, défendre l'Islam et la démocratie à la fois est un non-sens; on n'a pas besoin d'être expert pour comprendre qu'une théocratie est l'antagonisme de la démocratie.
Un musulman qui croit qu'en démocratie la transparence d'un scrutin est une équité, que le vole d'un scrutin est une injustice, est semblable à un musulman qui croit que voler le vin ou le porc d'un autre musulman est une injustice... (vin et porc destinés à la consommation).
En Islam, la religion et la politique vont ensemble comme la prière et la zaqat dans les significations d'obligations et d'unité; donc si la politique devient séparée de la religion comme en démocratie un homme de religion s'écarte de la politique, et œuvre par les enseignements à l'unité religion-politique pour le futur.
Craignons Allah et fuyons la démocratie, suivons l'exemple du Prophète Muhammad en matières de lois et de gouvernance, car ceux qui recherchent la guidance et la réussite en dehors de l'Islam ne récoltent qu'égarement et humiliation.
Muhammad Soidrouddyne Hassane
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