Photo d'archives ©La rédaction Le premier tour de l'élection présidentielle aux Comores aura lieu le 24 mars 2019 avec celle d...
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Exilés à l’étranger ou empêtrés dans des démêlés avec la justice quand ils ne sont pas carrément emprisonnés, ses rivaux éligibles, guère nombreux, devront se faire connaître entre le 8 et le 23 janvier prochain.
Qui sera le principal challenger face au président Azali Assoumani lors de l'élection présidentielle du 24 mars prochain aux Comores ? La question se pose aujourd’hui car aucun des personnages principaux de l’échiquier politique n’est en mesure de venir rivaliser avec le chef de l’Etat.
Résidence surveillée et perpétuité
L’ancien vice-président et leader de l’opposition, Mohamed Ali Soilihi, s’est vu rappeler à l’ordre par la justice il y a deux semaines à grands coups d’interdiction de quitter le territoire et de placement en résidence surveillée dans le cadre de l’affaire dite de la « citoyenneté économique ».
Un traitement judiciaire que l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi connaît bien puisqu’il l’a subi durant trois mois avant d’être placé en détention préventive depuis quatre mois dans la même affaire.
Quant à Djaffar Ahmed, l’ancien vice-président d’Azali Assoumani, il a été reconnu la semaine dernière par la Cour de sûreté, comme principal bénéficiaire d’une tentative de coup d’Etat. Actuellement à l’étranger, il a été condamné par contumace à la perpétuité assortie d’une période de sûreté de 30 ans. Par RFI
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