En fuite à Mayotte après un périple de 18 heures en kwasa, Achmet Said Mohamed, ancien candidat à la présidentielle, dans un entretien ex...
En fuite à Mayotte après un périple de 18 heures en kwasa, Achmet Said Mohamed, ancien candidat à la présidentielle, dans un entretien exclusif accordé à "Mayotte la 1ere", est revenu sur le climat qui sévit dans son pays.
Pour Achmet Said Mohamed, fuir l’Union des Comores :
était une question de vie ou de mort. « Il y a une milice qui me recherchait, mort ou vif, j’ai dû fuir pour ne pas avoir à subir tout ce que subissent les militants de Hury, notre mouvement ; aujourd’hui tout le monde est persécuté, c’est la terreur qui règne donc pour pouvoir continuer à mener ce combat et faire savoir au monde entier ce qui se passe dans notre pays, il nous faut fuir», a-t-il longuement expliqué.
Achmet Said Mohamed parle « d’arrestations suivies de tortures, sans que ces personnes puissent avoir accès à un avocat, d'une justice aux ordres, d'une armée transformée en milice au service d’une personne, au service d’une dictature ».
Si Achmet Said Mohamed a préféré fuir, c’est parce que selon lui, « ce n’est pas bon d’être un opposant aux Comores, ceux qui peuvent s’en sortir sont ceux qui accepteront de courber l’échine, et il est hors de question pour nous de le faire, nous maintenons la même position, il y a eu un coup d’Etat électoral, pour nous Azali n’est pas président, il a fait un coup d’Etat, nous demandons à la communauté internationale de ne pas le reconnaître».
Un extrait de l'entretien d'Achmet à Mayotte 1ère
Achmet Said Mohamed parle « d’arrestations suivies de tortures, sans que ces personnes puissent avoir accès à un avocat, d'une justice aux ordres, d'une armée transformée en milice au service d’une personne, au service d’une dictature ».
Si Achmet Said Mohamed a préféré fuir, c’est parce que selon lui, « ce n’est pas bon d’être un opposant aux Comores, ceux qui peuvent s’en sortir sont ceux qui accepteront de courber l’échine, et il est hors de question pour nous de le faire, nous maintenons la même position, il y a eu un coup d’Etat électoral, pour nous Azali n’est pas président, il a fait un coup d’Etat, nous demandons à la communauté internationale de ne pas le reconnaître».
Un extrait de l'entretien d'Achmet à Mayotte 1ère
COMMENTAIRES