La boucle est bouclée. Tout a fonctionné comme prévu. M. Azali Assoumani a donc « gagné » les présidentielles. Place à une crise post-éle...
La boucle est bouclée. Tout a fonctionné comme prévu. M. Azali Assoumani a donc « gagné » les présidentielles. Place à une crise post-électorale, une crise post-électorale comme le pays n’en a jamais connu. Les présidentielles de 2016, malgré ses 104 % et un troisième tour n’avaient pas connu lendemain aussi tourmenté. La Mouvance présidentielle cherche à la minimiser et l'opposition à l'aggraver.
En tout cas plus le jours passent plus la tension s’accentue dans le pays. La colère gronde. La peur se répand. Le pays semble mené par deux camps divisés, irréconciliables. Les rumeurs les plus folles circulent sur le net et les places publiques.
Les 12 candidats promettaient de faire tomber le ciel sur nos têtes si la Cour Suprême validait la « mascarade électorale ». Ils ont créé un CNT et préconisent une transition pacifique. Ce qui bien évidement aiguisent les contradictions entre les deux camps.
De son coté le pouvoir continue à nourrir la peur en multipliant les arrestations et en accentuant les pressions sur les médias et les journalistes. Comme s’il voulait traumatiser les gens. La démesure semble être la règle. Un exemple significatif : pour entendre le PDG de NASSIBdans le cadre d’une enquête, il aurait suffi de le convoquer et non mobiliser une dizaine de gendarmes pour l’embarquer dans son restaurant très fréquentée, proche du principal marché de la capitale !? Une publicité terrorisante. Comme si on ne misait que sur la force pour contrôler la situation. On débouche fatalement sur une situation qui rappelle les heures sombres des mercenaires et du Bawa Mwasi avec sa sinistre citerne.
Dieu préserve notre pays de toutes les sortes d’aventurisme !
Comment sortir de cette spirale de la violence ?
Il va de soi que le principal acteur de la situation c’est toujours le pouvoir en place. Dans le pays c’est toujours le président qui donne le la.
Proclamé vainqueur par la Cour Suprême, le président Azali a mis fin à son congé et repris la direction du pays. Il a prononcé un important discours dans lequel il met en relief la nécessité de détendre l’atmosphère, de reconstruire l’unité du peuple, etc. Il comprend certainement qu’un pouvoir qui ne repose que sur la force brutale ne peut être durable. Les exemples en Afrique sont légion.
On attend donc que les actes suivent les paroles. On ne les voit pas encore mais on les espère, on les attend. On attend une vraie détente, le respect de la liberté de la presse et des personnes. On attend une large amnistie. On voudrait que le pays renoue sérieusement avec la loi, etc. On attend et on prie.
L’Union Africaine appelle à l’apaisement, à des compromis de part et d’autres pour calmer les frustrations et les colères et frayer des voies à une concorde nationale. Tandis que d’autres forces internationales aimeraient que le pays s’enfonce dans une crise insurmontable, que le pays devienne quasiment ingouvernable pour pêcher en eau trouble.
Pour leur part les forces patriotiques révolutionnaires ont été complètement absent du combat électoral, on ne les entend pas en ce moment cardinal. En fait elles ont quasiment disparu de la scène politique nationale depuis le début des années 1990. On s’accroche à un passé révolu, ce qui empêche tout pas en avant. Il est temps de changer de cap et prendre un nouveau départ.
Idriss (06/04/2019
En tout cas plus le jours passent plus la tension s’accentue dans le pays. La colère gronde. La peur se répand. Le pays semble mené par deux camps divisés, irréconciliables. Les rumeurs les plus folles circulent sur le net et les places publiques.
Les 12 candidats promettaient de faire tomber le ciel sur nos têtes si la Cour Suprême validait la « mascarade électorale ». Ils ont créé un CNT et préconisent une transition pacifique. Ce qui bien évidement aiguisent les contradictions entre les deux camps.
De son coté le pouvoir continue à nourrir la peur en multipliant les arrestations et en accentuant les pressions sur les médias et les journalistes. Comme s’il voulait traumatiser les gens. La démesure semble être la règle. Un exemple significatif : pour entendre le PDG de NASSIBdans le cadre d’une enquête, il aurait suffi de le convoquer et non mobiliser une dizaine de gendarmes pour l’embarquer dans son restaurant très fréquentée, proche du principal marché de la capitale !? Une publicité terrorisante. Comme si on ne misait que sur la force pour contrôler la situation. On débouche fatalement sur une situation qui rappelle les heures sombres des mercenaires et du Bawa Mwasi avec sa sinistre citerne.
Dieu préserve notre pays de toutes les sortes d’aventurisme !
Comment sortir de cette spirale de la violence ?
Il va de soi que le principal acteur de la situation c’est toujours le pouvoir en place. Dans le pays c’est toujours le président qui donne le la.
Proclamé vainqueur par la Cour Suprême, le président Azali a mis fin à son congé et repris la direction du pays. Il a prononcé un important discours dans lequel il met en relief la nécessité de détendre l’atmosphère, de reconstruire l’unité du peuple, etc. Il comprend certainement qu’un pouvoir qui ne repose que sur la force brutale ne peut être durable. Les exemples en Afrique sont légion.
On attend donc que les actes suivent les paroles. On ne les voit pas encore mais on les espère, on les attend. On attend une vraie détente, le respect de la liberté de la presse et des personnes. On attend une large amnistie. On voudrait que le pays renoue sérieusement avec la loi, etc. On attend et on prie.
L’Union Africaine appelle à l’apaisement, à des compromis de part et d’autres pour calmer les frustrations et les colères et frayer des voies à une concorde nationale. Tandis que d’autres forces internationales aimeraient que le pays s’enfonce dans une crise insurmontable, que le pays devienne quasiment ingouvernable pour pêcher en eau trouble.
Pour leur part les forces patriotiques révolutionnaires ont été complètement absent du combat électoral, on ne les entend pas en ce moment cardinal. En fait elles ont quasiment disparu de la scène politique nationale depuis le début des années 1990. On s’accroche à un passé révolu, ce qui empêche tout pas en avant. Il est temps de changer de cap et prendre un nouveau départ.
Idriss (06/04/2019
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