JE ME REFUSE -1- Je me refuse à disposer de l’abonnement à l’estrade des bleus par des faux mensonges. Je suis de ceux qui croient à ...
JE ME REFUSE -1-
Je me refuse à disposer de l’abonnement à l’estrade des bleus par des faux mensonges. Je suis de ceux qui croient à l’intelligence du colonel Azali. Lui qui est arrivé à marier dictature et anarchie. Lui, qui donne du terme pour qu’on y travaille. Je me refuse à être persuadé que les faux mensonges soient des mensonges.
Les hommes des chiffres nous disent que négatif et négatif, positivent. Lui d’ailleurs c’est un homme de chiffre. Il a pris soin de ce qu’il disait. Donc à RFI, le colonel, a dit aux comoriens que tous ceux qu’il a démenti à RFI, sont une vérité. Je me refuse, Mr le président à être ce que voulez-vous que le peuple soit ou même vos affriolés. Mr le président, où sont vos volubiles de Befuni ? Ils désertent la scène.
Je me refuse à accepter que jusque maintenant, aucun comorien ne connait des enquêtes sur les lourds faits qui ébranlent le poumon de notre pays. Et que seules les affaires issues des théories du complot, qui accouchent sitôt des noms en enquêtes. Non Mr le président, Major Moutwi, ne doit pas mourir sans échos de suite comme feu, Dr Youssouf Djamani. Lui aussi il est mort dans son bureau de travail, pendant le pouvoir de Houmed Msaidié et Djaé Hamada Chanfi. Je me refuse à adopter le silence assassin des autorités suite à la mort des nôtres. A ne pas demander pourquoi un officier de la gendarmerie se trouvait à l’État-major de l’armée ?
Je me refuse, à vivre le silence complice et tortionnaire du mufti face à l’éruption de calamité sur le sol comorien. Sinon mon silence porterait aussi caution. Je me refuse à avoir le cœur d’avaler la mise en prison tous ceux, soi-disant sensés avoir des contacts avec le commandant Fayçal avant sa mort, et prendre cela comme enquête et que ça s’arrête là.
Ça c’est élever un peuple pintade. Je me refuse à vivre cette dictature née douce et grandi dure comme fer ces heures-ci. Comme, ils aiment avaler les poumons des citoyens, je me refuse à la tolérance à une classe, une fois que le baobab tombera.
Je me refuse à croire qu’un petit engin de pétard, a pu pénétrer au Retaj2, alias Dawedjuu, dans un panier sans être vu, à l’entrée par les gardiens bagnes, pourtant, on n’est pas un territoire comme la Chine, la Russie, le Soudan... Mais pourquoi de Dar-saada, passant par Mizi-djuu, puis Kandani, un calme sur le boulevard ? Je me refuse à ne pas croire que l’enquête est dans les hôpitaux où se soignent les blessés par balles du 28 Mars 2019 lors des échanges de tirs à Kandani « soi-disant ». Donc pas la peine d’aller ailleurs. Je me refuse à connaitre que le pouvoir en place depuis deux en et demi ne gère pas un pays mais des crises artificielles qu’il invente lui-même…
Par Said Yassine Said Ahmed
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