Des Comoriens patientent assis devant un mur couvert d'affiches de campagne pour la présidentielle, le 18 mars 2019. © GIANLUIGI GUERC...
Des Comoriens patientent assis devant un mur couvert d'affiches de campagne pour la présidentielle, le 18 mars 2019. © GIANLUIGI GUERCIA / AFP |
Avons nous obtenu par la République, notre bien le plus cher, par le nombres de meetings plein à craquer ? Notre culture politique est imprégnée de l’idée selon laquelle tout se gagne par celui qui a réunis plus de monde plus que par les combats d’idée et les compromis.
Comme chacun de nous le sait, les Comores se divise en deux catégories : d’un côté les doux rêveurs, remplis d’idées et qui préfère s’éloigner de la politique pour ne pas se salir, mais complètement déconnectés de la situation du pays.
Et de l’autre les pragmatiques, qui eux composent avec l’image du pays tel qu’il est. Et puis il y a ceux, nombreux, qui sont passés de la première catégorie à la seconde pour ne pas mourir de faim.
Oui nous avons que des hommes politiques aux mauvais exemples.
Le peuple Comorien est reconnu à l’échelle mondiale comme un peuple pacifique, calme, irréfléchi, et très hospitalier sans amour de la patrie. Ce climat maussade invariable qui connaît le peuple Comorien et les crises économiques sont le résultat de l’absence de confiance du pays dans ses propres forces une jeunesse corrompue.
Cette situation angoissante s’empire jour après jour. Que cette année soit l’année de naissance des enfants intègres.
Par Rafik Adili
Par Rafik Adili
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