Bien que certains voient ce monde comme monde d’évolution, en tout cas de haute technologie, certains aussi font le constat d’un monde au...
Bien que certains voient ce monde comme monde d’évolution, en tout cas de haute technologie, certains aussi font le constat d’un monde au déclin. Bien sûr de partout, on regrette le passé.
C’est quand la nostalgie s’invite. Des gouvernants, comme des ministres… dignes de ce nom, sont enregistrés dans le passé. Des années passent la chute des valeurs dans plusieurs domaines, s’impose.
C’est quand la nostalgie s’invite. Des gouvernants, comme des ministres… dignes de ce nom, sont enregistrés dans le passé. Des années passent la chute des valeurs dans plusieurs domaines, s’impose.
La politique, le foot, le niveau scolaire, le journalisme… tout comme les présidents, les gouverneurs et autres. Je campe sur le cas des Comores et je me focalise sur le métier du journalisme, au rabais. Un métier bien pullulé dans tous les quatre coins de l’archipel, et de partout où comoriens se trouvent. Ils sont nombreux à s’avoir donné le gout d’informer et d’investiguer. Donc ils sont importants, comme parfois inutiles. Ils sont intéressants comme parfois superflus.
« Naissance et évolution du journalisme »
Cela montre que le métier de journalisme ou la pratique de ce métier pénètrent les consciences et atteint le fond d’un grand monde. Et cette profession est en plusieurs formes, qui d’époque en époque se développent. Commençant par la presse écrite, celle-ci est venue avant l’audiovisuel… et puis les réseaux sociaux. Pour témoigner l’ancienneté de ce métier, sachons très bien qu’un pays comme la France, le premier journal imprimé est La Gazette, créé par Théophraste Renaudot en Mai 1631.
C’est à partir de quand ce métier, a été gagné par le peuple. Et l’honneur et la valeur ont été aussi réservés aux journalistes à part l’importance du métier. Pour ne pas dire « sauf », les Comores est l’un des rares pays où des nombreuses autorités ou hommes de taille, déprécient le métier de journalisme, alors qu’ils s’en servent. Où les journalistes se prennent pour des cibles, alors qu’ils éclairent leurs quotidiens. Surtout quand ça traite en défaveur…
« Qu’est-ce qu’un journaliste ? »
C’est celui qui observe avec attention, qui collecte et qui informe, donc qui prend le journalisme pour métier. Des salariés comme des bénévoles. A travers une publication périodique qui collectionne un nombre d'événements. Et ces derniers temps, nous assistons à des repousses, des indiscrétions, des injures…, en sommes mauvais traitement aux journalistes comoriens, ou à ceux qui appliquent ce métier… et pourtant, le sens y est trouvé. Ingratitude des intellectuels, aussi égoïstes à la disposition d’une pensée unique. Ils s’informent, ils collectent et ils informent. La répression de ce métier et de ceux qui l’appliquent, montre l’état de santé d’un pays qui par ses autorités se dirige vers la claustration. Pas que les autorités. Une autre classe, dite intellectuelle s’insurge contre… et veut imposer et acter qui doit et ne doit pas appliquer le métier de journalisme.
« Autodidactes journalistes »
Bien sûr, ce monde d’aujourd’hui où l’unification des pays de la planète par les réseaux sociaux, est un monde qui donne chance à tout un chacun, et qui à travers les outils numériques, libère les citoyens de l’obscurantisme, de l’oppression et des politiques à sens unique. Avoir appris le métier à travers les bancs et la sépia, est meilleur. Mais appliquer ce métier sans l’avoir en suivie de formation est aussi possible. Abdallah Abdou Agwa et Oubeidillah Mchangama, sont des hommes de métier. Oui des journalistes comoriens.
Ils aiment ce métier, ils l’appliquent… ils peuvent en tant qu’humains commettre des erreurs. Il faut aimer. Prenons exemple d’un grand journaliste, au journal le Monde, Mr Geoffroy Deffrennes, l’école de journalisme aurait été inutile pour lui. Autre exemple de Pape Ngagne Ndiaye, vedette de l’émission « Faram Faccce » à TFM, un astre dans l’audiovisuel sénégalais.
« Liberté à Oubeidillah et abdallah Agwa »
Donc, le journaliste comorien a du sens, a de valeurs, quand il sert des intérêts de l’autorité. Mais il est un animateur de twarab, un impertinent, quand il divulgue, il investit et informe ceux qui ne plaisent pas l’autorité… Ici des intellectuels possessifs se révoltent contre les règles. Ils refusent que par autodidactie, Abdallah Agwa et Oubeidillah ne peuvent être des journalistes.
Faux. Ils le sont et comme des politiques enfermés par le pouvoir tyrannique, ces journalistes séjournent illégalement en prison. Pire encore, dépourvus des droits humains dans le sinistre cachot où ils se trouvent. Ces jeunes laborieux, doivent avoir nos soutiens car leur liberté n’est pas un privilège leur, seulement un devoir et un droit des citoyens. A bas l’oppression, liberté aux victimes du pouvoir en place.
Par Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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