Certes, les avocats sont tantôt admirés, tantôt controversés mais on ne peut pas vraiment dire qu’ils sont pris tous dans cette dualité. ...
Certes, les avocats sont tantôt admirés, tantôt controversés mais on ne peut pas vraiment dire qu’ils sont pris tous dans cette dualité.
Il existe bien évidement de grandes figures de la profession qui aiment bien se mettre en première ligne sur des affaires qui passionnent le grand public. Par contre, ce dernier temps, ces figures ont été marquées par leur absence.
Il existe bien évidement de grandes figures de la profession qui aiment bien se mettre en première ligne sur des affaires qui passionnent le grand public. Par contre, ce dernier temps, ces figures ont été marquées par leur absence.
Personnellement, j’avais cru que pour un avocat, il offre avant tout un rempart à une personne qui est en danger et qui n’a personne d’autre qu’eu pour la représenter. Je ne dis pas d’approuver à un acte commis ou de considérer que ce n’est pas un acte grave. Il s’agit d’aider son client, de retranscrire la parole d’un prévenu, d’un accusé ou d’une victime.
Sans doute, les avocats ont la charge d’exiger le respect des règles du procès équitable et participent au débat contradictoire du procès mais je crois aussi que tout en assurant un équilibre entre l’acte commis et la peine.
On sait également que tout au long d’un processus judiciaire, l’avocat peut être animé par des sentiments moraux – sympathie, compassion, dégoût, indignation, pitié – vis-à-vis de son « client ».
Ce qui fait que l’avocat a une responsabilité morale concernant à la fois l’accusé, la victime mais aussi la société civile. A mon avis je pense, que l’avocat a une responsabilité, certes qui se base sur un accord entre lui et son « client », mais qui est au service du bien commun. C’est-à-dire, qu’il a une responsabilité morale sur les attentes de la population.
La question que je me pose alors, est de savoir jusqu’où l’avocat peut-il aller dans la défense de son client sachant qu’au moment du procès ce n’est pas seulement l’incrimination qui est en cause, mais aussi le poids de l’acte, et les attentes de la population ?
C’est la raison par laquelle, je m’interroge sur le fait que les avocats ont quitté la salle d’audience, est une manière de refuser d’être complice des violations d’une extrême, qui n’honorent ni le droit ni la justice ou ils ont compris qu’ils ont été entrain de défendre indéfendables ? Les avocats n’ont-ils pas une part de responsabilité sur la lourde peine infligés à leurs clients ? N’ont-ils pas joué la complicité avec la justice ?
Je me pose toutes ces interrogations car je crois encore que dans la justice, ce sont avant tout des professionnels qui partent du principe que « le client » a besoin d’être représenté pour faire valoir ses droits. Et pourtant on a vu le contraire.
Nakidine Hassane
HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر
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