L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a lancé, ce jeudi 19 décembre, sa consultation publique en vue de l'attribution des...
L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a lancé, ce jeudi 19 décembre, sa consultation publique en vue de l'attribution des fréquences utilisées pour la 5G, la nouvelle génération de technologie mobile, pour les îles de l'Océan Indien de Mayotte et La Réunion.
La consultation publique en vue de l'attribution des fréquences utilisées pour la 5G, la nouvelle génération de technologie mobile, pour les îles de l'Océan Indien de Mayotte et La Réunion ont débuté, ce jeudi 19 décembre, sous l'égide de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). La consultation vise à "préparer les modalités et conditions d'attribution de la banque de fréquences 700 mégahertz (MHz) à La Réunion et Mayotte et de la bande de fréquences 3,4-3,8 gigahertz (GHz) à la Réunion", en vue d'une attribution des fréquences en 2020, a précisé le régulateur dans un communiqué.
Les consultations sont ouvertes jusqu'au 28 février. Il s'agit des premiers territoires d'outre-mer concernés par le lancement des procédures d'attribution des fréquences 5G, qui débutera en 2020 dans les îles et départements du continent américain.
2,17 milliards d'euros pour l'Etat
Dans l'Hexagone, la bande 700MHz a été attribuée il y a désormais 3 ans aux opérateurs, mais n'a pour l'heure quasiment pas été utilisée, à l'exception de Free Mobile. La bande 3,4-3,8GHz est pour sa part en cours d'attribution, les opérateurs disposant de 8 semaines pour adresser leur dossier de candidature.
Cette bande de fréquence devrait rapporter un minimum de 2,17 milliards d'euros à l'Etat, la procédure devant s'étirer jusqu'à la fin du premier trimestre, pour une attribution définitive des fréquences d'ici fin juin 2020.
Par Louis Mbembe ©latribune.fr
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