En douce, elle prépare une stratégie qui semble imparable et risquée, mais vaut la peine d'être essayée. Trois stratégies s'...
En douce, elle prépare une stratégie qui semble imparable et risquée, mais vaut la peine d'être essayée.
Trois stratégies s'offraient à elle : la première qui était la plus logique est de proposer une candidature unique. Celle ci n'a pas l'aval de tous, or ça aurait été la plus mobilisatrice. La seconde, repose sur des candidatures parti par parti, celle là aussi est exclue.
La troisième, conformément à la nouvelle constitution, tout citoyen natif des îles soeurs ayant établi son domicile dix ans durant dans l'ile où la tournante à lieu, peut se porter candidat, à condition de justifier dix années de présence dans l'île.
C'est dans cette démarche que s'inscrit la stratégie retenue. L'idée consiste à Harceler le candidat Azali par des candidatures de « harcèlement. »
Partant du fait que des Anjouanais ou Moheliens installés à la Grande Comore depuis dix ans et donc répondant aux critères retenus, ils peuvent acter leur candidatures. Et ils sont nombreux à répondre les conditions.
Fouad Mhadji, ancien vice-président, un homme fidèle au président Sambi. Abdou Said, membre éminent du parti Juwa pour ne parler que d'eux et d'autres, en tout état de cause. Ces candidats de harcèlement ne peuvent dépasser trois selon la formule envisagée.
Cette stratégie peut à première vue paraitre payante, mais a ses limites. Le gouverneur de la Grande comore serait à l'origine de cette vision. Quelle sera la l'attitude du pouvoir face à cette stratégie inattendue.
Par Daoud Halifa
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