Pour semer la terreur à Fumbuni et dans le Mbadjini, Mohamed Ali Bellou utilise les forces de l’ordre qu’ils ont implantées à Simbusa-Mba...
Pour semer la terreur à Fumbuni et dans le Mbadjini, Mohamed Ali Bellou utilise les forces de l’ordre qu’ils ont implantées à Simbusa-Mbadjini et qui sont sous ses ordres. Mais le drame a été évité. A Fumbuni, la manifestation contre le régime tyrannique d’Azali du vendredi 21 juin 2019 a été réprimée par ces forces de l’ordre. Et quelques organisateurs, notamment des membres du parti Ridja, ont été préalablement convoqués par le préfet de Mbadjini. Avec la ténacité de ces organisateurs, la manifestation a été maintenue. C’est bien Fumbuni, chez le directeur de Cabinet du président qui dissolve dans l’impopularité d’un homme haï à son berceau.
En tout cas cela, n’est pas une surprise à Azali. Il savait très bien que son directeur de cabinet est un produit à basse valeur au niveau de sa ville et sa région, mais le dolorisme l’absorbe. Bellou n’est pas seul comme écartelés de la région et la ville. Son beau-frère Said Salim, qui est le Directeur Général de l'ANAM Agence Nationale des Affaires Maritimes, est sur le bancs des non désirés de même. Alors le mouvement des indignés de Fumbuni comme dans plusieurs ville, s’est réveillé pour dire Non, à l’obscurantisme Azalo-militaire.
« Un peuple animé »
Cela a fait appel à la conscience coupable de Bellou et celle de son beau-frère de faire venir des forces de l’ordre, armées jusqu’aux dents, placées à Simbusa, pour mater la situation. Donc ces unités ont fait une incursion au chef lieu de Mbadjini pour stopper une manifestation pacifique. Mais comme les drames d’outres villes servent de leçon comme la mort gratuite de Hamada Gazon, Faycal, Moutu… tués par les forces de l’ordre au commandement de Bellou, la précaution des manifestants a été prise.
Ce pouvoir qui s’amuse avec la mort et les tortures, se pointe au bout de son souffle. Surtout à Mbadjini où le régime dont Bellou commande les forces de l’ordre, a causé un dégât considérable, dont la mort de Faycal Abdou Salam, les tortures morales que subit Idi Boina en prison, la moisissure de Houmadi Sidi à Dawdju alias le Moroni1… Bellou n’arrive pas à offrir ce qu’il n’a pas à sa ville et sa région. L’amour. Et son comportement envers le pays, sa région et sa ville, réveille les jeunes.
« L’autre coin de voile »
Ces deux dernières années Bellou et son beau-frère Said Salim, se partageraient des billets d’Avion pour le pèlerinage. Et comme ceux de banque, ces billets d’avion n’ont fait atterrissage que sous le toit... Famille et alliances. Ceux qui résident en France seraient obligés de partir au pays pour bénéficier le voyage au pèlerinage. C’est bien l’argent des contribuables. Il y avait aussi certains heureux dont le temps est révolu, des militants qui n’avaient aucun lien familial et pendant deux ans Bellou, auraient été garnis.
Des raisons peuvent faire du poids. La maison que Bellou aurait achetée sur Paris, et qui porterait le nom d’une autre personne dont un membre de la famille, ne peut pas calmer les choses. Mais tellement remontés des nombreux enfants de Mbadjini et de Fumbuni, se portent la misère de l’homme mille et une maladresses. Sans doute avec la complicité du préfet de Mbadjini, Bellou voulait sacrifier la jeunesse de sa ville natale en les confrontant à l’armée pleine de munition et armés jusqu’aux dents.
Si Ibrahim Hissani ne supporte pas le mépris et l'arrogance de Bellou, l’homme avec qui il se trouve dans un même manoir, c'est parce qu'il sait combien vaut-il dans sa ville natale. Même si aussi sans respiration dans son coin, mais Hissani trouve qu’Azali a humilié leur région mettant à la tête de cette direction un homme sans politique ni socle.
Par Said Yassine Said Ahmed
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