Comment faire tomber une dictature?...Alors que faire en Union des Comores ?

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COMMENT FAIRE TOMBER UNE DICTATURE ? LA CHUTE D’UN DICTATEUR, PARLONS EN !  L’histoire nous apprend que les dictateurs tombent ...

COMMENT FAIRE TOMBER UNE DICTATURE ?

LA CHUTE D’UN DICTATEUR, PARLONS EN ! 


L’histoire nous apprend que les dictateurs tombent dans quatre cas : Le plus sollicité est une invasion venue de l’extérieur pour aider une résistance intérieure à en finir avec les tyrans ; Plus encore, le peuple n’a plus peur qu’on lui tire dessus et vient envahir les bâtiments que loge le régime du tyran, comme ce fut le cas en Roumanie en 1989 pour la chute de Nicolas Ceausescu ou plus récemment, la chute d’Omar Al-Bachir au Soudan en avril 2019; Ou bien encore, le Tyran eut eu l’occasion d’en être persuadé de ne plus tirer sur les habitants, comme cela a été observé en Union soviétique en 1917 bien que cette révolution russe s’est passé en deux étapes (une période pour des manifestations et les révoltes dans la capitale Petrograd avant d’en être succédées par un coup d’état contre le gouvernement provisoire perpétré par les Bolcheviques. 

Dans l’histoire Russe, les évènements qui ont conduit Gorbatchev à ne plus tirer sur sa population et d’aller vers l’inconnu des Russe c’est à dire vers une démocratie demeure également une référence mondial du renversement d’un régime dictatorial sans l’usage des armes contre le peuple ; En fin, le réveil révolutionnaire du Moyen-Orient, après le reflux spectaculaire des printemps arabes de 2010 à 2011. Tous ces mouvements ont réussi à faire chuter le tyran. 

Alors que faire en Union des Comores ? 

Un boycott de la diaspora sur l’import-export ou un embargo pur et dur ne suffira pas, par lui-même, à y parvenir. Il peut même parfois, souder les soutiens autour des dirigeants malgré leurs mépris épouvantables. Nous pouvons dire que rares sont les cas où un isolement a suffisamment affamé un peuple pour que celui-ci se retourne contre ceux qui le dirigent. Nous pouvons citer ici les cas de la Coré du Nord, de l’Iran, de Cuba ou de la République Démocratique du Congo…etc. Bien que le désespoir amène beaucoup de gens à penser ainsi, je crains que l’isolement n’engendre qu’une simple déconvenue. 

Le chef de l’état Comorien Azali Assoumani, élu en 2016, a passé 10 ans dans les entraves du pouvoir, au sein de l’Union africaine, de la Communauté de l’Océan Indien et de son réseau transafricain pour monter en puzzle son plan machiavélique lui permettant de demeurer Tyran sans en être déranger. Il a d’abord commencé par analyser le peuple comorien ; ensuite les conditions dont un dictateur doit disposer pour rester au pouvoir ; et enfin les moyens nécessaires pour rendre une dictature acceptable aux yeux de ses partenaires. A ce stade, seuls les moyens plus particulièrement financières, lui font défaut car ne pouvant être obtenus sans des délais précis.

Azali Assoumani a compris que rares sont les peuples africains qui se lèvent contre leurs dictateurs et réussissent à le faire chuter par la seule force de leur courage. Alors, faut-il ne pas se mêler de ce qui se passe par ce qu’il n’y a toujours pas de résultats probants et concrets… ? 

Après tout, de quel droit voudrais-je me contenter d’essayer de mettre en cause tout le monde par ce qu’ils ont été une fois au pouvoir ?

Faut-il parlementer avec ce régime ? Les démocrates Américains pensent le contraire. Ils estiment que les négociations voulues par Donal Trump avec Kim Jong Un ne servent en rien. Un tyran est dupé par le pouvoir qu’il exalte. Quand une force d’opposition discute avec un dirigeant autoritaire, il faut lui tenir un « langage de vérité ». Tous les diplomates les plus expérimentés ayant côtoyé les SADDAM Hussein, en Irak, BACHAR El-Assad en Syrie, PINOCHET…etc, sont formelles : « les dictateurs doivent leur pouvoir à la force ; ils ne comprennent que les rapports de force ». Les non-dits ou le manque de fermeté des démocraties sont une brèche que s’empressent d’exploiter les dictateurs. 

Lorsque une ligne rouge est franchie, il faut agir et ne rien laisser passer au hasard. Pour ceux qui se laissent tenter à parlementer avec Azali en lui demandant de formuler des simples excuses sans concéder les bases du pouvoir à la nation, ils doivent savoir que « quand le dialogue est rompu de manière officielle, ce sont les services de renseignement, pour notre cas, (des structures définies à cette tâche ), qui doivent prendre le relais pour garder un contact avec le régime. Savoir leur parler sans se faire d’illusion sur la nature du régime ». Dans certains cas, les puissances occidentales parlent l’usage d’une guerre préventive contre un régime dont l’action nuirait à plus que son peuple pour éviter plus de drame. 

Il serait possible que l’Union Africaine se soit dit que s’elle avait attaqué Azali Assoumani avant qu’il n’envahisse Anjouan et qu’il n’emprisonne tous les dirigeants charismatiques comoriens, on aurait sans doute épargné des morts et des drames en Union des Comores. Naturellement, rien de tel ne justifiait le silence pesant des institutions africaines et pourtant prêt à servir pour la force barkhane dans régions où les intérêts de la France soient menacés. Nous ne pouvons donc pas envisager l’usage des armes par une quelconque force d’occupation. 

Acte II-EN QUOI, LE PEUPLE DEVRAIT RECOURIR ? 

Parlant du peuple, on vise ici la jeunesse consciencieuse, les partis politiques opposés au régime, aux victimes du régime quel qu’en soit la nature et à la majorité silencieuse, y compris ceux et celles qui soutiennent le régime par circonstances. Pour m’avancer sur cette question, je vous partage un extrait de Sirdja Popovic traduit de l’anglais par François Bouillot. 

« Croire que le changement peut survenir chez vous, voir grand et commencer petit, avoir une vision pour demain, pratiquer le « dérisionnisme », c’est-à-dire l’art de ridiculiser ses adversaires, aussi bourrus soient-ils, en les faisant courir après des manceaux de balles de ping-pong porteuses de slogans anti-Assad, déversées dans les rues en pente et les escaliers de Damas, retourner l’oppression contre elle-même ; telles sont les bases de réussite d’un mouvement non-violent. » De nombreuses personnes ont cherché à comprendre comment la violence et l’oppression fonctionnaient. Tous et sans exception, ont conclu que les « brutes, les tyrans, les dictateurs, leurs milices… » ont recours à la violence de trois façons. Ils utilisent la violence politique pour intimider, la violence physique pour terroriser et la violence émotionnelle ou mentale pour démoraliser. Ce n’est que dans de très rares occasions que recourir à plus de violence fonctionne. 

Nelson Mandela est allée en prison en croyant à ses dépendants à la violence. 27 ans plus tard, avec ses camarades de lutte, avaient soigneusement perfectionné les compétences dont ils ont eu recours pour transformer le gouvernement le plus vicieux que l’Afrique n’ait jamais connus en une démocratie. Lui en revanche a réussi cela avec une totale dévotion à la non-violence. Voilà pourquoi la réponse à donner à la question posée « En quoi, le peuple devrait recourir ? » plusieurs réponses sont données à mesure que le temps passe.

La première est que le changement doit avoir lieu aux Comores, à l’intérieur du peuple. C’est la réaction, l’attitude, à l’oppression dont le peuple a le contrôle et sur laquelle il peut agir. Cela signifie que le peuple ou tout ceux qui décident de lutter contre le régime ont besoin de savoir ce qui les motive, quand ils s’effondrent, savoir où sont leurs points forts, où sont leurs points faibles. 

Quand est ce qu’on cède ? Pour quoi allait-il se battre ? Mais encore, demandons-nous encore pourquoi de nombreuses dictatures se sont effondrées au cours des 30 dernières années ? A cette seconde question, nous pouvons trouver l’expression d’un espoir tangible face à la dictature. Car oui, les dictatures en Tchécoslovaquie, en Allemagne de l’Est, en Estonie, au Mali, à Madagascar, en Serbie, en Slovénie, plus encore récemment en Tunisie, en Egypte …etc ne sont pas déchues juste comme ça par pur hasard. Les peuples comprennent d’eux-mêmes comment faire face à une brute sans pour autant devenir un voyou. 

Ils puisent de l’intérieur d’eux le développement de la puissance intérieure, grâce à la connaissance de soi, en reconnaissant et en travaillant avec leur peur, en utilisant la colère comme un carburant, en coopérant avec les autres, en se réunissant avec d’autres forces, grâce au courage, et plus important encore, à un engagement à la non-violence active. Nous nous souvenons de l’expression formulée par l’un des candidats aux élections présidentielles, la révolution par les urnes. 

Toutefois, la non-violence n’a pas suivi la forme et donc l’usage de la force a détérioré l’esprit de la révolution par les urnes, d’autant plus que les urnes n’avaient plus de sens à ce moment-là précis. Lorsque le peuple décide de s’organiser et conduire des actions (manifestations, grevés, des actions de dénonciations…etc. il doit y avoir une logique : « faire des manifestations ne signifie pas obligatoirement « gouverner un pays ». Alors la question d’un but ultime doit apparaître chez le militant avant même de s’engager dans la lutte. Ai-je besoin de gouverner ou suis-je désireux d’un changement de régime ou plus important encore d’un changement d’un système de gouvernance ? 

Acte III-Redonner un sens à la politique 

La Deuxième reste l’usage d’une politique fédératrice. Faire de la vraie politique au sens propre et figuré du terme. Dire les choses, comme ça, semble être facile alors que c’est loin d’être un exercice facile à entreprendre. La protestation, trop souvent relégué au rang du mauvais esprit, peut être au contraire une attitude utile, positive et indispensable au bon déroulement de toute organisation quelque peu complexe, comme celle « d’une structure de lutte contre un régime dictatorial ». Celle où tout ne peut pas être parfaitement prévu, et où il apparait bien nécessaire que les intéressés sachent distinguer leurs différences et sachent aussi signaler ce qui ne va pas, car ils sont les mieux placés pour s’en rendre compte. 

Mais de quelle différence parle-je ? La mise en cause publique des éléments d’une force quelconque de lutte est souvent l’équivalent d’une mise en accusation. Il ne s’agit plus alors de négocier mais d’instruire un procès. Et s’il y’avait des chances d’aboutir à un procès diffamatoire et qu’un accord nous importe plus qu’une condamnation ? Ne serait-il pas donc une perte de temps ? Pour parvenir à des résultats concrets et précis, il convient de modérer les critiques et de les limiter à ce qui peut être changé. Les trajectoires politiques des uns et des autres en période de lutte, constituent des atouts. 

Ramener systématiquement vos alliés à s’exposer et expliciter le pourquoi de toutes ses démarches politiques et ses motivations profondes en public, c’est risquer que l’allié considère ce genre de question comme une agression psychologique et de se mettre sur la défensive. Il est donc inutile d’exposer les motivations supposées de ceux que vous désapprouvez en public.

Voilà pourquoi, avant de revenir sur nos différences, il est conseillé de traiter d’abord le but ultime qui nous unit, les différences qui nous constitueraient une force de frappe efficace et un moyen de persuasion. 

A commencer par se demander de la place qu’on peut espérer pour la démocratie quand on sait qu’une oligarchie militaire a eu pour effet d’anéantir les forces d’opposition. 

Alors, notre objectif première serait d’envisager que « l’armée ne puisse plus interférer dans les affaires politiques ». Reste à savoir quelle sera la portée de cette protestation, et si elle sera vraiment mise en œuvre, comment rendre visible le non-respect du régime à une telle revendication si nous parvenons à faire fédérer nos partenaires bilatéraux, multilatéraux et les pays voisins ? Ensuite, la justice à tous niveaux, politique, sécuritaire et économique, est utilisée comme un outil de propagande, d’intimidation et de démoralisation. C’est là qu’interviennent notre savoir être et notre savoir-faire et l’un ne sera possible sans l’autre. L’establishment demeurera infaillible tant que l’oligarchie militaire n’est plus inquiétée. 

Quand, en outre, des centaines de milliards de francs sont versés chaque année par l’Union Européenne, la France, la Chine et l’Arabie Saoudite pour financer la lutte contre la pauvreté, les infrastructures et l’éducation, et remplissent les poches des hauts cadres du pouvoir y compris ceux de l’armée, pourquoi les militaires se passeraient-ils d’une telle manne financière et laisseraient-ils la démocratie décider de leur place ? Nous devons donc être claires sur notre position aux financements de notre pays sur l’ensemble des partenaires des Comores. Définir ensemble, la démarche à suivre en sollicitant d’avantage l’expertise des anciens dirigeants et cadres aussi corrompus soient-ils à nos yeux. Encore une fois la question stratégique du travail de soi s’impose à l’action. La convergence des luttes sectorielles nécessitera un dénominateur commun, et celui du vivre ensemble dans la lutte s’impose tout naturellement. 

A l’échelle internationale, il restera difficile de ne pas se servir la force existante pour rompre le silence gêné qui prévaut, face à la dérive anti-démocratique du pouvoir, et face à l’offensif engagé contre la classe politique en générale. Dans la bataille des idées qu’impose pour l’instant une frange de la résistance contre l’état autoritaire, l’établissement d’un paradigme démocratique serait envisageable pour traiter les interrogations de la société, une fois que l’objectif est atteint, c’est-à-dire, l’évincement du régime autoritaire. 

La démocratie ne doit pas survivre seulement, non ! Elle doit vivre et faire vivre le peuple comorien. Pourtant, elle reste suspendue à l’inconnu : Si Azali est destitué, qu’en deviendra le pays lorsque la politique ne retrouve pas dès à présent ses lettres de noblesses ? A quelle référence institutionnelle et constitutionnelle le pays devra-t-il prendre pour instaurer un gouvernement de transition capable d’organiser le « paradigme démocratique » à savoir, des élections, des consultations et débats nationaux et ou internationaux…etc. dans cette période de transition? La référence temporelle sous-entends : une période donné ; une constitution (mais laquelle ?) ; et des instruments institutionnels (à savoir aussi lesquels ?). 

Comment faire naître la démocratie et une lueur d’espoir actuellement en Union des Comores ? 

Les partis politiques risqueront de faire les frais de leurs erreurs respectives du passé dans la gouvernance de l’état. L’adoption de toute loi doit obligatoirement recevoir l’approbation d’une majorité de députés (d’élus). La démission de nos élus dans les instances manifeste le caractère d’irresponsabilité des partis politiques Comoriens. Longtemps ignoré, asservi et relégué dans une position d’infériorité, le pouvoir législatif n’est plus appelé en vérité à assumer son rôle dans le cadre des nouvelles règles constitutionnelles élaborées pour devenir un véritable centre du pouvoir politique en Union des Comores. 

L’organisation des élections législatives plus ou moins acceptables dans un pays où l’on n’accorde d’aucun pouvoir de contrôle de l’action gouvernementale est le signe de l’échec politique. En 1999, 2001, 2016 comme en 2018 les comoriens les comoriens réclament le DAWULA YA HAKI « Un Etat de droit » pourtant les acteurs politiques se sont alternés sans aucun changement de fond sur le désir du peuple Comorien et la stabilisation d’une démocratie apaisée dans nos mœurs de gouvernance. En rationalisant ainsi l’action politique et celle de la société civile, trois étapes devraient faire l’objet d’un travail sérieux appelant aux uns et aux autres à prendre leur responsabilité. 

- Etape de la conscientisation des partis politiques

Dans le but de renforcer l’action conduite depuis bientôt 45 ans d’indépendance pour faire naître la démocratie, chaque parti politique devrait être appelé à organiser des consultations internes dans un délais bien déterminé avec ses représentants et militants, pour proposer en son sein 5 propositions majeurs en stratégie, en ressources et en relation internationale pouvant garantir l’efficacité de l’action recherché. Les partis politiques traditionnels se mesureront sur leur capacité à mobiliser des fonds, des partenaires et de soutiens dans un but bien défini dont le changement de régime dans le pays. 

- Etape de responsabilisation des partis politiques

Ensuite, un avant congrès national devrait être organisé entre les partis politiques nationaux pour un synthèse de l’action politique nationale et des propositions que ces derniers défendront devant un congrès national réunissant les partis politiques d’opposition et les différents organisations de la société civile. 

- Etape de responsabilité collective 

Il me semble crucial de rompre avec les traumatismes des régimes précédents en encadrant de façon collective l’action de la lutte de manière à garantir l’efficacité de la mobilisation dans nos villes, nos régions et dans chaque île sur l’ensemble du territoire national. C’est avant toute chose une volonté appelant à la raison et au bon sens plutôt qu’à nos habitudes. A défaut de quoi, les Comoriens perdront espoir et se laisseront chaque jour tenter par la faim et la soif en s’accrochant à « une main tendue » du régime qui demeure dangereuse pour la nation comorienne. 

Pourtant, aussi paradoxe que cela puisse paraître, les jugements sur l’institution parlementaire dans notre pays restent partagés entre les partis politiques et la société civile. Les plus radicaux parmi les derniers coïncidèrent tout simplement à une vacuité de nos institutions et appellent à boycotter l’ensemble de la classe politique traditionnelle sans voir le danger d’une telle radicalité du système qui aujourd’hui contraint les partis politiques à ne plus s’engager convenablement sur une lutte louable soit-elle, y compris celui du colonel Azali Assoumani, le plus autoritaire de l’histoire comorien. 

L’acte d’accusation est très sévère : parlement issus d’élections souvent truquées, subalternisation des députés au seul Président de la République à qui ils doivent leur élection, prolifération anarchique des partis politiques créés uniquement pour servir de fonds de commerce politique, vote communautaire, risque de déstabilisation des îles…etc. La contradiction qui ressort de ces différentes prises de position nous oblige à évaluer rapidement nos divergences tout en restant lucide sur nos véritables marges de manœuvre politique et constitutionnelle à exercer une pression à régime actuel en acceptant de reconnaitre les vicissitudes politiques de nos représentants parlementaires. 

Le vrai danger peut à tout moment revenir ! 

Opter pour cette nouvelle voie d’accès à une pluralité politique et d’action serait une porte de sortir une fois que le colonel Azali Assoumani sera déchu de ses fonctions. Presque partout, manifestations de rue, meetings, grèves et « opérations villes mortes » devraient se multiplier pour pousser les autorités à appeler à une négociation ou simplement à revenir sur l’action de la dictature en image. C’est en reprenant cette stratégie d’oppression que l’opinion pourra se radicaliser contre le régime et permettre d’associer les représentants des forces vives de la nation au processus d’instauration du multi politique dans un mouvement de multipartisme. 

BOINA MMADI ADAM HEDNOUIRE 
Penseur d’Afrique 
Biologiste de formation 
Laborantin de profession 
Actuellement, Agent des services sociaux, Versailles 
Tél. 0660588153

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